Ferme les yeux, laisse-toi respirer doucement

Un passage sombre de mon roman « Chair fraîche sous contrôle », dans lequel deux sœurs sont contraintes de se soumettre à des maîtres-chanteurs.

 

— Vera ? Ecoute-moi et tout se passera bien, d’accord ?

 

Elle plongea ses yeux dans les miens et sembla y trouver refuge. Comme rassurée, elle approuva elle aussi de la tête. Je lui chuchotai :

 

— Pas de panique ! Je suis là. A partir de maintenant tout ira bien. Te raidis pas autant, laisse reposer tous tes muscles. On va prendre le temps. Tu te fais une montagne de trois fois rien, tu vas voir.

 

Je me plaçai derrière ma sœur, l’arrière de sa tête reposant sur mes genoux. Elle ferma les paupières, mes mains sur ses épaules la décrispèrent. Tête, bras, jambes… chaque membre se relâcha l’un après l’autre.

 

— Voilà ! C’est top, Vera. Ferme les yeux et laisse-toi respirer tout doucement. Tu t’es super bien débrouillée quand il t’a embrassé. T’as vu, c’est facile.

Les rapports intimes c’est des choses toutes simples. Qui vont toutes seules.

 

Il eut envie de l’embrasser de nouveau. Les baisers devinrent pleins et entiers, tel l’ado découvrant cet univers lors de sa première boum et ne cessant plus de l’expérimenter. Les bouches et langues semblaient collées, enchevêtrées l’une à l’autre, l’une sur l’autre, l’une dans l’autre, et Nicolas ne pouvait plus s’en détacher.

C’était plus fougueux, et pourtant sans violence, presque avec une forme de tendresse, peut-être, de passion assurément. Je préférais cela. Il fallait que tout soit amené avec naturel, que cela coule de source. Les baisers étaient un chemin simple, efficace, sans doute le meilleur. Ayant saisi que la frénésie ne menait à rien, le garçon s’était calmé et son corps s’était mis à se frotter avec légèreté contre celui de ma sœur… le bassin masculin, sur le côté, allant et venant déjà contre le bassin féminin.

Je savais qu’il voudrait bien vite se servir de nouveau de ses mains…

autant l’y mener dès maintenant, afin de lui apprendre à donner de vraies belles caresses plutôt qu’à peloter ou empoigner.

Je guidai ses mains sur le corps convoité. D’abord des contrées sages, épaules, bras, cou… puis moins sages.

 

— Vas-y, passe tes mains tout doucement… comme ça, c’est bien. Juste poser, et déplacer… c’est suffisant. Pas besoin d’appuyer. Respire sans te presser Vera, reste relax.

 

Nicolas avait inauguré les caresses avec un pénis à son minimum. Ce dernier se balançait dans le vide selon les déplacements du garçon, qui en avait comme oublié, pour l’instant, l’existence. Vera ne pouvait s’empêcher de jeter des coups d’œil sur l’attribut, qu’elle voyait, à vue d’œil, se métamorphoser sous son nez. Un peu plus grande, plus soupçon d’érection, moitié d’érection et enfin érection bien ferme et dressée. Elle regardait l’évolution, effrayée, pourtant sans détourner les yeux.

 

Reins, hanches, cuisses… puis, bien sûr, il voulut diriger ses caresses vers les seins.

Enfin il avait saisi qu’il ne s’agissait pas de pétrir ou malaxer. Ses mains se détachèrent des miennes, devinrent plus subtiles. Il fit le tour, exerça de petits massages, effleura les tétons de la paume puis s’y posa, les titilla du bout des doigts. Mes leçons portaient… Et commençaient, imperceptiblement, à faire de l’effet à Vera. Lorsqu’il descendit plus bas, il eut tout de suite envie d’aller vers l’entrejambe, et je m’arrangeai pour qu’il passe entre le haut des cuisses, et puisse ensuite toucher la vulve sans l’abîmer.

