Jeux troublants de silhouettes

Les vacances, une plage déserte en famille… l’occasion pour Chloé d’être nue et de s’admirer

Sur la plage, le blockhaus m’aida à poursuivre l’étude de mon corps. Ma silhouette s’y projetant, je testai une multitude de poses, faisant de moi-même un sujet d’étude. Me levant, m’étirant, marchant au ralenti ou prenant des allures de filles de magazines, je projetais d’innombrables ombres chinoises à la recherche d’harmonie, voyant de quelle façon mieux faire ressortir les jambes, le derrière, le dos ou la silhouette entière. Allongée sur le ventre, je devenais un petit amas de collines formant une belle vallée.

Ah, ce derrière ! Avant j’y voyais un simple coussin pour s’asseoir. J’y voyais désormais une virgule faisant de moi une princesse encore bien plus attirante qu’avant. C’était une nouvelle arme : une fille qui prend conscience de son cul, a fait un grand pas. Une fille qui sait le mettre en valeur, avance à pas de géants, qu’elle le prête ou non.

Je considère l’ensemble de mon corps avec un tout nouveau regard.

Mes gambettes ne sont plus des tiges branlantes et deviennent de vrais membres de chair, gracieux comme des pattes de cigogne. Ma nuque n’est plus cet organe à protéger du soleil, elle se transforme en gouvernail magique, capable de donner un charme inédit à mon regard, selon que ma tête soit baissée, relevée, de profil ou de trois-quarts.

Ma chevelure n’est plus un tas de poils encombrant et devient une splendide vague dont je maîtrise toutes les marées. Ma poitrine, mes hanches, mes épaules… tout prend chair, tout prend forme, tout s’ancre dans la matière. Chaque partie de mon être se met à avoir du sens. Je suis de cette chair fraîche dont raffole la gent masculine, de cette espèce dont les hommes rêvent la nuit.

Clarisse me rejoint et m’imite en rigolant. Je tente de lui expliquer, elle comprend tout de travers. Elle, elle cherche l’angle permettant de faire des difformités au corps, afin de projeter des ombres farfelues sur le blockhaus.

Au final elle me fait rire, je trouve son jeu amusant et c’est moi qui la rejoins. On s’amuse à se faire des ombres avec des popotins de mamas africaines, des cous de girafe, des seins de blondasses platinées, on se transforme en géantes ou en lilliputiennes. « C’est toujours mieux que d’acheter des culottes ou des soutiens-gorges rembourrés, » dit tata en nous voyant faire.


Pour découvrir dès à présent les cinq parties des aventures troublantes de Chloé…

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