La soirée mousse approche. En mode nudiste… Une occasion enfin officielle et autorisée de découvrir les jeux sexuels entre copains-copines ?
Quelques épisodes de « Dialogues Interdits », ma série de petites histoires sulfureuses uniquement constituées de dialogues, sans aucune narration ni didascalie…
Invisible perversion
— Originale cette soirée mousse !
— Tu trouves ? Moi je dirais plutôt que c’est un grand classique. Un classique des campings à maillots, un peu moins des campings naturistes. Parce que rapport à la nature, l’écologie, bla bla bla… Mais ici c’est un grand centre naturiste, un bon millier de personnes en période estivale, alors quelques bonnes mousse partys ça s’impose.
— Ce que je trouve singulier c’est d’en avoir trois au cours d’une même soirée.
— Ça d’accord on est sans doute les seuls à le faire. Un espace mousse uniquement pour les enfants. Un autre espace que pour les ados, et un dernier pour adultes. Bonne idée non ?
— Et je pense comprendre pourquoi. Toutes et tous nus dans la mousse, faudrait pas qu’il y ait de gestes déplacés. Même involontaires. Je veux dire, des tas d’enfants ont la tête à hauteur des bites. Faudrait pas que dans la danse il y ait des choses qui s’entrechoquent.
— C’est bien entendu pour ça. Mais pas seulement.
— Pour quoi d’autre ?
— Voyons : pour une totale liberté de gestes et d’actions.
— Oui, c’est ce que je viens de dire.
— Pas tout à fait. Toi tu parles des gestes qui ne doivent pas se faire. Certes ! L’autre raison, c’est un peu la raison contraire. Inavouable et inavouée bien entendu ! Car l’idée est qu’il y en ait bel et bien, des gestes déplacés. Qu’on puisse se permettre. Qu’on se sente libre de faire !
— Donc que chaque groupe en profite pour se frôler, se frotter, se peloter ?
— Sinon quel intérêt ? Par contre, les enfants entre enfants. Ados entre ados, et adultes entre adultes. Tu verras. Lorsqu’un participant ressort, observe ses yeux. Qui brillent.
Observe les airs essoufflés, hallucinés, la rougeur et la sueur des visages.
Observe le bas des garçons, souvent très recouverts de mousse pour pas que les érections se voient.
— Hum ! Pas à dire, le naturisme est le moyen de faire passer plein de moments sexuels aux gens tout en ayant un discours très politiquement correct.
— Que veux-tu, l’histoire entière de l’humanité fonctionne ainsi !
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Non-dits sexuels
— Ce n’est pas à lui que tu comptais offrir ta toute première mise en bouche ?
— Si… Seulement, dis-toi qu’il a voulu me faire l’amour si vite et si fort qu’il n’en a pas été question une seconde.
— Déçue ?
— Le contraire serait étonnant.
— D’habitude c’est le mec qui rêve de se faire pomper… Et s’inquiète à l’idée que la fille pourrait ne pas vouloir !
— Vexant non ?
— Tu lui laisses une deuxième chance ?
— Trop tard ! Sitôt le coup terminé, j’étais en boîte.
Draguée par deux mecs, emmenés aux toilettes, à genoux, le premier jouit sur mon visage,
le deuxième dans ma bouche. Et pour les deux : sucés, léchés, mordillés, pompés, gobés !
— Les veinards !
— Ç’aurait pu être eux ou n’importe qui d’autre. J’avais besoin d’une bite devant la bouille. Ou deux. Par contre là j’ai eu la quantité, la prochaine fois je veux la qualité.
— Les mecs devraient savoir saisir leur chance. Ces deux inconnus, eux au moins, l’ont saisie !
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Erreur d’interprétation
— Pourquoi elle est fâchée contre toi Corinne ?
— C’est quand je suis allé chez elle. Je suis passé aux toilettes, et… son PQ était tellement précieux. Un truc de dingue ! De la vraie feuille de soie !
— Heu… et alors.
— Bah, du coup j’ai cru que c’était pour bien se nettoyer parfaitement, pour… enfin, qu’elle était fan de sodomie quoi. Je me suis trompé. Elle l’a très mal pris ! Surtout que j’étais si sûr de moi qu’au lit avec elle j’y suis allé d’un coup. J’ai saisi que c’était pas son truc qu’une fois au fond de son anus.
