Dialogues Interdits. Épisode « Quel pied ! « 

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— Allez, c’est d’accord ! Aujourd’hui je vais te raconter. Ça remonte à mon enfance. Je devais avoir dix ans, et mon grand frère douze. Notre fantasme absolu était de mater les filles sous les douches de la piscine municipale.
— Classique… et même banal, je dirais.
— Oh, ça va ! Sois un peu indulgente. À cet âge on a les fantasmes que l’on peut. Et pas forcément l’occasion d’en avoir d’autres.
— Encore qu’on peut se servir de son imagination.
— Là, ce n’était pas pareil car ce n’était pas que l’imagination : les douches, on avait vraiment trouvé un moyen d’y avoir accès. Enfin, d’y avoir une vue.
— Beaucoup de nageuses enlevaient tout ?
— Presque toutes. C’était une époque où ça se faisait bien plus que de nos jours, et pour notre plus grand bonheur. Notre plus grande frustration aussi.
— Parce que vous ne pouviez pas les baiser ?
— Ça, on n’y a pas pensé une seconde. Non, on voulait juste les voir, et… en fait, notre planque nous permettait pas d’en voir beaucoup.
— À quoi ça servait alors ?
— À rêver ! À prendre des risques, se faire peur, frémir, et ressentir toute cette chair fraîche si près de nous, dont on pouvait presque sentir l’odeur… waouh… je ne regrette pas, que de beaux moments.
— Vous étiez où exactement ?
— Dans une douche individuelle condamnée qui servait de placard à balais. On allait s’y planquer vingt minutes avant en passant par un vieux conduit d’aération inutilisé. Le genre de vieille construction qui peut s’effondrer… je te raconte pas toutes les fois où on aurait pu y passer.
— Et ça débouchait direct sur les douches ?
— Juste à côté. Là on escaladait la cabine et on attendait patiemment.
— Porte entrouverte ?
— T’es folle ! On aurait été grillés sur le champ. Non, on se contenait de regarder par l’entrebâillement. Un millimètre à peine, peut-être…
— Souvent ?
— Chaque semaine. Le jeudi après-midi on n’avait pas classe. L’école des filles, si. Celles de notre tranche d’âge venaient toujours pour seize heures.
— Au moins pour faire bosser l’imaginaire, ça le fait bosser.
— À fond ! Ça m’a donné envie de dessiner, d’inventer. Mon frangin non, ça lui a seulement donné envie de piquer les magazines érotiques de papa.

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