L’effet d’une fille sur un garçon

Un passage sombre de mon roman « Chair fraîche sous contrôle », dans lequel deux sœurs sont contraintes de se soumettre à des maîtres-chanteurs.

 

Nicolas osa enfin s’approcher du lit. Devant lui, le fameux « cadeau » du grand frère pervers, une belle toute jeune fille en robe d’été blanche et rose, aux cheveux fins, lisses et peignés, au cou parfumé. Il avait fallu que cela tombe sur LE matin où Vera avait décidé de se faire particulièrement jolie.

La seule vue de l’ensemble avait un effet accaparant sur le petit frère. De loin, sans rien connaître du contexte, sans ma présence et celle du flic, la scène aurait pu sembler pure, tel un conte de fée, jeune fille attendant son petit amoureux pour s’offrir, lui abandonner ses secrets les plus précieux.

J’avais le sentiment que pour la première fois de sa courte existence,

ma sœur se rendait compte de l’effet qu’une fille pouvait avoir sur un garçon,

bien plus que lors des œillades de rue. L’effet et toutes ses conséquences, heureuses ou malheureuses.

Faire passer un dossier à la trappe, commettre une énorme faute professionnelle : un homme est prêt à tout pour celle qu’il désire. Face à un incorruptible fier et droit, nous serions tous déjà dans un charter. Paradoxe : nous devrions notre salut à la débauche du jeune flic. Une force magnétique présente depuis que le monde est monde, responsable des plus belles histoires d’amour comme des pires crimes.

 

Le garçon s’assit au bord du lit, puis se décida à s’allonger lui aussi. Il s’approcha de Vera, qui n’osait le regarder, scrutant le mur de yeux grands ouverts et immobiles, sa respiration lui soulevant le buste. Il parut s’attendrir, hésiter, comme presque sur le point de la considérer avec respect.

Cette princesse à ne pas outrager, cette fleur sur laquelle il n’était pas autorisé à se poser, encore moins butiner.

Oui, il comprit, peut-être un instant, quel sacrilège ce serait.

Son aîné lui chuchota alors « Rappelle-toi tout à l’heure comment elle t’a nargué… comment elle t’a jeté, comment elle t’a mis la honte devant tout le monde… ».

Ceci mit fin au regard platonique du petit frère, fin à sa crainte, fin au respect qui était en train de le gagner.

Les mains masculines se posèrent sur elle. Passèrent sur le vêtement. Les jambes. Remontèrent, redescendirent, relevant la robe un peu plus haut à chaque passage, n’osant encore se rendre jusqu’à la culotte. Il lui pelota les hanches, puis les fesses. Les mains, de plus en plus baladeuses, s’affairèrent sur les côtés. Il la désirait à présent sur le dos, sans parvenir à le lui ordonner ni à la déplacer. Le grand frère soupira et lança « Vera, retourne-toi ». Ce qu’elle fit.

Les bosses laissaient deviner deux seins magnifiques, ronds et fermes, légèrement pointus, comme dressés,

avec des tétons donnant l’impression d’être naturellement en pointe.

Le tissu était suffisamment léger pour cela.

Moins délicat, il laissa ses mains se rendre un peu partout. En se retournant, Vera avait, malgré elle, fait remonter encore sa robe, et il restait à peine quelques centimètres avant le dessous. Le garçon, trop occupé à lui toucher les seins, ne s’en aperçut pas à la seconde même.

Lorsqu’il le vit, cela l’encouragea à remonter le vêtement encore plus haut : lorsque la culotte apparut, il la contempla comme s’il était devant la vierge Marie. Une fois de plus, son air fut presque celui d’un garçon apeuré. C’était si étrange… cette forme de crainte omniprésente, renforcée à toute nouvelle découverte, et malgré tout une volonté de poursuivre, d’aller toujours plus loin… déférence mélangée à outrance.

