Observations citadines

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Extrait de « En attendant d’être grande » « Partie 3 – Apprentissage pas sage ».
L’attitude de Chloé change. Prenant conscience de son corps, son regard n’est plus le même. Surtout dans cette station balnéaire au cours des vacances d’été…

Dans la rue, de plus en plus fréquemment, je me compare aux autres filles. Pas aux plus jeunes, fines et pas formées, ni aux plus grandes qui ont fini leur puberté. Seules celles de ma tranche d’âge m’intéressent. Je constate que je ne suis pas la plus laide, je me trouve même franchement à la hauteur. À présent, je voyais l’intérêt des vêtements… ils cessaient d’être tous un peu les mêmes, chacun avait sa signification. À chaque coin de rue, une nouvelle réflexion vestimentaire me vient à l’esprit.

Les jupes mettent en valeur les tailles fines, surtout lorsqu’il y a une ceinture apparente. Lorsqu’on y associe un chemisier ample, la poitrine en est un peu plus mystérieuse. On a envie d’y aller voir, et le bouton du haut retiré est conçu pour qu’on brûle d’en ôter les suivants. Le mieux est de le laisser tantôt boutonné, tantôt déboutonné. Selon le vent, les seins peuvent être camouflés, ou au contraire se dessiner. Guetter les caprices du zéphyr devient alors un jeu érotique pour le mâle aguiché. La couleur est généralement opaque, les plus coquines choisissent un tissu laissant deviner le soutien-gorge, ou son absence.

Les robes mettent tout le corps en valeur sans trop le montrer, elles dévoilent à chaque pas un soupçon de jambes fines, s’extrayant du tissu pour disparaître aussitôt. Surtout les légèrement fendues. Plus les robes sont longues, plus le garçon désire aller fouiner en dessous. Les jeans sont faits pour mouler jambes et derrière, surtout le derrière, tout en restant passe-partout afin que la fille puisse faire un peu la salope sans pouvoir en être accusée pour autant.

D’autres pantalons en tissus très fins moulent le cul de très près, le laissant aussi apparent que si l’on ne portait rien. Pour les grandes, mieux vaut ne pas avoir de bourrelets. Très indécent, ça fait comme un derrière coloré à l’air libre… la chaleur le justifie parfois et des gamines le portent en toute innocence, sans voir à quel point ça les rend attirantes, du moins de dos. C’est bien là tout le problème avec l’arrière-train : si on le met trop en valeur, on est plus belle de dos que de face.

Les shorts sont généralement portés pour des raisons pratiques, certains sont si courts qu’ils en sont un peu sexy, surtout vulgaires. Quant aux minijupes, elles n’offrent aucun mystère et gâchent toute la beauté des jambes. Les jupes-culottes sont plus rigolotes, en tout cas pour les petites comme moi. On peut être aérée, féminine, sans pour autant montrer ses dessous. Quant aux tailles XL, j’ai du mal avec ces jeunes y cachant leurs corps. On a l’impression d’avoir affaire à une personne fine alors que les jambes de jambonneaux y sont légion, c’est de la triche.


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