Parcours & contact

J’ai toujours aimé écrire, sur un peu tout. Les écrits sulfureux ne sont qu’un de mes domaines, même si c’est sans doute celui que j’exploite le plus. J’explore donc sans cesse un genre littéraire relativement peu populaire… Qui plus est, je le vis sans le moindre tabou, et avec très peu de limites. Ce qui me vaut une certaine censure. Mais comme cette littérature n’est pas ce qui me fait vivre, je peux me permettre la plus totale liberté.

Loin de la boboïtude et du snobisme, je souhaite rester un auteur ouvert à l’autre. Aussi et surtout, je suis preneur de vos retours, positifs ou critiques. Enthousiaste, déçu, circonspect, fasciné, perplexe, blasé, enchanté ? Venez me le dire et échangeons autour de vos ressentis.

Si vous êtes blogueur, journaliste, auteur, éditeur, je suis également ouvert à toute discussion, ainsi qu’aux projets communs. Poursuivant à l’heure actuelle ma route dans l’édition 100 % indépendante, je ne rejette pas l’idée d’être en partie édité par un éditeur papier, voire numérique (ou qui soit à la fois l’un et l’autre). Bien entendu, j’offre mes eBooks en service presse à tout journaliste/blogueur/chroniqueur qui le souhaite.

Qui que vous soyez, pour me contacter : theo.kosma@plume-interdite.com

Personnage, masque et réalité

Dans le monde des écrits érotiques, l’identité de l’auteur est parfois source de fantasmes. Masculin, féminin ? Deux mains derrière l’écran ou davantage ? Personne jeune, âgée, belle, laide ? Certains auteurs ont toujours tout assumé à 100 %, comme notre regrettée Anne Bert.

D’autres se montrent et font jouer leurs charmes sans vraiment dévoiler leur identité ou leur visage. D’autres, enfin, masquent totalement leur apparence au public. C’est mon cas, car ma situation ne me permet pas de faire autrement… Ma profession, ma situation demande de la discrétion.

Le côté un brin mystérieux ne me dérange pas, au contraire. Moi-même en tant que lecteur, je n’ai jamais spécialement aimé connaître le visage, l’identité, le propos des auteurs que j’aime. Un livre se suffit à lui-même ! Certains perçoivent dans ma plume une main féminine, signe que je sais me mettre dans l’esprit d’une héroïne, ce qui pour un auteur est très gratifiant. A moins que certains de mes livres soient écrits à deux ? Qui sait…

Depuis que je fais la connaissance d’autres auteurs, j’ai remarqué deux faits : d’une part une sur-représentation de femmes dans ce genre littéraire, d’autre part un certain nombre vivant le libertinage au-delà de leurs romans et nouvelles, donc dans la réalité. Me concernant, je suis bien moins libertin que dans mes histoires, et même relativement sage (j’ai bien dit relativement 🙂  ).

Je m’inspire par contre beaucoup des autres, tout en aimant m’éloigner du réel. A mon sens, les histoires ne sont jamais faites pour coller parfaitement à la réalité. Un univers romanesque et fictionnel est conçu pour faire appel à l’imaginaire, pour inventer. Autrement, autant se contenter d’écrire des articles journalistiques et de tourner des documentaires. (Encore que… Vous seriez surpris de voir à quel point certains articles et documentaires sont mis en scène).

Mon univers imaginaire et littéraire

Pour tout dire, je suis habitué aux noms de plume car j’en ai plusieurs. Je signe un nom différent pour chaque genre exploité, qui peut être, ou non, littéraire. Pour donner un exemple, lorsque je peins une fresque, je la signe de mon « blaze » d’artiste graphiste. J’écris également des contes modernes et du développement personnel.

Comment aurais-je pu tout signer du même nom ? Tout se serait confondu, mélangé. On « étiquette » l’autre et c’est bien normal, car dans notre ère de surinformation on ne peut faire autrement qu’emprunter des raccourcis.

Moi-même j’ai du mal à voir autrement mes collègues auteurs érotiques, alors que bien souvent ils font bien d’autres choses à côté. Contrairement à ce que l’on pense, il est même rare pour un auteur de vivre d’un seul nom de plume pour un domaine littéraire unique.

Les livres font vivre peu de gens dans le monde, très peu. Bien moins que ce qu’on pourrait croire. Les auteurs laissent parfois entendre le contraire ? N’oubliez jamais. Nous, autrices et auteurs, sommes avant tout un peu des menteurs. C’est presque un peu dans notre ADN.

Mon univers imaginaire est donc…

. Graphique. J’adore l’art moderne, Klimt, Dali, Matisse, le street-art, le cubisme, les arts ancestraux. Je suis également un grand lecteur de B.D., de certains mangas et même certains livres illustrés. De même que j’aime beaucoup la photographie artistique. Pourtant, mes personnages, physiquement parlant, ne sont pas très clairement définis dans mon esprit.

