Se changer entre amies…

Après avoir entendu de nombreux détails sur le sexe, Chloé souhaite faire partager sa passion très coquine à sa bande de copines…

 

Extrait de « En attendant d’être grande », ma saga littéraire contant l’existence sulfureuse de Chloé, de sa naissance à son âge adulte.

 

Pétard ! J’en restai bouche bée. Soudain, j’avais comme l’impression de n’avoir jamais rien vécu. Le pire est que je n’avais même pas tout compris. Une fois de plus, un tout nouveau monde s’ouvrait à moi. Ce qu’elle venait de me dire, je n’y aurais tout bonnement jamais songé.

Les actes décrits semblaient follement excitants, subversifs, et propres à amener des plaisirs fous.

Déjà les mots s’embrouillaient dans mon esprit. Langue… frotter… doigt… à cheval sur… sur ? Allongée, cunnigus, pénétrer, que sais-je. Jamais je ne parviendrai à me souvenir. Si j’avais osé, je lui aurais fait tout répété, aurais posé mille questions et pris des notes.

Nouvelle séance avec Charlotte. Mes idées qui épataient une communauté baba fonctionnent moins dans le monde réel. Ravalant ma fierté, il n’y a plus qu’à se taire et apprendre.

On se remit à parler de sujets moins sages : j’avais fait en sorte de me changer près de la fenêtre, où j’aperçus un regard de garçon. Charlotte tira le rideau, arguant que j’étais tête en l’air. Bérénice, pas dupe, souligna « cherche pas, elle l’a fait exprès ». Je le reconnus sans peine, elles m’interrogèrent.

— J’admets, j’adore. Je pratique l’effeuillage raffiné. Une forme d’art ! C’est comme ça qu’on devient une vraie fille.

— Alors qu’en vacances tu passes ton temps à poil ?

S’étonna Bérénice.

— Je suis pas naturiste militante. Je suis contente qu’on porte des habits, sans ça tous ces jeux existeraient pas. Ce serait si fade !

— Je connais, avoua Sophia. J’avais à peine un âge à deux chiffres. Un matin pour la douche, j’avais oublié les habits de rechange. Je suis sortie en chercher comme ça, heu, sans rien quoi, le voisin d’en face m’a vue, puis mon oncle qui était chez nous ce week-end. Sur le coup j’ai pas tilté. C’est après, je me suis demandé : pourquoi on m’a regardée comme ça ? Bouche ouverte du voisin, sourcils froncés de tonton… Je comprenais pas. Une jeune fille, d’accord…

Mais moi j’avais encore aucun poil, aucune poitrine.

— A poil et sans poil ! Dès qu’on a passé la maternelle on est une adulte en devenir, dis-je. Et avec ou sans seins, une fille dans ton genre a un corps parfait, tout fin, harmonieux… Y a forcément de quoi faire loucher… ou froncer les sourcils.

— Quelques jours plus tard j’ai refait le test, juste sur les fils du voisin. Juste pour voir. Ça a encore mieux marché.

— Juste pour voir, oui et non.

— Je l’ai plus refait du tout ensuite. Les pauvres, ils sont restés des jours à la fenêtre en espérant un deuxième passage. Toi Chloé à ma place t’aurais « oublié » tes habits de rechange sept jours sur sept.

— Rappelez-vous le coup du trophée d’or ou de carton.

Se montrer, faut que ce soit rare… Inattendu ! Là et seulement là ça devient intéressant.

A ta place oui j’aurais joué avec eux, mais bien plus subtilement qu’en me dévoilant chaque jour.

— Je préfère qu’on fasse pas ça dans ma chambre en tout cas.

— Ma pauvre Charlotte aux pommes ! Tes rideaux on voit au travers. A certaines heures on voit tout je pense. Je serais pas étonnée que certains garçons connaissent ton intimité depuis des années.

Elle devint rouge comme une pivoine, puis assura qu’elle ferait encore bien plus gaffe. Quant à Sophia, elle m’avait montré que mes histoires n’étaient pas si originales. Si elle aussi avait enclenché un début de jeu avec des garçons à la fenêtre, des tas de filles devaient le faire à travers le pays. Qu’importe, c’est la façon dont on vit cela qui rend le moment unique.

 

…autre extrait de En attendant d’être grande…

 

L’heure était venue de confier ce qui était arrivé en haut de cette satanée corde. C’était le moment ou jamais… Je pris mon courage à deux mains et racontai, ne pouvant m’empêcher de le faire à voix basse. Les copines m’écoutèrent dans un silence religieux… Carmen fit semblant de découvrir la confidence.

