Vera doit aider sa soeur à faire l’amour. Ni l’une ni l’autre n’a le choix : c’est le prix du silence…

Deux mains se placèrent fermement sur les miennes, ce qui me força à stopper. L’aîné ? Non, le cadet. Il me fit ainsi remonter le bassin de ma sœur, ressortant d’elle. Apercevant le membre en entier, je vis qu’effectivement celui-ci avait grandi.

– Enlève tes mains…

C’était lui qui venait de donner un ordre, et non son grand frère. Son premier ordre réel, prononcé fermement et distinctement. Forcée d’exécuter les directives d’un gamin était encore plus immonde que lorsque cela venait du flicaillon. Les deux mains de Nicolas étaient de part et d’autre de Vera, ayant pris ma place. Le petit porc souhaitait exécuter lui-même la suite. Je regardai Vera et m’apprêtais à lui parler. Elle m’emboîta le pas.

– J’ai compris ce qu’il veut. Sois tranquille, je suis prête. Tu m’as parfaitement rôdée. Il peut y aller, je me laisse faire et je me laisse aller. Tiens-moi juste les bras, que je sente ta présence.

Afin d’être encore plus tactile, je me collai même contre son dos. Qu’elle comprenne que j’étais avec elle, à tout moment et jusqu’au bout. Le garçon regarda en notre direction et dit, sans que l’on sache bien s’il s’adressait à l’une ou à l’autre :

– Y’a pas de problème. On va y aller sans violence.

Vera était désormais aussi immobile que lui l’était quelques instants auparavant. Figée, raidie ? Non. Obéissante, tout bonnement. Il tâtonna quelque peu pour trouver l’endroit exact, moins toutefois que je ne l’aurais cru. Sembla, de façon absurde, hésiter entre l’anus et le vagin. Mon dieu, pourvu que… Non, c’est bien l’ouverture classique qu’il choisit de coloniser une nouvelle fois. Depuis le début, bien qu’immobile, son esprit était resté alerte. Il avait vu que ma petite sœur réagissait très différemment selon la façon de faire… et il comptait bien en profiter.

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