Quelques épisodes de « Dialogues Interdits », série de petites histoires complètes sulfureuses uniquement constituées de dialogues…
Education à refaire
— Alors mamie, je l’ai plutôt bien réussi leur éducation de vacances à nos minettes… non ?
— Oui, bravo ma chérie je ne sais pas comment tu as fait. Question d’âge ?
— Pas seulement. J’ai la trentaine, les cinq cousines ont entre dix-sept et dix-neuf. Pour elles, je suis quelque part entre la bonne copine et la prof.
— Mais tu ES prof.
— UNE prof, pas LEUR prof. Par contre ça se ressent je pense, même en vacances dans ce camping. Tout compte fait c’était une bonne idée de me demander ça.
Au début j’étais pas très chaude, puis je me suis prise au jeu.
Et elles aussi.
— Quelle a été ta technique alors ?
— Pour la plage naturiste ? Pour qu’elles acceptent, qu’elles osent ?
— Oui.
— Tout simple ! Suffit de cibler la plus influenceuse pour finir par la plus influençable. Très curieux, dans leur petit groupe la meneuse semble être Thaïs.
— Qu’est-ce qui t’étonne ?
— En général dans les bandes de filles la plus suivie est la mieux roulée. Là c’est le contraire.
— Oui je sais… Thaïs et ses rondeurs, Thaïs et son visage bouffi et ses grosses lunettes.
— Complexes qu’elle combat en se la jouant… sans complexes.
En mode « Puisque c’est comme ça je me lâche, vous allez voir de quoi elle est capable la grosse ».
— Donc dès le début elles sont pas toutes restées en retrait de la plage avec leurs maillots ?
— Je les ai amenées juste devant la zone que tu voulais, j’ai retiré mes fringues en enjoignant Thaïs à faire comme moi, elle l’a fait… Et les autres ont suivi une à une.
— Quel bonheur ! Elles l’avaient plus fait depuis leurs onze ou douze ans, quelque chose comme ça. Alors que dans la famille on a la tradition du naturisme. Formidable, je tenais tant à ce qu’elles s’y remettent, qu’elles ressentent de nouveau ces sensations.
— Et j’y suis aussi parvenue pour le cours de méditation. Et pour l’atelier art. Tout ce que tu espérais. On a pu remettre les pieds au camping naturiste de leur enfance ! On a pu faire des visites de journée !
— De mieux en mieux.
— Même niveau sexe on a pu se taper un petit délire.
— Hein ? Comment ça.
— Tant qu’à faire j’avais envie qu’elles découvrent le sexe de groupe, je me suis dit que ça aussi ce serait bon pour elles. On a fait comme d’habitude. J’ai commencé avec Thaïs, puis les autres ont suivi une à une.
Le plus délicat était d’être à genoux devant tout le monde,
enfin en petit comité bien sûr à l’abri des regards, elles toutes plus quatre copains, moi pompant un mec avec Thaïs. Heureusement comme toujours : une deuxième a suivi, puis une troisième, et hop, belle petite orgie.
— Est-ce que tu me fais une blague !?!
— Non. Oh mamie t’avais la vingtaine dans les années soixante-dix, t’as tout tenté, tout fait avec les hommes… Je pensais pas du tout que ça te choquerait.
— Mais pourquoi tu as fait ça enfin ?
— Quoi, tu voulais que je leur fasse leur éducation oui ou non ?
Handicapée volontaire
— Pas possible ça. Les mecs s’imaginent que je suis une sado-maso juste parce que j’aime qu’on m’attache les mains. Ou alors ils pensent que ça veut forcément dire que je veux être dominée, me faire tirer les cheveux, mettre à genoux, insulter, tout ça.
— Alors qu’en fait t’aimes pas du tout ?
— C’est selon. J’ai rien contre ! Selon le moment, puis surtout le talent. Tous les mecs sont pas bons pour ça ! Si on me le fait juste parce qu’on s’imagine que c’est ce qu’il faut faire, bof…
— D’où vient ton envie de base alors ?
— Avec tous mes membres à libre disposition
je fais trop de choses au mec, il est dépassé et jouit trop vite.
Que mes mains soient attachées, ça… retarde tout bonnement l’éjaculation.
— Waouh ! Ah oui… Quand on en est à se mettre un handicap sexuel c’est qu’on est un sacré bon coup, aucun doute.
La bienfaitrice
— Tu fais le ménage ?
— Je prépare le terrain…
— Comment ça ?
— Faut que ce matelas soit placé sur des planches qui grincent pas trop.
Que ce soit pas gênant. Il a bougé depuis la dernière fois ! Faut retirer la paille qu’il y a autour, sinon pendant les ébats y a plein de brins qui vont s’incruster, et à la fin chacun va passer un temps fou à se retirer la paille dans les cheveux et sur les poils. Tout ça quoi…
— Tu veux dire qu’un couple va venir faire l’amour dans cette vieille grange ?
— L’amour ou autre chose ! Du sexe en tout cas, oui sûrement.
— Mais c’est un espace qui a été installé par… toi, moi, des copains-copines… avec l’aide des grands bien sûr, à la base ici c’est notre cabane. Que pour nous.
— Faut pas leur en vouloir ! Ici il y a des couples d’ados en vacances avec leurs parents. Difficile de faire du sexe dans la tente ou la caravane familiale. Alors ils vont le faire en journée dans des endroits discrets. Et ils se sont passés le mot : ici, c’est top.
Tu peux baiser sans avoir ensuite le corps marqué.
Même vierge je sais déjà que le faire à même la paille c’est pas dément ! J’ai tenté, seule, en simulant, donc je sais.
— Ils ont pas peur de nous croiser ?
— Ils le font vite fait… quand nous sommes tous au club enfant. Pourquoi tu crois que je suis la seule à venir juste au début des activités ?
— Oui c’est vrai. Y a toujours un moment où je sais plus où tu es.
— Bah maintenant tu sais.
— Chaque jour tu mates ?
— J’adorerais. Mais ils sont si rapides que souvent je loupe ! J’arrive à espionner maxi un jour sur trois, quelque chose comme ça ! Ils pourraient m’attendre : moi, tout de même, leur ange-gardienne ! Leur préparatrice, leur bienfaitrice ! Du coup je me contente de me rouler là où ils ont fait leurs galipettes et de sentir les odeurs. Parfois même il reste des traces fraîches, masculines et féminines, dont je m’enduis le corps, et ensuite je fonce aux douches retirer tout ça. Qu’est-ce que c’est bon ! C’est franchement mieux que la pâte à sel et les parties de loup-garou en tout cas.
Pour en lire beaucoup plus et soutenir mon travail, procurez-vous mes eBooks sur Google Play ou KoboBooks.
– Pour recevoir gratuitement mon eBook « Sex Boxing », c’est par là ! –