Elle revient au camping naturiste avec sa mère. Mais tout a changé : elle n’est plus la même. Vraiment plus du tout… Car un nouvel élément est désormais à prendre en compte : la libido.
Quelques épisodes de « Dialogues Interdits », ma série de petites histoires sulfureuses uniquement constituées de dialogues, sans aucune narration ni didascalie…
Imparable astuce
— Je t’assure maman ! Je suis pas une exhibitionniste, seulement une lente.
— Pourtant, se mettre toute nue est pas quelque chose de très compliqué à faire. Surtout dans un camping naturiste où c’est parfaitement naturel, accepté. Voire même un peu obligatoire.
— Pas compliqué ? Pour toi non ! Mais moi tu vois quand on est arrivées ici, c’était le choc. J’avais jamais vu de gens nus de tout sexe, tout âge, à se balader, bronzer, nager… Je sais ! J’étais déjà au parfum, et d’accord.
— Qu’est-ce qu’il y avait de si différent par rapport à ce que tu avais imaginé ?
— Je saurais pas dire ! Quoi qu’on imagine c’est toujours différent.
— Tu dis ça alors qu’on est déjà venues toi et moi.
— Ça compte pas, j’étais trop petite ! J’ai jamais eu conscience d’être nue, ni que les autres l’étaient. Aujourd’hui… C’est pas parce que je suis pas encore en âge de faire l’amour que je suis toujours asexuée.
— Impressionnée par les sexes d’hommes ?
— Non, je m’en fiche ! Impressionnée par les sexes de garçons. Les trop jeunes ou les trop vieux, je les regarde pas. Mes yeux se fixaient pas mal sur ceux de mon âge. Les bites, les couilles… puis les culs ! J’ai de qui tenir je dirais.
— Hem ! Tu étais si gênée que ça ?
— Un mélange ! A la fois gênée, intimidée… et attirée.
— Donc il a fallu que tu t’habitues.
— Et le temps que je sois habituée et que je me déshabille enfin, c’était déjà la fraîcheur du soir et tout le monde s’était rhabillé.
— Résultat : dans la journée la seule vêtue, le soir la seule toute nue.
— T’as élevé ta fille au grand air, depuis que je sais marcher je gambade à poil dans la prairie comme une poule qui caquette, sans coq ceci dit, à n’importe quelle heure et en toute saison. Encore plus efficace qu’un entraînement militaire ! Donc même toute fine, je suis pas du tout frileuse. Bien moins que des tas de naturistes purs et durs !
— J’espère que ça nous a pas donné mauvaise réputation.
— Tu rigoles ? En journée tout le monde m’a matée. Les garçons de mon âge espérant que je me dévête. J’en ai été très surprise : je pensais vraiment que l’idée d’une fille en tenue d’Eve les indifférait totalement. Et le soir forcément… ils m’ont matée bien plus encore. Dès le lendemain matin j’avais au moins une dizaine de copains, tous à me tourner autour. Au point que j’ai eu un peu de mal à me faire des copines au début vu qu’il y avait quelques jalousies. Alors si c’était à refaire je referais tout pareil. C’est arrivé par accident mais j’ai trouvé une technique terrible. Tu devrais essayer !
— Moi pas besoin ma chérie, les hommes viennent d’eux-mêmes me draguer, quelle que soit ma tenue.
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Anticipation éducative
— Etonnant ces travaux que tu as voulu faire, pour la nouvelle chambre de Wendy… Je veux parler de la porte !
— Belle, non ?
— Très jolie. J’aurais jamais pensé que tu ferais faire une vieille porte à l’ancienne toute en bois, par un artisan.
— Bien obligé.
— Pourquoi ?
— Les portes modernes n’ont aucune serrure, ou bien des serrures par lesquelles on ne peut rien voir. Dans quelques années,
il faudra pourtant bien que Mina puisse un peu espionner sa grande sœur en train de baiser,
ça me semble important pour son éducation sexuelle. Alors j’ai tout étudié pour. La taille de la serrure, sa hauteur, un parquet qui grince pas, un lit qui grince tout juste assez pour que Mina comprenne quand ça démarre, et bien entendu l’emplacement du plumard.
— C’est pas une blague ? T’as vraiment mis tout ça en place ?
— Il faut bien. Quand j’étais petite ça m’a tellement aidé de pouvoir observer ma sœur tant que je voulais !
— T’as pas du tout fait ça pour notre chambre à nous.
— Ah non alors ! Que Mina puisse nous observer nous, ce serait pas moral.
— Dans l’absolu, quitte à choisir j’aimerais autant. On fait l’amour plutôt sagement toi et moi.
Alors que Wendy va devenir une sacrée cochonne je dirais.
Si Mina espionne des plans à trois, des sodomies et des éjaculations faciales…
— Ecoute, que veux-tu c’est la vie ! Elle verra ce qu’elle verra, elle en fera ce qu’elle en fera. Moi j’ai pas toujours été sage… Telle mère telles filles.
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Fermeté de chair
— Mon truc, ce sont les seins fermes. Bien jeunes et bien droits. J’y peux rien, au plumard, n’importe quel autre type de poitrine met à mal le fougueux soldat que je suis !
— Il te faut pas grand-chose pour débander…
— N’empêche, dès que j’ai ça j’assure à fond !
— Tu devrais faire comme sur les sites de rencontres chaudes. Tu sais, une annonce avec description technique, comme pour acheter un nouvel ordinateur. « Souhaite partenaire entre 1M60 et 1M80, 59 et 70 kilos, seins bien ronds et fermes, vérification préalable, palpation nécessaire ».
— Si seulement c’était possible !
— Ça l’est, non ?
— Moins qu’on le pense. Les hommes postant cela, hum… Je pourrais imprimer une telle demande, l’enfermer dans une bouteille et la jeter dans l’océan que mes chances de succès seraient les mêmes. A mon avis, ceux qui mettent ces annonces le font par désespoir.
— En ce cas, suffit de vérifier après le premier patin.
Si la belle est pas farouche, tu pelotes un peu et tu vois ce qu’il en est.
— Suffisant pour s’assurer du minimum. Pas une garantie non plus.
— Ou alors tu cibles selon l’âge ?
— J’ai déjà eu affaire à une étudiante aux seins tombants, et à une quadra à la poitrine au top. Et sans chirurgie ! Si c’est un peu flasque, je m’en rends seulement compte au moment de la baise. Flirt, puis espace clos, préliminaires, je la déshabille… et au moment de passer à l’horizontal les seins disparaissent ! Au lieu de rester fièrement dressés, les voilà écrasés par la loi de la gravité. Et quand ensuite mon torse les touche c’est encore pire.
— Et tu fais quoi alors. Tu t’en vas ?
— Je suis pas non plus un mufle. Je me contente de la tirer sans trop de conviction.
— En ce cas une seule solution : l’andromaque. Toi allongé sur le dos, la fille te chevauchant. L’astuce par excellence pour vous rajeunir de vingt ans n’importe quelle nana !
— La seule vraie solution serait la navette spatiale dans une capsule antigravité.
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