Une femme a trouvé la bonne attitude à avoir pour que tout le monde accepte de se déshabiller dans ce domaine nudiste…
Un épisode de « Dialogues Interdits », ma série de petites histoires sulfureuses uniquement constituées de dialogues, sans aucune narration ni didascalie…
Méthode infaillible
— Fatima je la connais depuis que je viens dans ce domaine naturiste. C’est un peu la maman de tous les enfants, super gentille et avec une autorité naturelle.
— La responsable du club enfants c’est ça ?
— Oui, depuis si longtemps ! Je crois que son physique y est pas pour rien : elle est… très enrobée. Comme si après sa grossesse le ventre avait plus jamais dégonflé !
— J’ai remarqué. Les mouflets s’entendent souvent bien avec les grosses. Une dinosaure du naturisme, en mode veille école je parie.
— Et pas qu’un peu. Elle a pas les habitudes des nouvelles générations, qui semblent s’installer un peu plus chaque été.
— Ah oui, tous ces jeunes qui se déshabillent qu’à moitié…
Ou alors entièrement mais pas bien souvent.
— Voilà. Pour Fatima le domaine exige qu’on soit nu dès que le temps le permet, donc à peu près tout le temps. On la voit absolument jamais avec un vêtement, même tard dans la fraîcheur de la nuit, ou à l’aube dans la rosée du matin. Un OVNI cette nana ! D’autant qu’en milieu nat’, une reubeu c’est rarissime.
— Facile ! Pardon hein… Les gros et grosses portent sur eux un manteau de graisse, en permanence.
— Facile ou non, la Fatima a trouvé sa petite solution bien à elle contre la « textilisation », comme elle dit. L’espace du club enfants elle en a fait SON royaume. Son espace à elle, comme si dès le seuil franchi nous étions ses sujets.
— Et elle la princesse ?
— Pire ! La reine.
— Donc elle vous forçait à vous déshabiller.
— C’est plus subtil que ça. A l’entrée du club elle a installé une étagère. Pour qu’on y mette ses vêtements. C’est drôle : comme un vestiaire ! Comme pour aller prendre une douche ou un bain.
— Aussi simple qu’efficace ?
— Faut croire que les concepts les plus basiques sont les meilleurs. En général elle a besoin de rien dire. Si besoin est, elle rappelle la règle, et parfois justifie en disant qu’ici on se salie souvent en faisant des jeux d’eau, de la cuisine, des sculptures en terre…
— Et dans les rares cas où y a un ou une rebelle elle fait tout pour que l’activité du jour soit salissante au max du max ?
— Tout à fait son genre ! Après, j’ai même pas souvenir que qui que ce soit ait contesté son autorité. Pas même Ruby, la copine que je m’étais faite cet été-là.
— L’histoire que tu voulais me raconter !
— Oui et non. On peut pas dire qu’il y ait vraiment d’histoire ! Juste,
Ruby était néo-naturiste. Elle était là avec sa maman, fraîchement divorcée.
— Qui soudain a envie d’essayer des tas de trucs. Je vois le style.
— D’ailleurs Ruby la soupçonnait d’avoir couché avec pas mal d’hommes au cours de cet été. Bref… Mère et fille très complices, Ruby partante pour la suivre, malgré des appréhensions. Pas du tout comme moi, élevée dans la culture du nu dès la maternelle.
— Avec des marques toutes blanches de maillot sur le corps des deux plantes ?
— Non, car elles ont démarré l’été ici, avant d’avoir bronzé. C’est heureux car y a rien de plus laid.
— Et vous étiez adolescentes, c’est ça ?
— Pas en pleine adolescence. Plutôt dans l’entrée. Tout juste encore l’âge du club enfants, en trichant un peu, pas encore l’âge de sucer de la bite.
— Des formes ?
— Elle plus que moi.
Carrément bien roulée la copine ! Et… tu penses bien, elle s’est faite mater.
— Ce qui l’a incitée à… se vêtir ou se dévêtir ? Ça pourrait être autant l’un que l’autre.
— Ça la gênait, et en même temps je la sentais flattée. Amusée, aussi. Dans les brochures, et les reportages qu’elles avaient vus avant, le discours était : chez les naturistes on se regarde que dans les yeux. Ruby me disait qu’elle devait avoir trois pairs de yeux en plus, une au derrière, une aux seins et une au minou. Au final elle portait souvent une chemisette, et un paréo pour le bas, dès qu’on n’était plus à la piscine.
— Jusqu’au moment où tu l’as emmenée au club enfants.
— Je voulais voir ce que ça donnerait. Eh bien faut croire que la voix de Fatima est hypnotique. Elle a juste eu à nous dire « les filles vous pensez à poser les habits sur l’étagère ? ». Ruby s’est exécutée comme un robot, en même temps que moi. Les garçons autour étaient surpris et… enchantés. Et en fait Ruby a aimé ! En cet espace c’était la règle, du coup c’est comme si elle en profitait. Décomplexée et déculpabilisée par l’obligation !
Comme si en dehors elle avait l’impression d’être une allumeuse lorsqu’elle était nue.
— Normal qu’elle ait du mal à être à l’aise ! Quand t’es entourée de voyeurs tu te sens exhibitionniste malgré toi.