C’est fou, même des décennies plus tard quand je raconte l’épisode de la corde le silence se fait. Je peux raconter à n’importe qui, la réaction est toujours la même. Pas un mouvement, regard hypnotisé.

Elles voulurent tout savoir de A à Z, ce qui n’était pas évident, n’étant moi-même pas certaine de chaque élément. L’affaire devint LE sujet du jour.

Plus aucun mot cru n’était épargné, ça y est, enfin, ça se lâchait !

Clitoris, vulve, mouille, orgasme, gémissements… Avant que la pression ne retombe, je les invitai à retenter l’expérience en ma compagnie. S’allonger, se contorsionner, contracter… Il n’y avait qu’à poser une ou deux couvertures et roule ma poule. Silence. Pour moi cela sonnait déjà comme un « oui ».

— On tente ? Finit par dire timidement Carmen.

— Juste un détail, objecta Charlotte qui anticipa ma perversion. On garde les habits. Ici c’est ma chambre, puis maman pourrait rentrer. D’ailleurs Clo, t’as pas eu besoin d’être nue pour jouir.

Je devais céder ce petit bout de terrain… les autres n’auraient peut-être pas voulu non plus. Le fait est qu’hormis cela, chacune accepta. Entre filles, une fois qu’une certaine frontière est franchie il n’y a plus beaucoup de limites.

Toutefois, elles tinrent à l’alibi « pédagogique » : il était indispensable de bien connaître son corps, ça aiderait plus tard avec les garçons et blablabla. Les arguments restaient valables, c’est juste que personne n’avait assez d’estomac pour reconnaître que

c’était une situation hyper excitante, sulfureuse,

et que le côté apprentissage était très secondaire. Je précise que les petites sœurs de Charlotte étaient bien sûr à l’école.

On s’allongea donc, un doudou entre les cuisses, ou encore un oreiller ou un pull roulé, et on m’écouta. Une fois de plus, je contai la façon dont je m’étais contorsionnée, avait serré les jambes, les avait frottées l’une contre l’autre… et leur montrai.

— Faut arriver à contracter ! Tu pousses plus ou moins sur les abdos, enfin un peu en dessous. C’est un mouvement qui vient de l’intérieur.

— Comme ça ?

— Non, regarde, Carmen, plutôt comme fait Sophia.

— Et là je suis comment ?

— J’en sais rien je vois pas bien. Charlotte, tu peux écarter un peu ? Heu je veux dire, t’écarter un peu.

— On est trop scolaires les filles ! Faut pas s’arrêter aux souvenirs de Clo, faut qu’on tente d’autres trucs, dit Carmen.

— Moi j’ai entendu dire que c’était au moment de l’orgasme que ça contractait, pas avant.

— Oui mais avant, il peut pas rien se passer non plus !

— Le mieux c’est de poser la main sur le minou et de la compresser entre les cuisses, non ?

— Je sais pas, je le fais depuis tout à l’heure et c’est bof.

— J’en peux plus ! Si on continue, je vais me faire des irritations.

— Ah faut souffrir pour jouir les filles.

J’aurais pensé qu’une telle initiative me plongerait dans un état quasi incontrôlable. Que j’en gémirais, que j’en jouirais devant elles. En fait, les copines restèrent tristement pragmatiques. Elles ne cherchaient pas à se laisser aller, ne se lâchaient pas.

Que des questions techniques, aussi sérieuses que pour une recette de cuisine.

Je m’attendais à prendre un pied pas possible, j’étais à peine humide.

Des explications terre à terre d’accord, au début. Mais les minutes s’écoulaient et elles n’en démordaient pas ! D’ailleurs, aucune n’avait voulu qu’on se serre les unes contre les autres.

Et si chacune avait une main dans la culotte, c’était, à part moi, sans avoir baissé ou dégrafé quoi que ce soit. Contradiction absolue : une ambiance pudique pour des actes aussi crus ! En fait, je crois que nous n’étions tout simplement pas assez complices. Alchimie, alchimie… un ingrédient manquait dans la potion.

–––––

Pour lire cet eBook en entier (et bien d’autres) RDV sur Apple Store / Kobo Books / Google Books… ou ta plateforme préférée. Acheter mes ouvrages soutient et encourage mon travail.

Pour lire ma nouvelle gratuite « Sex Boxing », rdv ici.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *