Au lendemain d’un échange de caresses…

Après sa première expérience érotique, Chloé est surprise d’être considérée très différemment.

Extrait de ma saga littéraire « En attendant d’être grande », ou le journal intime d’une aventurière de sa naissance à son âge adulte…

 

Tout de même, ce changement d’attitude du garçon au lendemain d’une caresse nocturne, me travaillait pas mal. Je me demandais si la totalité des capacités masculines n’en étaient pas réduites à cela. Capacité à nous approcher, discuter, blaguer, jouer.

Si tout n’était vraiment dû qu’à ces quelques gouttes présentes en eux, c’était drôlement vexant. Pas plus vexant pour moi que pour toutes les autres filles de la terre, d’accord. Seulement, pas moins non plus. Il me faudrait tirer cela au clair un de ces quatre. Quelques années plus tard, je m’apercevrai qu’il y avait une certaine part de vrai dans ces réflexions enfantines.

J’en aurai un jour toute une discussion avec Estelle, qui confirmera en partie mes propos par cette phrase limpide dont je me souviendrai longtemps « un branleur, ça l’est souvent au sens propre comme au figuré ». Paroles énigmatiques pour les non-initiés, claires comme de l’eau de roche pour une jeune fleur. Je précise que j’avais dans les seize ans lorsque je les ai entendues. Ce jour-là avec ma cousine, on s’est demandées si les grands dictateurs n’avaient pas les bourses pleines pendant leurs discours.

Ces regards en feu, ces désirs de conquêtes, ces envies de pouvoir infini… Cela trahissait une trop grande excitation insatisfaite. On leur aurait donné quelques jolies filles dans lesquelles se vider avant chaque intervention publique, peut-être nous auraient-ils parlé pâquerettes. Peut-être aurait-on ainsi évité bien des invasions barbares, guerres et goulags. Qui sait ?

Dans l’histoire des rois, le nombre de tueries et de conflits fratricides ayant pour origine des parties de cul mal digérées ou des avances refusées est incroyable. Comme tu vois, je pense que la branlette peut avoir du bon.

Ma cousine, elle, a toujours eu du mal avec le garçon cherchant à se vider trop vite les bourses.

Je l’appris lors de cette même discussion, où elle m’avoua qu’elle attendait souvent un peu avant de coucher. Au moins un jour, voire davantage. Et ne couchait même pas systématiquement avec le garçon avec qui elle sortait, et qui la draguait pourtant copieusement. Cruelle… et toujours surprenante Estelle.

Après avoir autant bataillé pour séduire, le garçon mérite pourtant cette petite récompense de principe. Nous avons toujours été en désaccord à ce sujet. Par contre, lorsqu’elle prenait plaisir à se balader avec le dragueur, danser, faire une expo, discuter ou faire de l’art, elle se laissait baiser dès qu’il le voulait, même deux trois fois d’affilée si tel était son désir.

Affaire pesée, réglée et expédiée, voilà le garçon calmé et on pouvait passer à des activités plus intéressantes, sans que la journée du garçon soit perturbée par des pulsions. Là seulement ils pouvaient développer des rapports plus sereins. Tout cela n’était pas sans faille. Il arrivait qu’un garçon ne se calme pas face à ce consentement sexuel total, et ait au contraire envie de la sauter du matin au soir. En ce cas, elle coupait court. Estelle avait beau être une femme à hommes, elle n’en était pas nymphomane pour autant.


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