— Avec ce mélange d’aimer être observée tout en étant gênée.
— Normal encore ! C’est vieux comme le monde. D’autant que c’est pas du tout pareil d’être matée dans la rue en robe et matée toute nue. Et pas pareil d’être juste nue au sortir de la douche, ou en tout moment de la journée. On a beau dire que le naturisme est naturel, c’est tout de même assez spécial. Et puis aussi… devait y avoir des regards de garçons qui lui plaisaient, et d’autres pas du tout.
— Un sacré casse-tête hein ? Au club enfants tout était plus simple pour la jolie Ruby. Son bronzage intégral se dessinait davantage… la rendait de plus en plus belle, quasi d’heure en heure. Même les activités retiraient rien à sa sensualité naturelle, qui s’exprimait qu’elle le veuille ou non.
— Comment ça ?
— Mine de rien les ateliers étaient salissants ! Pour cuisiner un gâteau au chocolat par exemple c’était un jeu de massacre, on s’en mettait partout. En faisant exprès ou sans faire exprès. D’autant que Fatima nous laissait faire. Et puis les jeux d’eau, la terre glaise, la colle, la peinture… On allait jusqu’à se rouler dans l’herbe, se faire des shampoings de sable ou s’enduire de boue. Ici on se mettait toujours dans un état pas possible. Qu’est-ce que c’était drôle, qu’est-ce que c’était bon.
Oui, ça aussi c’était sensuel !
Tout ce que tu rêvais de faire comme bêtises salissantes tout au long de l’année, en ce séjour et cet endroit tu pouvais tant que tu voulais. C’était même comme encouragé par la maîtresse des lieux.
— Là aussi les garçons aimaient voir ?
— Oh que oui. Une belle fille qui s’enduit le corps de différentes matières c’est le top. Et qui d’ailleurs se laisse faire si on veut l’enduire. Souvent ça finissait en bataille de boue, de peinture ou de chantilly. A chaque fois je me disais « c’est pas possible, Fatima va vraiment nous laisser faire » ? Et oui, elle nous laissait faire. Voire participait. Sa technique personnelle pour nous éduquer au naturisme !
— Vos parents laissaient faire aussi ?
— Imagine l’avantage d’avoir une paix royale, de pouvoir boire des coups, baiser en pleine journée, aller se balader, échanger avec d’autres couples… De toute façon à la fin du temps de club c’était douche collective pour tout le monde.
— Donc grâce à ta copine le club avait encore plus de succès.
— C’est ça. A présent, les quelques copains en mode « pas pour nous, trop bébé » s’y ruaient. A ses côtés ils auraient joué à chat, ou à la poupée, ou même aux Playmobils si elle avait voulu.
— Sans la moindre jalousie de ta part ?
— Je m’en faisais pas. En toute modestie je connaissais ma valeur ! Moi aussi j’étais une jolie fille, avec du charme.
Je savais que ma libido se développerait en même temps que mon corps,
que j’aurai plein de beaux mecs à disposition. Pour l’heure je m’en tamponnais : j’avais encore aucun véritable désir sexuel. Logique d’ailleurs. Toute façon moi j’étais à poil du matin au soir, face à eux chaque été depuis des années, je ne cultivais pas la rareté comme Ruby.
— Et c’était compliqué de tout faire partir à la douche ?
— Tout dépend de la matière. Parfois on se frottait le dos les uns les autres pour tout faire partir ! A la limite du jeu sexuel. En tout cas clairement sensuel.
— Vous alliez au club tous les jours ?
— Finalement oui, et on aurait eu tort de se priver. Parfois une petite partie de l’aprèm’, parfois tout l’aprèm’. Les garçons, eux du coup, venaient chaque jour du début à la fin. Pour être au rendez-vous ! Ç’aurait été trop grillé de se précipiter au club dès que Ruby approchait. Remarque c’est ce qu’un ou deux copains faisaient je crois.
— Y a dû y avoir un sacré paquet de créations !
— Plus ou moins. Pas tant que ça, tant les créations étaient des prétextes ! Parfois on cherchait même pas tellement à peindre ou sculpter, tant qu’on s’en foutait sur le corps ça nous allait. Et quand création il y avait c’était pas bien fameux.
— Fatima devait pas être dupe.
— Bien sûr que non. Tout semblait aller bien pour elle.
— Tout ça, à la base, grâce à une simple petite étagère en bois.
— Qui a fait tache d’huile. La direction a vu l’efficacité, et a installé des étagères de plein air en d’autres endroits du camping. C’est un peu devenu la marque de fabrique ! Qui sait si d’autres campings naturistes copieront pas. Car ça marche assez bien.
— Donc : été super excitant pour Ruby et toi, sans avoir rien fait.
— Exact. Excitation platonique ! Tout le contraire de certains adultes.
— Beaucoup de baise entre eux tu penses ?
— Je ne pense pas : je sais. Peut-être aussi quelques ados ? Grâce à Fatima… et nous. Poser ses fringues sur une étagère, s’éclipser, revenir… Et puis un peu comme nous : de la peinture sur corps, des créations avec de la boue, de la terre… Ils étaient pervers, et nous aussi nous l’étions. Chacun à sa manière… Chacun à sa façon !
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