Pour Chloé, prendre des bains avec le fils des voisins est l’occasion de découvrir le corps de l’autre… sans limite particulière.
Extrait de « En attendant d’être grande », ma saga littéraire contant l’existence sulfureuse de Chloé, de sa naissance à son âge adulte.
Les parents me renvoient chez Julius de temps à autre. Je n’en avais plus envie, pas le choix, obligation parentale. Son obsession pour les fessées a disparu, ouf ! Tout du moins il ne m’en parle plus. Certains soirs, sa maman nous remet ensemble pour le bain, quoique plus rarement. A nos âges peu d’enfants le font encore, surtout entre une fille et un garçon n’étant pas frère et sœur. En plus, le copain est mon aîné… il fêtera bientôt ses dix ans !
Somme toute le revoir n’est pas si mal, un copain de jeux est toujours bon à prendre, surtout dans un bain. On fait les gamins,
jouant l’innocence pour ne pas que la maman trouve à y redire.
On joue en fait moins qu’auparavant et on se regarde davantage, et très peu dans les yeux. Au début, Julius mate du coin de l’œil. Je lui dis de regarder franchement et tant qu’il veut, que ça ne me dérange pas.
N’osant lui confier qu’au contraire ça me flatte, voire que ça m’excite. En échange, il me laisse l’étudier aussi. Cela occasionne moins de rires et d’éclaboussures, plus de silences et de chuchotements. J’adore observer Julius. Son sexe passe maintenant par des états très différents, jusqu’à peut-être tripler de taille. C’est fou ! Je trouve ça joli, en tout cas loin d’être déplaisant.
Ce n’est plus du tout un minuscule bout de chair qui pendouille mais
un petit bâton se dressant telle une plante, droit comme un soldat, fière, défiant la loi d’attraction.
Je sais à présent comment s’appelle ce phénomène, et connaît aussi sa cause. Ça me trouble : serait-il émoustillé par ma présence ? Voilà qui est à la fois valorisant et gênant. Il faut dire que si ça lui arrive un peu n’importe quand, lorsque je touche ça se maintient plus longtemps. Bien sûr, je le fais avec son consentement.
Le geste doit être discret et sous-marin, quand la mousse recouvre la surface de l’eau, la maman pouvant entrer n’importe quand pour fouiller dans l’armoire à médicaments. D’ailleurs, ça lui arrive très souvent ces temps-ci. Je m’y suis mise comme ça, sans un mot. Un effleurement « accidentel », puis un autre moins fortuit, et enfin de vraies petites caresses.
Je ne sais pas trop ce que ça lui fait, son regard est étrange. En fait, son regard en redemande, à chaque fois et de plus en plus. Sa nouvelle obsession est cette fois partagée, même si le geste ne m’est jamais rendu et que j’en suis un peu froissée. C’est le souci avec ce garçon, tout est toujours à sens unique. Et s’il ne m’est pas antipathique, je le fais avec lui par manque de choix.
Fascinés toutefois par cette nouvelle expérience, nous devenons moins prudents.
Mes deux mains sur lui, je caresse lentement, tout doucement.
Devinant qu’il s’agit de la partie la plus fragile et sensible du corps, ma délicatesse est extrême. Entre simple curieuse et donneuse de plaisir, je découvre la peau du prépuce, le gland, la verge en toute sa longueur, les testicules.
Aucun véritable va-et-vient, on ne peut dire que je « l’astique » à proprement parler. De toute manière, lui ne connaissant rien d’autre, je ne peux être que sa déesse. Julius ferme les paupières, je crois l’entendre respirer plus fort, son pouls s’accélère. Comme si le battement partait du cœur pour arriver jusqu’au zizi… Ma main est joueuse, baladeuse, impudique, et mon intérieur n’en est pas chaud pour autant. Je le fais par curiosité, pour l’expérience, pour le plaisir que me procure son plaisir…
Ce n’est pas encore tout à fait sexuel, sans doute parce qu’au fond ce garçon ne me plaît pas tant que cela non plus. Néanmoins, sa bouille est fantastique. Quand je le lui fais, il a cet adorable air de petit ange, comme tout droit tombé du ciel… Son visage s’illumine, c’est beau, on lui donnerait le bon dieu sans confession ni concession. Suis-je douée pour de bon ?
Ou bien pataude comme tout, mais unique masturbatrice donc portée aux nues ?
Son air étant angélique et non diabolique je doute que ce soit un péché, consciente d’être toutefois dans l’interdit, dans ce qui ferait glousser les copines et ricaner les copains. On y revient dès qu’on peut, je m’améliore, expérimente, en fais un véritable objet d’études. Comment un si petit membre (quoi qu’en dise Julius) peut-il autant m’accaparer ? Peut-être car je l’ai vu grandir.
Dans mon esprit, je ne nomme encore presque rien : tout est trop poétique pour faire intervenir la science. A force, c’est comme si ce pénis était ma propriété. Je détecte les gestes qu’il préfère, ses endroits favoris… Tous les garçons sont-ils pareils ou chacun a-t-il ses préférences ? Il faudra en tester d’autres… Je voudrais que Julius aime parce que c’est moi qui le lui fais.
Pas dupe, je me doute que si une autre fille lui proposait il accepterait, peut-être aimerait davantage, qui sait. Et pour ma part, j’aurais aussi pu le faire à un autre copain de baignoire, si autre il y avait eu. Nous sommes presque dans un échange cordial de bons procédés. Echange très délicat… Je dois rester concentrée du début à la fin.
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