Clichés sages… en apparence – Suite et fin

Qui, de la mère ou de la fille, est le plus attirée par cet homme ? Qui a à la fois une image d’amant et de père protecteur…

 

Suite et fin d’un épisode de « Dialogues Interdits », ma série de petites histoires sulfureuses uniquement constituées de dialogues, sans aucune narration ni didascalie…

 

— Et c’est là que Liam a proposé… presque timidement l’idée de reconstituer une famille, en apparence, juste pour la séance. Publicité mensongère !
— En un sens.
— Alors on t’a trouvé un « mari », donc un « papa » pour moi. On m’a trouvé une « grande soeur ». Pour une séance à quatre en train de faire notre marché, en prenant notre petit-dèj’ au mobil-home, à la piscine, tout ça.
— La complicité était bonne ! Ces deux personnes on les connaissait depuis longtemps.
— Oui, et on a joué le jeu. Moi de mon côté cet homme me plaisait. Beau, costaud, séduisant ! Alors comme j’étais sa « fille » j’en ai profité pour me coller pas mal à lui… et me mettre le plus près de lui possible. Avec parfois le visage proche de sa teub : lui

il tentait de marquer la distance mais j’étais rapide et perverse.

Cette fois j’avais du mal à respecter toutes les consignes de Liam !
— Tu étais clairement sortie de toute innocence.
— J’étais chaude, mais chaude !
— Je sais. Tes tétons pointent sur toutes les photos.
— Mince.
— Sois tranquille. Moi je le sais parce que je suis ta mère, je te connais par cœur. Même ton regard te trahissait.
— Ça t’a pas inquiété ?
— Le faux papa était pas un pervers. La petite perverse c’était toi !
— Eh ! Et toi alors. T’as pas aimé jouer le faux couple ?
— Si. Toute compte fait à moi aussi il me plaisait bien cet homme-là !
— Sauf que toi t’y avais accès et pas moi.
— Vraiment ? Tu as su ?
— Non, c’était une façon de dire qu’avec les hommes t’avais des droits que moi j’avais pas encore. Que veux-tu dire, ce shooting vous a rapproché ?
— Beaucoup.

— Alors vraiment ? Vous avez baisé ensemble par la suite ?

— Heu… oui. Plusieurs fois. Alors qu’on se connaissait depuis des années et que c’était jamais arrivé avant !
— Et ça a pas abouti sur une histoire d’amour ?
— Pas loin.
— Donc à peu de choses près la fiction se transformait en réalité ?
— Oui, d’autant que l’adolescente était sa fille.
— Dommage ! J’aurais bien voulu.
— Un beau-père qui t’attire, je ne sais pas si ça aurait été très sain.
— Pour le sexe je suis toujours allée vers des garçons de mon âge. J’aurais rien tenté ! Je me serais contentée d’écouter vos baises en me doigtant.
— Bon alors je regrette pas de pas m’être maquée avec lui. Quant à toi et le sexe… ça a démarré l’été d’après non ?
— C’est au camping naturiste que j’ai eu mes premières fois, et pas qu’avec un seul garçon. Tant qu’à faire ! Ça y est enfin

toutes ces bites et ces couilles que je zyeutais depuis des années je les avais sous le nez !

Et pas que sous le nez. Depuis, chaque année je retrouve des copains qui pour la plupart sont devenus des amants. Ou des copains de baise. Et pour la traditionnelle séance photo pour la brochure, Liam m’a confié que ça lui servait.
— Heu… comment ça ?
— Il m’a dit qu’il aimait nous prendre en photo après le sexe. Les filles surtout.
— Comment il sait.
— Dans nos yeux ! Et il m’a donné des preuves. Oui, il repérait bel et bien quand on venait de se faire sauter les copines et moi. Liam dit qu’il n’y a rien de mieux pour la brochure : jamais on avait fait d’aussi beaux sourires, regards, avec les yeux qui brillent et le corps détendu.
— Les amants sont doués alors.
— On jouit facilement aussi !
— Décidément Liam est un très bon photographe. Tu penses refaire encore des photos cet été ?
— Je suppose ! Maintenant je l’aide à recruter des modèles. Forcément je peux plus faire partie du quota de gamines ! J’ai convaincu des petites de participer. L’été dernier on a participé ensemble, elles jouaient mes sœurs, me faisaient plein de câlins. J’envie leur innocence… Comme moi à leur âge, elles oublient leur nudité.
— Ça ne t’arrive plus jamais ?
— Parfois quand je suis avec toi ! Parfois je redeviens la petite « Eve » que tu as conçue. Et puis soudain, le regard d’un copain sur mon corps… et je me souviens que j’ai croqué dans la pomme du serpent.
— Un copain d’enfance ?

Qui passe ses étés à te voir nue ? Voire te baise ? Il te mate encore ?

— Ça je crois que c’est LE truc dont les garçons se lassent jamais. Ils sont comme ça ! J’ai du mal à comprendre… Moi je regarde pas leur teub mille fois de suite.
— Cent fois alors ?
— Quelques fois, et ensuite si mon intérêt perdure faut que je la goûte et qu’elle me visite…
— Avec tout ça tu te mets nue moins souvent. Depuis que tu associes le fait de se déshabiller à celui de faire du sexe ?

— Sans doute… Ma nudité est un peu devenue un message… 

Si j’ai envie de séduire, qu’on me regarde, qu’on m’admire… Ou si j’ai pas envie. Quant aux garçons, bien sûr ça crée une concurrence bienveillante entre eux, mais surtout leur but est de me retransformer en Eve de temps en temps : de détourner suffisamment bien mon attention pour que j’oublie de remette un vêtement dès sortie de l’eau. Je ne suis pas difficile, il suffit qu’il fasse mine de ne plus me mater pendant un moment.

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