— Tu devrais savoir que les filles de nobles n’achètent pas n’importe quoi par principe !
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Imitation
— Depuis qu’on prend des douches en commun après le sport, j’ai l’impression que ta petite sœur t’imite.
— Heu… Il y a tant de façons différentes de se savonner ?
— Je trouve que vous passez un temps impressionnant à vous frotter les parties intimes.
— C’est plutôt que chacune a ses raisons. Elle, s’aperçoit que c’est un endroit particulièrement agréable… Tu verras, bientôt elle arrêtera : dès qu’elle aura compris que le mieux est de le faire autant qu’on veut sous la couette, sans la moindre limite. A la rigueur je lui en soufflerai un mot. Moi c’est différent : je prépare mon chaton pour le soir.
— Ah, pour qui ?
— Pour le gros chat qui viendra me voir ? A vrai dire je ne sais pas toujours forcément ! Parfois je me prépare pour rien. Pendant le sport, cardio, assouplissements, travail discret du périnée… puis gel intime tout doux, rasage si besoin est… Des fois ça sert, des fois pas. Je ne sais jamais sur quoi va aboutir une sortie.
— Je ne te savais pas si prévoyante.
— Le mois dernier j’ai fait une rencontre impromptue, le lendemain j’avais des rougeurs et des irritations. Et du mal à marcher, des courbatures… Depuis je me dis : mieux vaut prévenir que guérir !
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Par la force des choses
— C’est drôle, je te voyais pas du tout évoluer comme ça.
— Comme ça, comment ?
— Sagement ! Alors que
toi et moi on n’avait même pas l’âge du premier baiser, toi tu faisais déjà des trucs osés.
J’étais persuadée que ça irait crescendo.
— Que je deviendrais libertine ? Avec du matériel, des nouveaux rendez-vous chaque semaine, de nouvelles expérimentations permanentes, tout ça ?
— Et te voici mariée, maman… et fidèle. Non ?
— Si.
— Qu’est-ce qui t’a assagi ?
— Oh c’est tout simple. Ce qui me plaisait c’était le côté interdit, qui choquait. Donc du coup oui, premiers jeux érotiques à onze ans, premières caresses avec un garçon à douze, première fois à treize. Et puis… tout a changé. Je tentais encore de l’inédit et ça choquait de moins en moins. Jusqu’au jour où ça n’a plus choqué personne ! Ni la famille ni les copines ni la société, ni les collègues… Per-sonne. A quoi bon continuer si le sexe n’a plus rien de subversif ?
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Nom d’un chat
— J’aurais jamais cru ça : un chat. Je te jure, un bête chat ! Rien qu’un chat, pour électriser la soirée !
— Malgré lui ?
— Qui sait.
— Malgré toi ?
— Plus ou moins.
— Et de quelle façon ?
— Juste en passant entre nous deux. Et puis… sa maîtresse ! A caresser le chat ultra-sensuellement. Je m’en suis demandé si elle allait pas lui lécher le museau. Puis le félin la quitte, passe entre mes jambes… Moi qui à mon tour passe ma main sur son dos… Lui qui ronronne, miaule de plaisir… Et ainsi de suite. Je te jure, ça nous a excités à un point !
— Tu vires zoophile, frangin ?
— Non frangine, in fine c’est que la maîtresse que j’ai baisée.
— Tu te souviens quand tata a rencontré son homme ? C’était un week-end où j’étais chez eux. Aux premières loges ! Pour une fois tata aurait adoré que je ne sois pas là, normal ! Il y avait pas encore eu passage à l’acte. Par contre j’ai tout de suite senti une forte tension sexuelle. Alors tant qu’à faire je me suis rendue utile.
J’ai revêtu ma robe la plus courte, sans manches, épaules nues, dos nu, bien sûr rien en dessous.
Et j’ai profité de mon statut d’enfant innocent, si j’ose dire, pour les câliner, me coller à eux, entre eux, peau nue contre peau nue au maximum… Et… il s’est passé exactement le même truc. Autant de tactile les a rendus fous de désir. Quand maman a sonné en bas de l’immeuble pour que je vienne, j’ai dit au revoir, je suis sortie, et j’avais pas descendu deux étages que j’entendais tata gémir. J’avais joué le rôle à merveille… le rôle du chat !
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