Est-ce qu’il saute tout ce qui bouge ?

Quatre petites histoires complètes tirées de ma série « Dialogues Interdits », unique recueil d’anecdotes sexuelles ne contenant que des dialogues sans aucune narration…

 

Star

 

— T’es cruelle, vraiment. Des tas de fois que ta fille te supplie de visiter les loges, et jamais tu dis oui.

— Je redoute le moment où je devrai le faire. Faudra bien que je cède un jour !

— Mais pourquoi tu veux pas ?

— Tu sais très bien pourquoi elle me demande ça.

— Bien sûr que oui : rencontrer enfin Bobby John ! Elle en rêve depuis des mois, un peu comme toutes les petites filles… et les jeunes filles. Enfin, un sacré paquet de minettes en tout cas.

— Tu sais, je suis pas dupe.

— De ta fille ?

— Du système monté autour de Bobby John. C’est toujours la même histoire autour des stars adulées des gonzesses. Officiellement, ce sont des poètes là pour les faire rêver.

Officieusement, l’idée est de les faire mouiller.

Abondamment, le plus possible, le plus souvent.

— Oh ça, c’est par la force des choses… Qu’est-ce qu’on y peut.

— La prod fait TOUT pour aller en ce sens ! Elle est responsable ! J’en sais quelque chose, je suis au cœur du système. Juste en tant que chef-régisseuse… faut bien vivre. Bobby est pas un mauvais bougre tu sais, je m’entends bien avec lui.

— Mais il saute pas tout ce qui bouge ?

— Si, et je sais même d’avance qu’il se farcira un jour ma petite Odile.

— Quoi, Bobby serait un prédateur ? Un adorateur de petites filles ?

— Non, heureusement il est parfaitement clean là-dessus.

— Tu parles de plus tard alors ? Et quoi… Oui d’accord, quand ta fille aura dix-neuf ans elle s’arrangera pour venir traîner de nouveau en coulisses. Et oui, y a

de fortes chances pour qu’elle mette ses désirs à exécution.

Si Bobby n’est pas un type dangereux, est-ce si grave…

— Non, mais c’est pour ça que je l’emmène pas maintenant. Le contraste me choque ! Voir Odile lui faire la bise, manger avec nous, raconter à Bobby ses dernières vacances… tout en sachant que dans quelques années son sperme lui jaillira sur les yeux, j’y peux rien je peux pas.

 



 

Miroir mon beau miroir

 

— Cet appart’ était si luxueux que ça ?

— Oui, et l’expérience sexuelle que j’y ai vécue a été belle… mais par rapport au lieu, pas à l’amant.

— Tiens ? Je te savais pas si bling-bling.

— Je le suis pas ! La déco, le jacuzzi, le nombre de mètres carrés, la superbe vue sur Paris… Bien sûr c’était charmant, mais ce qui comptait pour moi avant tout c’est l’homme avec qui j’étais. Promis ! Il aurait pu vivre dans une cité HLM je serais quand même venue, et avec la même envie.

Le désir que j’éprouvais à ce moment était tout ce qui comptait.

C’est une fois dans la chambre que tout a changé.

— Il s’est montré… nul ? Génial ? Violent ? Surprenant ?

— Oh, juste… banal. Par contre ce qui a rattrapé c’est l’acoustique de la pièce et les miroirs.

— Beaucoup de miroirs ? Belle acoustique ?

— Oui, de ce côté, absolument extra. Des miroirs… PARTOUT ! Mais alors quand je dis partout c’est vraiment partout. Sur tous les murs et même au plafond. Monsieur ayant du mal à assurer, je l’ai chevauché… Sans aucun drap ni rien. De plus la pièce était grande et très vide. Une immense chambre avec juste un lit en plein milieu ! Le plus petit son était perçu.

J’ai passé tout le coït en contemplation devant moi-même.

Mon corps, mes sons. Mes mouvements, mes réactions ! J’ai joui trois fois, et très intensément.

— Seul problème, une telle situation est compliquée à reproduire. Non ?

— Aucun doute ! Et je n’ai plus revu l’homme. La nuit a été très troublante : impression d’avoir baisé avec moi-même ! D’être comme amoureuse de ma propre personne !

— Ça t’a fait découvrir l’auto-érotisme. Classique paraît-il. Et t’es passée aux photos, aux vidéos ?

— Non, je suis devenue acheteuse de miroirs. Ces images d’instants me conviennent très bien. Je suis arrivée à reproduire en partie chez moi la chambre de cet homme. Du coup c’est pratique : je peux ramener quasi n’importe quel mec. Même un nullard au plumard je parviens à jouir ! Tu te rends compte !?

— Donc chaque partenaire repart sourire jusqu’aux oreilles ? En pensant être un super bon coup ?

— Oui, en plus je fais des heureux. On devrait me les financer tous ces miroirs…

 



 

Femme à la cuisine

 

— Qu’est-ce que j’aime la regarder cuisiner…

— Vraiment ? Moi elle me fout presque les jetons.

— Pourquoi ?

— Ta copine est une féroce. En tout cas lorsqu’elle cuisine : c’est presque comme si elle était quelqu’un d’autre, un personnage.

— Docteur Jekyll et mister Hyde ?

— Pas loin. Elle découpe, charcute, évide. Avec une force dans les bras, une férocité dans le regard.

— Ha ha ! C’est une femme trop forte pour toi !

— Bah je sais pas, quand tu vois comment elle manie le couteau de cuisine ça donne pas trop envie de faire le malin non ?

— Dans nos moments intimes elle tient jamais rien dans ses mains…

Jamais rien d’autre que ma bite.

— Ce qui lui donne un pouvoir de destruction au moins aussi grand.

— Mais non ! Juste un pouvoir de plaisir. Dont elle se prive pas… Ma copine est très douée de ses mains, de sa langue… de partout ! Quand je la regarde cuisiner, moi je vois autre chose. Elle est si énergique dans certains gestes que ça gicle de partout. Elle se prend de la crème sur le visage, dans les cheveux, les yeux, du pamplemousse pressé, du sucre glace… waouh ! Elle fait des mouvements de poignets pour battre les œufs en neige, malaxe la pâte…

— Donc pour toi quand elle cuisine c’est sexuel ?

— Et pour elle aussi ! En général dès qu’elle a terminé sa recette elle brûle de désir.

— Même quand elle a découpé de la viande !?

— SURTOUT quand elle a découpé de la viande.


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