. Littéraire. J’aime tout particulièrement le mélange des genres. S.F., horreur, polar, fantastique… et bien évidemment érotique. Concernant ce dernier domaine, celui qui nous rassemble ici vous et moi, j’aime lorsqu’il est lié à d’autres styles. Humour, journal intime, histoire dans le futur, dans le passé… J’ai du mal avec tout ce qui est très quotidien, réaliste, convenu. Le banal, c’est pour la vie réelle (en partie). Le singulier c’est pour l’imaginaire (en totalité).

D’ailleurs en matière d’érotisme, je suis difficile ! Même les livres que je lis dans le but de réaliser ensuite une interview me plaisent rarement beaucoup (petite confidence inavouable…). Parfois de très belles découvertes, toutefois. C’est sans doute mon côté narcissique : je suis avant tout fan de moi. J’adore avant tout mes propres écrits, je le confesse. Est-ce un défaut ? Peut-être. Il m’arrive même d’avoir du mal à comprendre pourquoi je suis si peu connu !

Nota Bene : à vrai dire, je suis compliqué en tout domaine artistique. Il y a finalement assez peu de romans / films / B.D. / toiles / chansons que j’aime beaucoup. N’y voyez aucune prétention ! Ce n’est en rien du mépris pour qui que ce soit, ce n’est qu’une question de ressenti. J’aurais adoré être un public plus facile, car… eh bien, ma vie aurait été plus facile, tout simplement 🙂

. Varié. J’aime les jeux de société, jeux de rôles. J’aime refaire le monde, la poésie, la musique, les belles architectures. J’aime un peu de tout…

Mon parcours ?

J’ai dirigé, et dirige toujours, des ateliers graphiques et artistiques. J’écris aussi depuis très longtemps. Rédactionnel, scénarios, relecture/réécriture, articles… Parfois des commandes alimentaires, parfois des tâches très plaisantes. Aujourd’hui, je continue à partager mon temps entre travaux personnels et travaux de commandes. Ma plume est assez instinctive et intuitive : une idée est en tête, si elle persiste il faut la coucher sur papier.

Concernant mon parcours d’auteur érotique, tout a commencé par « Chair fraîche sous contrôle », que j’ai sorti en eBook alors que « En attendant d’être grande » n’était pas encore prêt. Une première version est sortie, pas tout à fait aboutie, que l’auteure Anne Bert a accepté de lire, puis a mis en avant. Qu’elle en soit infiniment remerciée. Paix à son âme ! Cette nouvelle s’est ensuite transformée en petit roman, puis « En attendant d’être grande » s’est développé. En collaboration avec une certaine Chloé ? Peut-être…

Des nouvelles au roman, j’écris donc de la littérature, que l’on pourrait nommer « érotique ». Mais ces écrits comportent également des notes de philosophie, de sociologie, de romance, d’humour et de poésie. Si tout cela reste dans le domaine global de l’érotisme, je tiens à porter cet univers au-delà, la thématique étant intimement liée à ce que nous sommes, donc à nos sentiments et ressentis, à ce qui fait vibrer nos âmes.

Ne me donnant aucune limite, j’aime aborder des sujets particulièrement tabous. Âmes chastes et prudes s’abstenir ! Certains lecteurs sont heurtés par certains sujets, et je le comprends.

Je ne souhaite pas verser dans l’érotisme « classique » ou conventionnel, mais au contraire vadrouiller en votre compagnie hors des sentiers battus. De fait, mes histoires s’adressent autant à un public masculin que féminin, ainsi qu’à tous les âges (à partir de la majorité bien entendu).

Quel cadre, quelles frontières donner ? Jusqu’où aller ?

Je crois que la littérature est LE domaine par excellence pour lequel il ne faut jamais s’auto-censurer, où on doit pouvoir se lâcher totalement. Un écrit reste un écrit. Il s’agit de fiction, pas d’opinions ni de manifeste. Il ne s’agit pas non plus « d’appel à » ou « d’incitation à ». D’ailleurs, je suis moi-même souvent en désaccord avec mes personnages.

Bien des nouvelles et romans sont à venir. Lesquels ? Je l’ignore (en partie… en partie seulement), car je me laisse guider par l’inspiration et les évènements. Je ne me permets pas de publier des versions non abouties, donc mes tiroirs informatiques débordent d’histoires encore pas tout à fait achevées. Pour savoir ce qu’il en sera, il vous suffit de vous inscrire à ce blog en me laissant votre eMail. Vous serez informé des prochaines sorties en avant-première, et recevrez gratuitement ma nouvelle « Sexe Boxing ».