 

— Un endroit très fragile, sacré… il faut le gagner par petites touches… Lui chuchotai-je.

 

(…)

 

Je lui avais fait éviter le clitoris. Vera m’ayant toujours tout dit, je savais qu’elle aimait se caresser en cet endroit, étant elle aussi clitoridienne. Durant la nuit, il arrivait même que je l’entende se donner du plaisir. Si nécessaire, nous irions jusqu’à explorer ce point… pourvu que les gestes actuels soient suffisants. Suffisants pour faire venir en elle son lubrifiant naturel, et en quantité. Ainsi, elle conserverait pour elle ce petit centimètre carré inexploré.

 

Le garçon vit que la tête de Vera remuait selon ce qu’il lui faisait.

Il en fut enchanté, décida de poursuivre avec minutie, en vérifiant constamment l’effet produit. C’était une avancée : il la considérait. Elle, ses sensations, ses ressentis. Ni lui ni elle n’avait, je pense, encore bien conscience de « plaisir féminin » à proprement parler. Ma sœur, à ce moment précis, aurait sans doute décrit cela comme des « sensations bizarres ». Même pas par honte de prononcer le mot, non : elle ne l’avait pas à l’esprit. Nicolas la considérait, oui. Pas comme une fine fleur à épargner… Au contraire, il était résolu plus que jamais. Vera était passée du statut de « salope à défoncer » à « jeune fille à explorer », ce qui était déjà énorme.

 

Je me fendais régulièrement de paroles rassurantes envers ma petite sœur. Ma voix la réconfortait, on aurait dit qu’elle se concentrait dessus pour mieux encaisser ce qu’elle subissait. L’érection se maintenait : le garçon ne cherchait plus à rien cacher, trop sous le charme des courbes de sa petite victime.

Il prit l’initiative de faire jongler ses caresses entre le vagin et les seins…

et parfois ce qu’il croyait être le clitoris, en réalité jamais tout à fait dessus. Les caresses étaient trop sexuelles à mon goût : pour que Vera s’humidifie pour de vrai, il fallait honorer tout son corps. Reprenant les mains du garçon, je lui fis faire de longues et larges caresses, parcourant autant le dessus du corps que les côtés… pieds, mollets, cuisses, entrejambe, hanches, puis le ventre, les seins, le cou, les épaules… « tu vois comme c’est mieux… continue comme ça, sans te presser ».

Il suivit ma directive, et se montra plus doué que prévu. Dès qu’il constata les réactions de Vera, il ne se contenta plus de reproduire mécaniquement mes gestes. Chaque main devint indépendante de l’autre… l’une était au cou pendant que la seconde passait entre les cuisses, la première passait entre les seins et la deuxième s’affairait au ventre… il passa même parfois sur le visage et les cheveux.

Il varia également les pressions, paume tantôt posée, tantôt effleurant… et les vitesses.

Le tout formait une sorte de valse improvisée, certes loin d’être celle d’un expert, suffisante pour mettre une novice dans tous ses états. Ma petite sœur soufflait, tressautait, tandis que le pénis se balançait de plus belle dans le vide et qu’elle continuait de le regarder du coin de l’œil.

 

— Anas… Anastasia ! Mais qu’est-ce que tu lui fais faire ?!

— Eeeh tout va bien sœurette, pourquoi tu t’angoisses ?

 

Laisse ton corps réagir comme il veut, c’est parfait.

 

— Tu… tu comprends pas ça va finir par me faire… à l’intérieur de moi ça…

— Bien sûr Vera ! C’est le but, c’est ce qu’il faut !

Ton corps a besoin d’être préparé. Relâche tout, comme ça l’intérieur ça pourra s’humidifier.

Si ! C’est essentiel !

— Pourquoi…

— Chhht… je te dis, fais-moi confiance. Ecoute-moi, et arrête de chercher à te contrôler.

 


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