Cinq petites histoires complètes tirées de ma série « Dialogues Interdits », unique recueil d’anecdotes sexuelles ne contenant que des dialogues sans aucune narration…
Décision trop émotionnelle
— J’aurais jamais dû prendre un chien aussi baiseur. Si j’avais su !
— Tel chien tel maître ?
— Physiquement non, il est assez laid. Mais les chiennes s’en foutent apparemment.
— Les clébards sont plus intelligents que nous : eux savent regarder la beauté intérieure !
— Ha ha, mais non, tout est question d’odeur… Je sais pas pourquoi il dégage une odeur qui leur fait envie. On peut pas comprendre ça, nous les humains.
— Encore heureux ça ferait de nous des zoophiles.
— En plus il a compris que les maîtres des chiennes voient pas ça d’un bon œil, alors il prend l’habitude de les attraper dans un buisson.
— On verra bientôt des tas de petits chiots au square, fusion entre ton vilain cleb et diverses chiennes.
— Pas mon affaire.
— T’as quand même l’air contrarié.
— A la base
j’avais pris ce chien pour me donner des occasions de drague !
— Faut pas plutôt un bel husky, pour ça ?
— C’est sûrement mieux mais plein de filles sont accros aux chiens, quels qu’ils soient. Celui-là m’a rien coûté, et puis lui tout seul dans une cage à la S.P.A. il faisait trop de peine.
— Qu’est-ce qui cloche alors ?
— Ses penchants sexuels ! Il attire, et est attiré, QUE par les petites chiennes précieuses. Il a des goûts de luxe ! Tu vois le genre ? Des chiè-chiennes à leur mémère, que seules possèdent les vieilles bourgeoises entre soixante et quatre-vingts ans. Je suis pas plus zoophile que gérontophile. Du coup Fixy est le seul à baiser, c’est vraiment trop injuste.
Préparation de rendez-vous
— Comment tu fais pour te préparer à un rendez-vous toi ?
— En général je m’astique.
— Quel que soit le type de rencard ?
— Oui. Un dating, un rendez-vous pro, amical…
Tant que c’est avec une fille c’est le même rituel.
Bien sûr, après a douche puis vêtements propres et classes. Le forfait ne se voit pas, ne se sent pas. Même si mon comportement est plus le même, c’est d’ailleurs le but.
— Tu le fais pour te calmer ?
— Pour ainsi dire. Pour être zen, détendu, apaisé. Pour pas que la fille se dise que j’ai direct envie de lui sauter dessus.
— Certaines pourraient aimer l’idée.
— Une minorité. La plupart, même si ça peut parfois se finir en baise… voire commencer par une baise, préfèrent un garçon calme.
Sentir que le sexe est pas son obsession, sa première idée en tête,
les rassure.
Ça rebute pas mal de minettes de parler de choses et d’autres en devinant que j’ai que des cochonneries en tête. Après astiquage c’est bon. Du coup elle se permet, elle, de commencer à avoir ça en tête ! C’est très stratégique.
— Et faut beaucoup de réglages avant un rendez-vous ?
— Un seul en général. Si besoin est jusqu’à trois mais maxi.
— Et pour un rendez-vous familial ?
— Tout dépend avec qui. Avec une cousine je peux avoir besoin du rituel, oui.
— Mais pour un dating si ça s’achève comme tu l’espérais il te reste encore de quoi bander, baiser et jouir ?
— Oui, heureusement j’ai de la réserve. Et comme ça met plus longtemps à venir, on me pompe allègrement avant. C’est tout bénèf !
Baiser sans biaiser
— Je suis étonnée que t’aies pas laissé notre fille sortir ce soir.
— Je préfère qu’on la surveille un peu quand même !
— Tout ça parce que la nuit dernière elle est rentrée en titubant ? Oui, d’accord. C’était son anniversaire, elle a bu un petit verre, ou deux… Véro était un peu pompette. Bon, c’est pas si grave.
— J’ai pris mes infos. A cette fête y a eu ni alcool ni drogue.
— T’aurais voulu qu’il y en ait ?
— Non ! Seulement… Rentrée en titubant… notre Véro qui refuse de s’asseoir… qui ce matin est bourrée de courbatures… Qu’essaye de nous faire croire que tout ça est à cause d’un peu de champagne… Hem !
— Okay, j’ai saisi sa manigance. Bon, heu… Je suis gênée. Ecoute je sais pas moi. Elle entre dans un nouveau monde.
Est-ce qu’on doit l’empêcher de baiser ?
— Non ! Mais l’empêcher de se faire enculer à répétition et tringler dans tous les sens au point de s’esquinter, oui. Au moins que son corps se repose un peu avant le prochain coup.
Pyjama party
— Mes jumelles veulent inviter des amies pour une « Pyjama party »…
— Il était temps ! Maintenant qu’elles sont ados je dirais presque qu’elles s’y mettent un peu tard.
— Je suis pas enchantée.
— Bah, c’est rien ! Si tu veux que ce soit pas trop le bazar tu limites le nombres d’invitées, c’est tout.
— Je sais pas ce que je dois répondre. J’ai pas encore dit oui !
— Me dis pas qu’elles voudraient inviter des filles ET des garçons ?
— J’y avais pas pensé… peut-être que si ! Ça serait encore pire.
— Pire que quoi ?
— Elles n’ont jamais rien mis pour dormir, ni pyjama ni nuisette, ni même culotte. Qu’est-ce que ça va donner une « Pyjama party »… sans pyjama ?
— Une party tout court ? Pour la partouze tu te fais trop de films. Encore que, ça dépend à quel point elles tiennent de leur mère.
L’erreur
— Ma chérie je sais qu’il y a eu quiproquo hier. Maman pensait que je t’avais emmenée au cours de danse… sans savoir que c’était annulé. J’étais parti, t’étais dans ta chambre… et maman se croyait seule.
— Et quoi ?
— Et il m’a semblé voir une voiture partir de chez nous quand je rentrais. Elle a reçu quelqu’un ?
— Oh, je sais pas trop.
— S’il te plaît je veux la vérité entière. Sans rien d’autre. La vérité toute nue !
— Oui, voilà c’est ça ! Comme maman hier.
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