Une jeune adolescente tient le stand de la fédération naturiste, à un salon touristique. Mais pourquoi semble-t-elle si excitée ?

Quelques épisodes de « Dialogues Interdits », ma série de petites histoires sulfureuses uniquement constituées de dialogues, sans aucune narration ni didascalie…

 

Vraie-fausse militante

— Je pensais que tu t’ennuierais ici. En fait ça a l’air de te plaire.

— Je te le dis entre toi et moi puisque t’es ma meilleure copine : je prends mon pied.

— Ici, en aidant à tenir le stand de la fédération naturiste, au salon Vacances écolos ?

— Oui.

— Eh bah… chapeau. Comprends pas comment tu fais.

— T’en as aucune petite idée ?

— Non.

— Franchement ! Quand même ! Imagine tous les gens qui passent. C’est le week-end, des milliers de personnes qui me regardent. Car ils peuvent pas s’empêcher de zyeuter le stand ET de me regarder moi. Y a pas énormément d’ados de mon âge, d’accord. Mais il y en a. Puis y a des familles, des couples, de jeunes adultes.

— Et ça te fait quoi qu’on te regarde ?

— Je sais trop ce qui se passe dans la tête des hommes. Et même des garçons d’ailleurs, car les mouflets de dix ou douze ans sont pas en reste.

— Tu veux dire que ça les fait suer, rien qu’à savoir que t’es naturiste ?

Ils te regardent en t’imaginant nue ?

— J’ai aucun doute. Je le vois dans leurs yeux !

— Faut dire, aujourd’hui t’es sacrément bien roulée.

— Les parents, les vieux qui tiennent le stand avec moi, tout le monde me prend pour une militante. Une naturiste authentique et tout.

— Et tu l’es pas ?

— Dans leur vision des choses si, je suppose. Dans l’image que je renvoie !

— D’autant que tu fais partie des jeunes filles tout juste majeures qui respectent beaucoup la règle de la nudité. Contrairement aux autres ados qui sont souvent de plus en plus réticents.

— Et tu sais de quoi tu parles !

— Bah oui, moi j’étais tout le temps à poil jusqu’à mes dix ans. Non, un peu plus. Douze peut-être ? Puis

en quelques mois la libido a explosé, et mon corps s’est super développé.

Comme pour toi. C’était dingue, comme si on était passées d’un coup de l’état d’enfants à celui de femmes ! Ou presque.

— On a réagi différemment. Pour toi et la plupart des autres filles, ça a été l’occasion de devenir un peu pudiques. Pour moi ça a été l’occasion de me mettre en avant plus que jamais. Mes parents s’en rendaient pas compte mais… je ne vivais plus nue : je montrais mon corps !

— Je doute pas que la fédération ait été ravie que t’acceptes d’aider à tenir le stand. Avec toi les brochures se sont sans doute jamais autant distribuées !

— La fédé tente d’avoir une image populaire. Jeune, cool. Avec des familles, de jeunes parents, des jeunes couples, des ados… Alors qu’en fait la structure est vieillissante ! Là où on séjourne toi et moi c’est okay, car c’est un grand centre.

— Oui, on est toute une belle bande d’ados. Avec dans le lot bien moins de vrais naturistes qu’avant. Ça fait râler les vieux, du coup ça nous amuse encore plus. On provoque… Nous et nos paréos couvrant tout le corps, nos serviettes autour de la taille…

— Et moi toute nue !

— D’où le fait qu’on te prenne pour une militante.

— Réputation décuplée depuis que je suis à ce stand. D’habitude les seuls à s’y coller sont des gens du troisième âge. Au point qu’ils se demandaient s’ils n’allaient pas payer une jeune fille bien roulée, non naturiste. Ça a fait polémique. Et puis j’ai passé la tête par là et ai dit que moi j’étais d’accord. J’ai même été interviewée par un journaliste, et un autre a pris rendez-vous pour tout à l’heure.

— La star !

— La fédé sera contente, j’ai tenu le discours politique attendu. Rapport à la nature, respect de soi et de l’autre, rapport sain et naturel au corps et blablabla et toutes ces bêtises.

— T’y crois pas du tout alors ?

— Assez peu. Mais j’aurais pas pu dire autre chose. Faut que j’assure nos arrières ! Et nos derrières. Si je révélais que nos séjours sont surtout l’occasion de joyeuses parties de baise tous et toutes les uns sur les autres… l’image de la fédé en prendrait un sacré coup.

— Eh oui ! Entre le discours et la réalité…

— En attendant je suis bonne communicante avec les visiteurs, je t’assure. Les mecs les plus jeunes et mignons qui passent, je sais leur donner envie de venir. Ça prépare nos vacances ! J’en ai marre de toujours coucher avec les mêmes copains, au centre. Tu verras ! Cet été sera différent, je nous amène de la chair fraîche…

 

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Strip-tease forcé

 

— C’est vrai que t’es une déshabilleuse de mecs ?

— En fait, j’ai du mal avec ceux qui respectent pas le règlement. Nous sommes dans un centre naturiste, tout le monde doit être nu. JE suis nue. Entièrement, et quasi tout le temps. Ça me gêne quand un garçon, qui d’ailleurs en général me drague, garde t-shirt et jogging.

— Je comprends. Le règlement est devenu trop laxiste !

— Alors moi j’ai trouvé la solution : jouer sur la galanterie !

Galanterie intéressée, peut-être ! Galanterie tout de même.

Je choisis un mec sympa mais trop textile à mon goût. Un soir on se balade, je suis nue, lui non, il me mate… Soudain j’ai froid, je grelotte.

— Et là il se sent forcé de te proposer son futal et son t-shirt.

— Exactement. Et en général ça a pour effet de le décoincer, par la suite il est nu bien plus souvent.

— Ce ne serait pas surtout le plaisir d’être habillée face à un mâle nu, tard le soir en se baladant juste lui et toi ?

— Chhhht…

 

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De la difficulté du sexe à la papa

 

— Tu sais, si chaque soir tu continues à m’enculer ou me jouir dans la bouche on pourra jamais faire d’enfant. Je sais pas si on t’a expliqué…

— Je sais… Mais j’adore ces pratiques, ça me calme tellement après le boulot ! Faut me comprendre.

— Si t’es même pas prêt à ce sacrifice…

— Pardon. Oui, tu as raison. Je pense qu’à moi !

— Conservons les pratiques ! Juste, gardons un minimum de sexe à la papa. Suffit de changer l’ordre !

— Et c’est quoi ça le sexe « à la papa » ?

— On fait exactement l’inverse que dans un film X.

Au lieu de me baiser puis te retirer avant éjaculation pour jouir en branlette sur mon visage, on fait branlette et pipe jusqu’à quasi jouissance, et juste avant tu me pénètres pour jouir au fond de moi. Tu verras ! Rembobinons en arrière, c’est ça la solution. Pense un peu plus à ces millions de spermatozoïdes recherchant désespérément un ovule à féconder.

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