Son visage témoignait d’un désir grandissant

Deux extraits de mon roman « Deux sœurs sous contrainte », contant l’histoire de Véra et Anastasia, piégées par des maîtres-chanteurs.

 

Le jeune me prit la main et la dirigea vers son entrejambe… De son autre main, il sortit son membre. La dureté était déjà totale et une stimulation supplémentaire était donc peu utile, néanmoins par ce geste il m’ordonnait de le masturber, ce que je fis. Mes doigts s’affairèrent sur la verge, touchant d’abord par endroits, puis exécutant cette gâterie tant appréciée des garçons, nonchalamment.

Son visage marquait

une sorte de félicité, témoin d’un désir grandissant.

Faisant de mon mieux, je tentais de m’offrir une chance qu’il finisse ainsi dans ma main, d’autant que je sentais l’effet exercé par cette caresse. Je prolongeais avec fermeté, toute ma main l’entourant, fis des gestes plus larges, les dix doigts sur lui, cinq pour lui masser les testicules, cinq pour caresser toute l’étendue de sa verge.

Pendant ce temps, ses propres mains passaient et repassaient sur mes seins. Lorsqu’il devint plus rapide, je m’alignai sur son rythme et plaçai mon visage non loin de là, afin de l’encourager à éjaculer : projeter des giclées en cet endroit le convaincrait peut-être. Le sperme était tout près de sortir, je le sentais… si près…

Il m’arrêta. Ses yeux plongèrent dans les miens.

D’un revers de main, il venait de m’éloigner de lui.

— Eh ma belle… tu croyais quand même pas m’avoir ?

Petit rire du vieux, œillade du jeune qui en disait long : il m’avait fait croire que je maîtrisais les évènements, rien que pour me faire déchanter. Il allait me pénétrer lui aussi, il y a un moment que j’aurais dû accepter cette obligation. C’était inévitable.

M’installant sous lui, je plaçai mes jambes de part et d’autre de son corps et saisis un préservatif, un « XL »… la taille ne s’y prêtait peut-être pas tout à fait, bien qu’un peu au-dessus de la moyenne, mais il ne fallait pas risquer de le contrarier.

— Vas-y… Allez, vas-y, je participerai. Et demande-moi ce que tu veux pendant que tu me le fais.

Je m’apprêtais à ouvrir le préservatif pour le lui enfiler. De nouveau, il me stoppa.

— Chhhht. Pas si vite. Garde la capote pour après.

Il me fit m’allonger sur le ventre. Je sentis des mains bien moins rudes que celles de son collègue, tant dans le mouvement que le toucher. Pour tout dire, je ne sais plus bien en quelle position je fus mise, car il me manipula, me retourna comme une poupée articulée.

Mes jambes étaient pliées puis dépliées, deux genoux levés ou un genou à terre, j’étais un coup sur le côté, puis plus ou moins accroupie, en boule, sur le dos en étoile de mer… et ne pouvais qu’être passive.

Il me changeait de posture sans arrêt afin de mordiller telle ou telle région du corps, prodiguant en outre de puissants massages et quelques caresses… Et il va sans dire que ses doigts jaillissaient pour s’immiscer tantôt dans mon anus, ma bouche ou mon vagin.

Lui musclé, moi légère, il faisait ce qu’il désirait de mon corps.

Je ne savais jamais d’où ses mains allaient arriver, ni ce qu’elles allaient faire.

Ce pouvait être un doux effleurement, et l’instant d’après un majeur dans le trou de devant et en même temps un autre en celui de derrière. Dès que le geste se faisait tendre il devenait cru l’instant d’après, et vice versa. C’était une sorte de rituel macabre pour entériner sa prise de pouvoir, attitude frôlant la schizophrénie d’un Docteur Jekyll et Mister Hyde.

 


 

Je pensais alors que de nombreux préliminaires allaient encore m’être imposés, parsemés de directives et de jeux sexuels. Oui, sans doute n’en étais-je qu’au départ de ces petits sévices qui l’amusaient tant. Après tout, s’il avait senti mon empressement à le voir me terminer, il était logique qu’il fasse le contraire : c’est le principe même d’un abus. Mais l’abuseur en question semblait décidé de faire en permanence l’inverse de ma pensée.

Alors que je m’attendais à tout sauf à cela, il enfila la capote,

souleva mon bassin de ses mains puissantes et me pénétra.

Il en avait mis une lubrifiée, je suppose plus pour son confort personnel que pour le mien. Ses mains sur mes hanches, il avait adopté une posture évidemment dominatrice : sa jambe droite était genou au sol, sa jambe gauche pliée pied à terre. Ma tête et mon dos étaient contre le tapis, et il avait tant relevé mon bassin que mes jambes en étaient en l’air, à la quasi-verticale, comme désarticulées.

Secouées en permanence par ses coups de verge, elles remuaient d’elles-mêmes dans le vide de manière saccadée, sans que je le veuille. C’est même mon corps entier qui bougeait tant le coup était brutal, telle une vague partant de mes reins et roulant de part et d’autre jusqu’à mes pieds, jusqu’à ma tête.

Dès lors, il ne se concentra plus que là-dessus, et

me bourrina façon film porno, me faisant souffler dès qu’il entrait en moi.

Le bâton était jeune, dur, et savait faire le travail. Un travail basique sans saveur ni subtilité, qui satisfaisait pleinement son propriétaire.

« Allez, t’es avec moi ou pas là !? » me demanda-t-il entre ses dents, d’un petit air rageur. Il me fallait être active, oui. Je devais y parvenir… le rythme imposé et la position ne rendaient pas cela évident. Jusqu’alors, les fois où je me faisais sauter dans un style similaire, je m’abandonnais sans plus rien faire, appréciant le moment sans réfléchir… c’était alors souvent une « récompense » en retour des plaisirs que j’avais fournis au préalable.

On faisait grimper la pression, je faisais monter la sauce, jusqu’à déborder de désir, qu’on n’en puisse plus, puis sur un petit rien se déclenchait une baise intense et pulsionnelle. Au moins, habituée, je savais encaisser ce genre de comportement. Je devais toutefois, en ce cas précis, avoir du répondant. L’aidant au mieux, je fis preuve de tout ce dont mes membres étaient capables en écartant davantage, mes parois ayant tout intérêt à bien l’accueillir.

Réalisant que l’espace offert était assez large, il ne se priva pas de l’exploiter. Je relevai de même la tête, plaçai les mains sur ses épaules, les compressèrent… je ne voyais vraiment pas ce que je pouvais faire d’autre. Cela sembla lui convenir.

Voyant que je m’étais faite à sa cadence, il se mit à la briser.

Il ressortait, puis marquait une pause. Pouvait reprendre tout de suite ou au bout de dizaines de secondes, lentement ou franchement. Le jeune faisait tout pour créer en moi des réactions de surprises, frottant mon point G, s’escrimant sur mon clitoris, appuyant son sexe en moi plus d’un côté que d’un autre… j’en étais déboussolée. Il poursuivit, là encore en me manipulant, me faisant changer plusieurs fois de positions.

Sa force me faisait passer d’un endroit à l’autre, dans le sens qu’il désirait, et si je ne comprenais pas toujours quelle posture était exigée il me le faisait comprendre en forçant sur mes membres. Fidèle à sa dépravation, il me mit en des situations toutes plus obscènes et rabaissantes, clairement pornographiques, faisant ressortir mon anus ou ma vulve. Nous étions dans le « bestial », et c’est une façon de parler, les bêtes elles-mêmes n’ayant pas cette imagination perverse.


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