Désir d’orgie

Un groupe d’ados décide de s’éloigner discrètement des parents pour organiser quelque chose d’aussi excitant que compromettant…

Quelques épisodes de « Dialogues Interdits », ma série de petites histoires sulfureuses uniquement constituées de dialogues, sans aucune narration ni didascalie…

 

Belle idée… parasitée

 

— C’était vraiment ennuyeux… Et j’étais là pour accompagner les parents, un peu comme les autres de mon âge.

— Vous étiez un gros groupe d’ados ?

— Oh, c’était une sorte de communauté d’été assez grande… Pas énorme non plus. On devait être une petite douzaine de la même tranche d’âge. Août, dans la cambrousse, loin de tout. Toute la journée des ateliers new age. Méditation transcendantale, étude des vies antérieures, des tonnes d’idioties que seules les seventies pouvaient inventer. Chant harmonique avec accompagnement à la harpe, communication avec les animaux et les végétaux. Rien qui m’intéressait, ni moi ni mes copains-copines.

— Mais justement vous étiez une bande de copains-copines ! Ensemble !

— Avec rien à faire de toute la journée !

— Vous aviez pas des envies de baise ?

— On n’osait pas plus que ça, je saurais même pas te dire pourquoi. La présence des parents jamais loin, un tue-l’amour sans doute ? On cherchait surtout une solution contre l’ennui, on allait pas non plus faire ça du soir au matin. Jusqu’au moment où j’ai eu une idée : une orgie !

— Sexuelle ?

— Bien évidemment. Tous ensemble, à douze, au même endroit, tous et toutes les uns sur les autres ! Alors ça, oui ça allait être amusant. Et durer longtemps, avec des tas de configurations possibles. Je l’ai proposé presque un peu timidement, tu me diras proposer timidement un plan pareil tient de l’oxymore, et tout le monde a dit oui.

Je voyais déjà les yeux qui pétillaient ! Suffisait juste d’oser demander !

Qu’est-ce que ça allait être chouette.

— Oui mais… où ? Quand ?

— Au lac, tôt le matin. Pour une fois on avait une raison de se lever tôt ! A l’heure où tout le monde dort, sauf ceux de l’éveil harmonieux chanté, de l’autre côté du domaine. Loin de nous… Il pourrait même y avoir des hurlements orgasmiques qu’ils entendraient pas, d’autant que le sens du vent jouait pour nous. Et qu’une nuée d’oiseaux s’était installée pas loin en piaillant. C’était comme si la nature elle-même voulait nous aider !

— Personne d’autre venait au lac ?

— L’après-midi oui, jamais le matin. Et on était dans la zone du lac la moins visitée. Rendez-vous la mini plage de galets. A six heures pétantes tout le monde présent, pas un retard, et tout le monde de se regarder en silence, gêné. Y avait pas de temps à perdre : j’ai fait valser mes fringues et ai dit à tout le monde de faire pareil.

Je me suis mise à genoux en demandant que deux ou trois garçons viennent autour de moi.

Pour enclencher la machine ! Et… quand c’est lancé c’est lancé. En un rien de temps ça démarrait.

— C’était bien ?

— Ça aurait pu… Ça aurait dû ! Sauf qu’on a entendu du bruit. Une maman avec ses pots en fer, venue les remplir au lac. Balang, balang ! On l’entendait arriver de loin, heureusement. Putain, pile ce jour-là. D’habitude elle le faisait jamais à cette heure !

— Mais si la commu était new age…

— Ça voulait pas dire non plus tolérante à ce point, surtout pour nos âges. Et quand bien même, on voulait garder ça secret. J’ai dit à trois copines « Vite, allongées sur le dos, on va faire style qu’on bronze ! ». Deux-trois copains-copines sont allés à l’eau. Deux-trois autres se sont précipités sous la douche froide de plein air, l’eau froide gommant les érections, et les derniers se sont assis en tailleur en faisant genre on discute.

— Jolie coordination ! Beaux réflexes !

— Incroyable non ? En un claquement de doigts chacun s’était trouvé un alibi simple et naturel.

— Oui mais… Tout le monde était tout nu. Non ?

— Oui.

— Réaction de la maman ?

— Surprise bien entendu. Agréablement surprise en fait. En ce domaine la nudité était pas interdite, c’était même assez courant. RIEN n’était interdit dans l’absolu. A ses yeux on faisait que profiter du soleil matinal et de l’eau, avec naturel. Elle a trouvé l’idée magnifique, et est allée le dire. Oh qu’est-ce que nous étions mignons, et sans complexes ! Oh comme c’était charmant ! Ils ont décrété que la jeunesse avait ouvert la voie : celle de la nudité en commun.

Dès lors tout le monde est resté à poil du soir au matin.

Des vieux, des seins flasques, de vieilles bites toutes fripées…

— Ça vous a refroidi ?

— Et pas qu’un peu. On voulait être différents ! Sauf que pour pas nous trahir on a bien été forcés de suivre l’exemple que « nous » avions donné. Résultat, chaque ado a eu sous ses yeux toute la marchandise qu’il avait loupé, et qu’il pourrait pas avoir.

— Et si vous aviez assumé ? Elle aurait vu votre début de partouze, si ça se trouve là encore la maman aurait trouvé que c’était une bonne idée et serait allée le proposer à la commu.

— Possible. Juste, comprends qu’aucun ado avait envie de voir ses parents faire du sexe avec d’autres.

 

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Micro pénien

 

— Oh Seigneur ça me reprend. Faut absolument que j’arrête de tenir mon micro comme ça.

— Quoi comme ça.

— Comme on tient une bite.

— Qu’est-ce que tu crois ?

Bien des chanteuses ont percé en mettant de petits sous-entendus sexuels dans leur mise en scène…

— J’aimerais bien percer autrement.

— Après il est normal d’avoir un micro devant les lèvres, et il est normal de le tenir, même accroché au trépied. C’est un effet ultra classique, que tout le monde fait !

— Sauf que moi inconsciemment je finis toujours par faire en sorte que le micro soit dressé vers le haut, en diagonal, avec ma bouche juste un peu en dessous comme pour m’apprêter, à genoux, à lécher un pénis en érection de la base jusqu’au gland. Et c’est ce qui me permet d’être en extase quand je chante, et donc de chanter mieux…

— Alors accepte-toi telle que tu es voyons !

 

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Candide mamie

 

— Lya est super contente ! Elle m’a dit « décidément j’ai la mamie la plus géniale du monde ».

— Et elle a raison. Je SUIS la mamie la plus géniale du monde.

— Par contre entre toi et moi,

j’aurais bien aimé que tu lui offres une robe un peu moins courte.

Autant au-dessus des genoux, là quand même…

— C’est parce que j’ai remarqué un petit défaut qu’elle a, quand elle se prépare à sortir… Elle met souvent la robe comme ça, sans rien d’autre. Sans culotte je veux dire. Je lui ai dit plusieurs fois qu’il faut en mettre une. Tu lui dis aussi. Et malgré tout elle oublie. Je me dis : avec ça au moins quand elle fera son petit rituel de se mirer en pied, devant le grand miroir avant de partir, elle remarquera qu’il lui en faut absolument une.

— T’es une mamie géniale mais une mamie bien naïve. T’as pas compris que ça allait être tout le contraire ?

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