 

(…)

 

Le dessous seyait à merveille à Vera, dessinant ses jolies formes avec plus de précision de manière sexy et glamour, sans faire « salope » (elle avait toujours refusé les strings). Vera l’avait enfilée en toute simplicité, sans songer qu’une autre personne que sa sœur, ou à la rigueur maman, ne puisse la voir. Ni qu’une autre personne qu’elle ne la retirerait. Les doigts passèrent entre les cuisses.

Fermées.

Il força le passage, puis fit des allers-retours entre cuisses et genoux, frôlant l’entrejambe.

Imitation de pénétration forcément annonciatrice. Puis, prenant conscience qu’un autre sous-vêtement l’attendait, il se dirigea de nouveau vers la poitrine. Avec lenteur ou non, elle serait déshabillée de la tête aux pieds… qu’espérer ?

En un sens, comme je l’avais imaginé pour moi, j’aurais voulu qu’il la tringle comme un fou, vite fait mal fait, et que tout se termine en une minute chrono. En un autre, je commençais à me dire qu’y aller avec douceur et délicatesse serait moins traumatisant pour elle. Pour tout dire, Vera paraissait encore plus mal à l’aise d’être observée par le flic qu’exploitée par son petit frère. Saisissant le drap, elle parvint à couvrir son corps et celui de Nicolas, préservant la pudeur qu’elle pouvait même si le drap était bien peu opaque. Qu’importe, du moment qu’elle en avait l’illusion.

 

 

Le garçon déboutonna le haut de l’habit et découvrit le soutien-gorge. Passant par les hanches, il défit les deux nœuds qui serraient la taille. Puis, il tira sur l’ensemble de l’habit… d’abord statique, Vera se souleva et se tortilla pour laisser la robe la quitter.

Il avait pris un long moment pour oser se rendre à la culotte,

un temps plus court pour accéder au soutien-gorge, encore plus court pour la mettre en sous-vêtements… tout s’emballait, et le garçon devenait de plus en plus entreprenant.

 

Un nouveau spectacle s’offrit ainsi à lui. L’ensemble était classique, blanc, léger car fait pour l’été. Si fin qu’un œil averti pouvait distinguer le discret relief de la vulve et des tétons. Cette robe et ses dessous étaient ses favoris : lorsqu’elle portait le tout, je lui disais parfois « tu joues à la poupée avec toi-même », car elle aimait beaucoup, devant le miroir, tout retirer puis tout remettre, s’admirant. Elle menait ce petit jeu selon l’occasion, depuis quelques semaines, où elle se mettait enfin à aimer sa nudité.

Les manœuvres masculines devinrent plus rapides.

La soulevant un peu, il longea son dos, puis tenta de dégrafer le soutien-gorge.

Il essaya, essaya encore… ses sourcils froncèrent, il était vexé. Comme agacé, il prit les mains de ma petite sœur et les déplaça jusqu’à l’endroit maudit. Après un court flottement, elle dégrafa le sous-vêtement en un geste.

Comme pour calmer son agresseur, elle alla jusqu’à l’ôter en entier et le laisser choir aux pieds du lit. L’instant d’après, les mains du mâle touchaient la culotte, l’agrippaient. Lorsqu’il la baissa, ce fut si vif qu’elle en poussa un souffle de surprise… Il n’y avait même pas eu besoin qu’elle relève son bassin. Nicolas retira ce dernier tissu, puis le jeta derrière lui façon macho.

Le second chapitre du déshabillage avait été bien plus rapide que le premier,

tout cela ayant fait partir le drap. Vera jeta un œil sur son propre corps, presque incrédule à l’idée d’être nue dans un lit avec ce garçon. S’apercevant qu’elle était visible, elle s’arrangea pour remettre le drap à peu près comme il faut. Nicolas ne le remarqua même pas. Du côté du flic et de moi, nous voyions presque tout à travers.

Le garçon se redressa pour admirer le tout. Le corps féminin était parfait, mat, sans la moindre marque blanche de peau non bronzée.

 

— Eh Nico ! Balance-moi ce drap, on n’en a pas besoin.

 


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