Aucune raison de ne pas vivre nue si maman l’autorise et qu’on est chez soi. Mais avec les copains et le voisinage, rien n’est si simple.
Quelques épisodes de « Dialogues Interdits », ma série de petites histoires sulfureuses uniquement constituées de dialogues, sans aucune narration ni didascalie…
Pancarte fort explicite
— Tiens, t’as retiré ton écriteau !
— Quel écriteau ?
— La grande feuille scotchée devant la porte d’entrée, où t’avais écrit au feutre « attention maison naturiste ».
— Merci de me l’avoir autorisé maman.
— Oh y avait pas de raison, ça casse pas trois pattes à un canard. Mais donc… pourquoi tu l’as enlevée ?
— Au final ça faisait un peu trop jaser.
— Et c’était pas le but ?
— Pas autant.
— Ça s’agglutine trop autour du jardin, à tenter de mater ?
— Les palissades sont trop hautes et trop serrées, puis même, la piscine et l’étendue d’herbe sont trop cachés par nos arbres. Surtout j’ai l’impression que tous les garçons de mon âge du quartier… et aussi des plus jeunes, et des plus vieux, rêvent de s’y faire inviter.
— C’est parce que t’as déjà invité quelques copains au… « spectacle ».
— Et des cousins, oui.
— Tout le monde l’a su très vite, j’imagine.
— J’imagine.
— Pour les cousins, de toute façon ils sont habitués à être nus dans le jardin avec toi depuis tout petits.
— Sauf qu’ils grandissent. Je te jure qu’aujourd’hui ça leur fait tout drôle.
— A mon avis, surtout parce que leurs copains arrêtent pas de leur en parler. Ils vivaient ça au naturel et le regard des autres a tout changé.
— Je saurais pas dire. Peut-être !
Quand mes trois cousins repartent ils ont de ces yeux ! Comme s’ils m’avaient baisée.
— Et c’est ce que les autres croient ?!
— Tout dépend de ce qu’ils racontent. Est-ce qu’ils laissent entendre n’importe quoi pour se faire mousser ? Qu’est-ce que tu en penses.
— Je dirais que c’est pas leur genre.
— Je dirais pareil. En tout cas j’espère !
— Moi j’ai l’impression que c’est surtout parce qu’ils ont passé un moment magique avec toi. Que l’eau, les jeux, le soleil… ta nudité, la leur… ça les a juste exaltés.
— Si c’est juste ça, ça me va.
— Mais entre toi et moi ma chérie… t’aimes quand même bien allumer un peu les mecs, non ?
— Pas mes cousins. En tout cas pas pour le moment. Si jamais ils ont le sentiment de se faire allumer je te jure maman c’est pas ma volonté !
Après, ma libido se développe de jour en jour…
Parfois je commence à avoir envie de les bousculer, me frotter à eux, les toucher davantage pendant nos jeux… On verra bien.
— On verra bien… jusqu’où ça ira ?
— Oui.
— J’aimerais beaucoup que… ça n’aille pas trop loin non plus.
— Je suis beaucoup moins salope que tu le penses. Je te parle de petits jeux sensuels, se toucher un peu, se faire un massage du dos, être contre eux… Pas non plus des VRAIS trucs sexuels, loin de là.
— Revenons-en à cette fausse pancarte que tu as retiré.
— Les copains du quartier arrêtent pas de venir toquer à la porte quand ils entendent les bruits de piscine. Sous n’importe quel prétexte. Parfois même juste pour la blague, j’ouvre la porte et y a personne. A force j’irai plus du tout ouvrir, ou alors je te laisserai toujours y aller à ma place.
Franchement qu’est-ce qu’ils croient, que je vais ouvrir toute nue ?
— Non. Ce qu’ils adorent c’est t’apercevoir enveloppée d’un paréo couvrant et opaque mais très léger et tout juste attaché. C’est te savoir nue en dessous, et savoir que tu étais toute nue juste avant d’ouvrir, et que tu le seras de nouveau juste après.
