Profession libertine

La baise peut-elle aider à monter en grade ?

On me prend toujours pour une catin quand je dis que j’ai couché pour réussir…

Peut-être que tu ne devrais pas le dire.

Pas mon genre. Je n’ai rien à cacher.

Tu devrais surtout expliquer ce que tu entends exactement par là. Expliquer que c’est sans rapport avec ce qu’on imagine… les gens peuvent pas deviner.

C’est ce que je fais, qu’est-ce que tu crois ! Seulement, on est dans une société où on te juge à la première phrase, si ce n’est au premier mot, sans prendre le temps d’écouter la suite.

Dès que la phrase est prononcée on ne te laisse pas continuer ?

Des fois oui, des fois non. Ce qui ne change rien : même si on me laisse poursuivre, la personne ne parvient plus à écouter. Elle n’a plus qu’en tête « coucher pour réussir, coucher pour réussir ». Comme si ces mots hypnotisaient.

On croit que tu t’es faite tirer par des patrons et gens d’influence pour être promue !

Alors que ce n’est pas ça du tout… mais vraiment pas. Ce que je veux dire, c’est que le sexe m’apporte tant de bien-être qu’au lendemain d’un très, très bon coup et d’un orgasme fabuleux, je suis dans la disposition idéale pour prendre les bonnes décisions, bien travailler et créer des merveilles.

Dis de cette façon je comprends parfaitement.

Toi ce n’est pas pareil, on se connaît.

Tu devrais ajouter que c’est donc bien ton talent qui t’a permis de te hisser.

Bien sûr ! Mon talent lié au sexe. C’est à partir de là que les gens ne comprennent plus.

Avoir de beaux orgasmes est aussi un talent.

Un talent partagé alors, rien ne se fait sans la complicité et le tact de l’homme.

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