L’inspectrice Lou est en compagnie d’une jeune infirmière pour raisons professionnelles. Le fait est que cette dernière lui plait bien…
Avec une femme on s’aventure surtout en surface, le geste doit donc être plus subtil, sensible. Autrement ça ne ressemble à rien. Lou savait très bien donner ces délices à une fille, mais c’était souvent sa partenaire qui avait du mal à être aussi douée qu’elle. En fait, si Lou pouvait jouir avec de nombreux hommes, l’orgasme était plus compliqué à atteindre avec une femme. Ceci dit, lorsqu’il était atteint, celui-ci était plus intense qu’avec n’importe quel représentant de la gent masculine. Vis à vis d’une femme, Lou n’avait jamais vraiment eu d’exigence d’âge ou de taille, il lui fallait juste ce petit quelque chose qui la fasse fondre.
Cette petite-là lui aurait parfaitement convenue. Seulement, l’inspectrice y songeait tel un fantasme, histoire de se titiller un peu l’esprit et de faire passer le temps de façon plus amusante. Bien souvent, trop souvent ses fantasmes ne restaient que dans son esprit, son emploi du temps étant bien trop chargé. Même amicalement parlant, Sandrine lui plaisait bien et sa conversation était agréable. Vraiment se dit Lou, c’est dommage que la vie soit si mal faite. De toute façon, rien ne me dit qu’elle aime les filles. À la rigueur j’aimerais mieux qu’elle ne les aime pas, comme ça pas de regret.
Lou partit chercher des cafés. Elles dissertèrent toutes les deux sur leurs vies, la spiritualité, le temps qu’il faisait… enfin le policier arriva. Il était en retard… Bien que navré, on sentait que ça ne lui déplaisait pas que le règlement de l’hôpital exige la présence d’une infirmière telle que Sandrine pour, d’une manière ou d’une autre, « passer la nuit avec lui » pourrait-on dire avec sarcasme. Sandrine accueillit l’homme poliment mais sans chaleur. Lou put ainsi quitter les lieux sans ressentir trop de jalousie.
Pour tout savoir de ce combat sexuel entre le bien et le mal…
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