— Heu… On est toujours nus sous ses tissus, je suis pas une exception.
— Ils prennent ce qu’il y a à prendre ! Ils prennent ce que tu leur offres…
— Ils auraient davantage… s’ils étaient un peu plus courageux ! Un copain que j’aime bien peut tout à fait me voir à la piscine… s’il accepte de se baigner et bronzer lui aussi sans maillot. Bien peu osent. Les rares qui ont osé sont repartis ravis. C’est pour ça que j’avais scotché cette feuille à la base, pour rappeler la règle. Qu’aucun garçon s’imagine qu’il serait invité à s’asseoir, habillé, avec du coca et un sachet de pop-corn pour admirer le spectacle… Non mais !
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Langage peu éducatif
— Chérie, quand on fait une pause sexe en journée faut qu’on arrête de dire qu’on va classer des documents.
— Eh ! Je vais quand même pas dire à notre fille « sois sage et nous dérange pas, papa doit m’éjaculer dans la bouche puis me faire jouir par l’anus ».
— Ne lui disons rien ! Ou alors juste qu’on est occupés.
— Aussi on pourrait se retenir quand elle est sous notre toit.
— Que veux-tu, une fois que j’ai joui je me sens mieux pour bosser l’après-midi. Et toi aussi. Quelque part nos baises assurent le train de vie familial.
— C’est sûr…
— N’empêche, ça finit par la troubler. Hier notre petite avait invité un copain, ils ont joué ensemble à classer des documents. Et hop, petit jeu de pantomime où on fait mine de ranger des papiers. Quand je suis entré dans sa chambre elle est devenue toute rouge, comme s’ils faisaient quelque chose de sulfureux…
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Concours inégal
— T’as l’air déçue par le spectacle ! Moi pourtant j’aime bien…
— Evidemment la situation est marrante ! Toutes les deux planquées, accroupies derrière ce grillage… Vue sur les douches collectives des garçons, et en plus uniquement sur le bas, sans possibilité de les voir plus haut que le ventre.
— Comme si le destin nous faisait un clin d’œil, repérant en nous les deux petites cochonnes !
Moi je sais pourquoi tu tires un peu la tronche. Parce que depuis tout à l’heure je parviens à repérer les mecs de la promo avec qui j’ai couché, rien qu’en matant le bas. Et toi non !
— Alors que je me suis sûrement farcie plus de ces types que toi.
— Oh pour ça aucun doute ! Est-ce qu’au moins quand je t’en désigne un tu me crois ?
— Bien sûr ! D’ailleurs une fois que tu le dis ça me semble évident.
— Tu t’es faite au moins sauter par tous les hommes qui m’ont sautée alors ?
— Minimum.
— Signe que t’es trop impulsive et pas assez attentive ! Dès que t’es avec le mec tu te mets tout de suite sa bite dans la bouche, la chatte ou le cul. Sans même prendre le temps d’admirer l’engin, de le caresser tendrement et tout !
— J’avoue. Et y a plus inavouable encore :
je ne sais vraiment reconnaître les teubs de mes amants qu’en érection.
Un sexe mou ne m’intéresse pas, d’ailleurs j’ai presque pas le temps d’en voir.
— T’as beau être bandante et tout faire pour l’être, tu me feras pas croire qu’il y a pas un seul moment, avant, ou après, où ça redevient mou !
— Avant ? Je sors l’engin que lorsqu’il est prêt à exploser dans le slibar tellement il étouffe. Après ? Heu… je me sauve. Si je baise avec des garçons je passe rarement la nuit avec. Un jour peut-être pour celui qui saura me le faire toute la nuit. Ou dont je serais amoureuse, qui sait ?
— Et s’endormir enlacés l’un contre l’autre ? Et le petit cunni du matin ? Et le sperme à avaler en guise de petit-dèj’ ?
— Tu vois ? A chacune sa façon d’être une coquine.
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