Quelques épisodes de « Dialogues Interdits », série de petites histoires complètes sulfureuses uniquement constituées de dialogues…
Recrutement discriminatoire
— Faudrait qu’on se renouvelle en magazines X ! Puis aussi qu’on achète de nouvelles vidéos porno. Les actuelles ont un peu trop fait le tour des sites, pas mal de clients les connaissent d’avance.
— On réglera ça à la réunion de lundi.
— Faut faire vite ! De bons produits excitants, pour une banque de sperme c’est la base.
— Tu es mon comptable… Tu connais pas toutes les subtilités de ce type de boîtes ! Le secret n’est pas là, mais dans la fille qui accueille chacun.
— Non… !?
— Oh que si. La nana qui inscrit la personne, tend le flacon puis le récupère doit être jeune, jolie, sexy.
Sa voix doit être suave, douce, enfin faut qu’elle fasse sa salope quoi.
— Le recrutement a pas dû être évident.
— Forcément je pouvais pas l’indiquer dans l’annonce ! Ce serait pas légal. Là j’ai trouvé la perle rare : je la lâche pas et la paye bien. Noémie adore son boulot : elle fait sa cochonne à longueur de temps et y prend plaisir. Oui j’avoue : pour la réussite de l’affaire j’avais besoin d’une perverse !
— Et Noémie sait explicitement comment faire ?
— Oui, j’ai senti une personne de confiance, aussi libre que libérée, et j’ai posé cartes sur tables. Elle était d’accord. La seule difficulté est de traiter tous les clients pareils. Noémie adore les petits bruns ! Faudrait pas que ces derniers soient plus nombreux à revenir que les autres, il nous faut de la variété.
— Ça fonctionne pas avec une fille lambda ? Moins salope qu’elle ?
— C’est moins bon pour la rentabilité. Les clients prennent plus de temps à jouir ! Grâce à Noémie, en général deux minutes et c’est plié. Souvent, le métrage porno n’est même pas enclenché et les magazines sont pas touchés ! Nos concurrents ont une cadence bien plus laborieuse… et leurs magazines s’abîment vite, et leurs écrans chauffent !
— Et Noémie va jamais plus loin ?
— Elle, non.
Exciter les mecs à distance lui suffit, et heureusement !
C’est son job : avoir un comportement de petite pute sans jamais l’être. Une allumeuse, une vraie de vraie.
— Jamais aucun mec pour la harceler, la draguer lourdement, avec insistance ?
— Compliqué d’inviter une nana à boire un verre… à qui t’as donné ton flacon de sperme. Aucun n’ose ! Tant mieux, c’est plus simple ainsi.
— Mais celle d’avant était toute
aussi jolie. Pourquoi t’en être séparé ?
— Celle d’avant, grosse erreur de casting. Ce n’était pas qu’une jolie fille excitante c’était carrément une nympho ! Je m’en suis aperçu car il y avait augmentation du nombre d’échecs à créer des embryons. J’ai demandé des analyses, et il s’avérait que certains spermes n’étaient pas purs : mélangés à de la salive !
Robe très spéciale
— Etrange cette robe que tu m’as prêtée.
— Elle est pas jolie ?
— Si, très. Justement, une vraie robe de princesse. Faite d’une telle manière que ça a l’air compliqué de la mettre et la retirer seule.
— T’as saisi la particularité.
Cela en fait surtout une robe de cul :
la mettre, passe encore. Mais la retirer entièrement sans aucune aide, super dur. Ou alors c’est pas agréable, faut de la souplesse, t’y passes du temps et tu risques même de l’abîmer. Et encore si t’y arrives !
— J’y crois pas ! Tu possèdes une robe ne pouvant s’enlever qu’avec l’aide de quelqu’un d’autre ! Pour avoir un prétexte de le demander à un garçon !
— Testé et approuvé ! Parfois je sors en faisant un peu ma princesse, justement. Une princesse trop distante, trop exigeante. Je finis par rentrer seule, sur le moment ça va puis le lundi matin je suis super nerveuse, irritable, je travaille mal… J’y peux rien pour mon équilibre il me faut minimum une bite à sucer par week-end, assortie d’un orgasme.
— Et si tu tires le mauvais numéro ? Dans tous les sens du termes…
Si le garçon sait pas te faire jouir ?
— Oh pour ça ! Je jouis facilement. Au besoin s’il sait pas faire, moi je sais. Les rares fois où j’ai pas joui, je peux toujours me caresser en le regardant. Moins bien mais suffisant.
— Tu peux jouir même avec une bite en dehors de toi.
— Si besoin est oui ! Et cette robe me motive… Elle ne me laisse plus le choix.
— En tout cas je comprends mieux pourquoi t’as tant insisté pour me prêter cette robe.
— Tu verras, ça va te faire du bien ! Toi qu’es trop sage et pourtant blindée de désirs, tu seras forcée de rentrer chez toi avec un mec.
— Et si décidément je trouve personne et que je suis forcée… de demander à mon vieux voisin ?
— T’as peur de lui ?
— Non, peur de moi. Avec lui ce serait pas raisonnable. Mais un homme qui tire sur le nœud de ta robe, sur sa fermeture éclair… c’est si excitant que si ça se trouve je craquerai, et ça va créer un malaise entre nous. Voire même dans tout l’immeuble. Ce vêtement est un piège !
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