Un épisode de « Dialogues Interdits », série de petites histoires complètes sulfureuses uniquement constituées de dialogues…
— T’as remarqué comment ils te testent les mecs en ce moment ?
— Quoi, qu’est-ce qu’ils testent au juste…
— L’état de tes seins. Moi j’ai clairement vu leur petit jeu.
— Et qu’est-ce qu’ils ont mes seins ? Oui par rapport à l’été dernier ils ont enfin atteint leur maturité, et tant mieux. Ils sont beaux, ils plaisent. Je le sais, je l’ai remarqué ! Surtout ici, dans notre camping naturiste familial tu penses bien que j’ai l’occasion d’être fière de mon corps du lever au coucher.
— Oui. Maman est ravie. Elle avait peur qu’avec le développement de ton corps tu fasses comme beaucoup d’ados nudistes : que tu deviennes bien plus pudique, que tu te mettes presque plus jamais nue, ou alors juste à la piscine. Résultat : c’est l’inverse.
— Bien sûr. J’ai vu les copines en mode « maintenant que j’ai un beau corps je le cache ». Je trouve ça… absurde mais à un point ! Genre, gamines avec un corps sans intérêt elles restent tout le temps à poil, et là maintenant qu’elles ont un corps qui fascine, elles le montrent plus.
— Peut-être pour juste le montrer dans l’intimité à un heureux élu. Ou quelques-uns…
— Même pas sûr. Puis même ! On a que quelques semaines de naturisme par an autant en profiter à fond, au moins pour se montrer !
— Concernant les copines, elles changent aussi… dans l’autre sens, depuis peu. Si si ! A force de te voir… Ou plutôt, à force de regarder les autres te regarder, elles sont jalouses.
Et se déshabillent plus souvent qu’au début du séjour.
— Tant mieux. Ou tant pis. Dommage peut-être ? A la rigueur, n’avoir aucune concurrence m’aurait pas dérangée. Pour en revenir à nos moutons, c’est quoi alors ce fameux « test » ?
— C’est du fait qu’ils te regardent de près. Enfin, pas d’aussi près qu’ils voudraient, surtout si c’était le cas ils feraient bien plus que juste regarder.
— Tu crois ? Entre le fantasme et ce qu’on est vraiment capable de faire, tu sais…
— Tu penses que pas seul serait capable de te pénétrer ?
— Heu… Sans doute que si ? Tout dépend comment. Pas certaine qu’ils seraient hyper doués.
— Enfin bref, ils te matent jusqu’au plus petit détail que le regard le permet. Et les copains ont remarqué une poitrine particulièrement… expressive. Assez souvent elle gonfle, et tes tétons semblent durs comme de l’acier, pointent comme des flèches.
— Et du coup ?
— Ils testent différentes configurations. Deux garçons à la fois pour pas que ça fasse louche. Qui viennent te parler. Sans regarder ta poitrine, là encore pour pas se faire griller. Un troisième copain pas loin, limite planqué, préposé à l’observation de seins. Qui leur révèle ensuite si les tétons ont pointé et durci ou non en leur présence. Chaque jour ils changent de configuration, pour déterminer qui t’excite et qui t’excite pas.
— Il a de sacrés bons yeux le planqué. Mes seins sont pas si gros.
— Souvent il est très près. Juste t’y prêtes pas attention.
— Attends. Si je me trompe pas ils me font souvent le coup le matin. Non ? Quand il fait frais. Autrement dit lorsque mes tétons pointent à cause de… la fraîcheur et l’humidité matinale ! Mais Seigneur qu’ils sont cons, leur jeu est faussé dès le départ !
— Peut-être qu’ils sont en train de s’en rendre compte. Ils testent de plus en plus souvent l’après-midi.
— Bon d’accord. Seulement, s’ils savaient ce qu’est une ado en plein développement de libido ils comprendraient que même là c’est pas fiable. Moi j’ai des images sexuelles qui me traversent l’esprit un peu n’importe quand, sans que le garçon devant moi y soit pour quelque chose. D’ailleurs, entre nous, les copains qui me parlent m’ennuient souvent un peu. Alors je les laisse parler, j’écoute pas trop, et automatiquement des images me passent par l’esprit.
— Sexuelles ?
— Ça va de soi. Plus possible de faire le vide comme avant ! Ça vient tout seul, un peu tout le temps.
— Les mettant en scène eux ?
— Ça dépend. Parfois oui, parfois non. En général un mélange du garçon qui me parle avec un homme du camping plus une star que j’aime bien.
En dehors du fantasme ça n’a aucun sens !
Et ça ne veut pas dire du tout que le mec qui me parle me plaît. A la limite c’est même le contraire, si je durcis c’est signe que je l’écoute pas des masses.
— Donc tu fantasmes entre autres sur lui juste parce qu’il est là ? Car l’occasion fait le larron ?
— Bof, oui…
— Ça s’arrêtera où ? Plus tard tu coucheras avec le premier venu ?
— Mais non voyons…
— En tout cas c’est très drôle ce que tu me racontes. J’aime beaucoup !
— Eh dis, s’ils étaient plus malins ils verraient tout de suite que mon préféré c’est Samuel.
— Ah ? Bah je dois pas être si maline non plus alors, car je pensais pas. Et à quoi c’est censé se voir ?
— Au fait que je suis pas non plus nue tout le temps.
T’as pas remarqué ? Quand on est ensemble, à chaque fois qu’il est nu je suis vêtue. Dès qu’il est habillé, je suis nue ! A propos de jeu, c’est notre petit jeu à nous deux. Implicite… On s’en est pas donné les règles, on a rien fomenté : ça s’est installé naturellement.
— Qu’est-ce que t’aimes là-dedans ?
— Je trouve le contraste super excitant. Là pour le coup je suis toute dure et frissonnante juste par rapport à lui, et pas pour la fraîcheur du matin ou une image à la con qui me passerait par la tête.
— T’as aucune image qui te vient en tête… le concernant ?
— Jamais sur le coup : je profite du moment, de la réalité. Les images viennent ensuite… sous les draps.
— Et lui, il reste de marbre ?
— Bien sûr que non.
— Je me souviens pas du tout l’avoir vu bander.
— Pas assez observatrice ! Il est trop réducteur de dire qu’un sexe de garçon c’est soit tout dressé soit tout flagada. Il y a un tas d’états intermédiaires. Qui sont acceptables en public, même en camping naturiste. Parfois à peine perceptibles. Par exemple, ça peut s’allonger jusqu’à un certain point sans durcir, tout en pointant vers le bas. Regarde-le davantage la prochaine fois qu’il sera près de moi !
Les garçons lisent difficilement dans nos seins, nous on lit plus facilement dans leurs queues.
Certains copains ont un soupçon de début d’érection, par exemple, rien qu’en regardant. D’autres c’est quand on joue à des jeux où on court et où on se frôle les uns les autres. D’autres c’est le défi, quand ils sont en mode compétition. Et Samuel, c’est moi !
— Faut absolument que je me taille un regard de lynx comme le tien. « Montre-moi comment tu bandes je te dirai qui tu es ». J’adore ! Coache-moi !
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