Deux soeurs aux moeurs très libérées content à Chloé le quotidien de leur communauté. Qui accueille souvent de nouvelles personnes…
Extrait de ma saga littéraire « En attendant d’être grande », ou le journal intime d’une aventurière de sa naissance à son âge adulte…
– Les plus coincés du maillot généralement, c’est les fils et filles de bobos. Leurs parents croient qu’ils les ont élevés à l’ouverture et la tolérance, alors que c’est tout le contraire ! Les enfants d’ouvriers ont pas du tout autant de mal.
– Et comment tu fais pour qu’ils se sentent mieux, ceux qui sont gênés ? Demandai-je à peine innocemment.
– Avec nous, les pas habitués s’habituent vite. On a nos méthodes.
Suffit qu’il fasse chaud et que je les invite à une douche commune.
Quand ça hésite, je désigne un petit de cinq ans et je demande au nouveau ou à la nouvelle s’il veut bien lui laver les cheveux. Là ils craquent presque tous, y’a l’instinct maternel ou paternel qui joue. Les petits sont mes complices, ils adorent qu’on leur fasse ça.
– Y’a pas que ça, dit Jeannette. Des fois c’est aussi le garçon qu’est tout halluciné à l’idée de se doucher à côté d’une fille toute nue. Ça c’est un coup que j’ai pas mal fait, et toi aussi.
– Bah on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, rétorqua la grande sœur.
Rires.
– Au final y’a de tout, reprit Stéphanie. Pour ceux qui méritent un traitement de cheval, je les invite à faire la course jusqu’à la piscine, comme ça on plonge et ils restent à l’aise sans avoir l’impression de se montrer. Des fois ça se fait pas du premier coup, des fois y’a des rechutes. Plus rarement, c’est arrivé qu’il y en ait l’un ou l’autre qui se cloisonne dans sa tente et obtienne de ses parents de repartir dès le lendemain.
– Alors là, faut être maso ! M’écriai-je.
– Des fois la pression du passé est trop forte. Y’a aussi les grands ados quasi-adultes, avec eux parfois c’est plus dur, car ces messieurs-dames nous voient comme des gamines. Du coup ils font tout le contraire de ce que vous faites, et on obtient l’inverse de ce qu’on voulait. La prochaine fois qu’on en voit un, faudra qu’on se douche en maillot, si ça se trouve c’est là qu’ils se déshabilleront.
Jeannette quitta un instant la pièce pour ramener les vêtements. Stéphanie en profita pour me dire tout bas :
– Pour les cas désespérés des grands ados,
y’a une ou deux filles ici qui des fois leur font tomber le slip et les guérissent de leurs complexes vite fait avec d’autres méthodes, si tu vois ce que je veux dire.
– Elle le… déshabille elle-même ?
– Et lui fait comprendre qu’il est beau, qu’il n’y a pas de quoi complexer… Elle lui fait comprendre à sa manière, quoi. Le lendemain matin le garçon a un sourire jusqu’aux oreilles et se re-sape plus jusqu’à la fin du séjour.
Je ris de nouveau, aussi complice qu’elle. Qu’elle me confie cela me fait plaisir : je suis à peine plus âgée que sa petite sœur et Stéphanie me considère avec autant de déférence qu’une grande de son âge.
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