Imparable astuce pour déconcentrer les mecs

Trois nouveaux épisodes de ma série Dialogues Interdits. Tout d’abord, découvrons une histoire d’amitié entre naturistes, depuis l’enfance… Chaque année le regard masculin change… car leur copine devient de plus en plus attirante et jolie.

Jeu déloyal

— Chaque été on retrouvait la jolie Magalie. Dans ce camping naturiste on était tout un petit groupe d’enfants. Mais je sais pas pourquoi, avec peu de filles ! Magalie a toujours été la plus jolie, et de loin.

— Et de tout temps ?

— Même petits on la trouvait super belle. Tous un peu amoureux d’elle ! En principe, un cul tout rond tout ferme, mis en valeur par un dos cambré, jusqu’à un certain âge tu t’en fous. Tu commences à le voir qu’à l’arrivée des hormones. Mais là non, il était vraiment trop beau. Dès nos six ou sept ans on l’admirait !

— Et elle ? Elle en profitait ? La jouait séductrice ?

— Pas du tout. Alors qu’elle aurait facilement pu nous faire tourner en bourrique. Non elle le voyait pas. Asexuée, sans pudeur. Pas frileuse, tout le temps à oilpé du soir au matin, pouvant même être nue parmi dix copains-copines habillés. Pendant un jeu d’approche, Magalie pouvait avancer à quatre pattes devant moi, moi à quatre pattes derrière elle, ma tête quasiment dans son cul, me montrant en gros plan son anus et sa vulve… sans se poser la moindre question. Ou bien faire des roues, des galipettes, des faux combats de catch. Ou bronzer en des postures indécentes pour

faire respirer ses parties intimes et les mettre au vent.

La définition même de l’innocence !

— J’imagine que ça a pas duré.

— Ça a tout de même duré… bien des années ! Et puis un été, elle a eu ses seize ans et tout a changé.

— Donc elle a été en mode gamine… jusqu’à ses quinze !

— Oui. Elle s’est sexualisée sur le tard. Enfin je veux dire, personne avait l’âge pour le sexe, mais à partir de treize ou quatorze, en principe, surtout chez une fille, le jeu de séduction commence. Et… c’est toute la magie du naturisme : on reste enfant plus longtemps qu’ailleurs. Je pense que dans l’année elle était en mode ado, dans la vie courante, et qu’en naturiste elle se remettait en mode enfant. Mais… cet été avec de telles formes, c’était plus difficile.

— Elle est devenue pudique ?

— Au point qu’on la voyait presque plus jamais nue !

Pauvres de nous. Sauf… au mobil home familial. Là, chez elle, Magalie était parfaitement à l’aise. Jamais au grand jamais vêtue. Alors, on a tout fait pour s’y inviter. Proposer des jeux de plateau, tout ça…

— Qui ? Tout le groupe de mecs ?

— Non, seulement les deux plus malins : Basile et moi-même.

— Et ça a marché ?

— Oui, et on s’est sacrément régalés. Remarque, on a jamais touché qu’avec les yeux. Même quand ses parents étaient absents on sentait qu’il fallait rien tenter. Un petit rien dans le regard, l’attitude… qui nous le disait. Mais on était quand même heureux !

— En jouant à quoi.

— Aux échecs. Et coup du sort, on s’est tous les trois passionnés pour les échecs. Jusqu’à deux ou trois heures de parties endiablées par jour.

— Oui c’est sûr, on aurait imaginé autre déroulement !

— Même que la copine mettait une serviette sur elle à chaque nouvelle partie et qu’elle avait raison. Sans ça, on était trop déconcentrés.

— Qui battait qui ?

— A peu près à égalité… ce qui agaçait Mag. Féministe, elle rêvait de nous dépasser… personne arrivait vraiment à sortir du lot. Et puis on a vu l’affiche : tournoi d’échecs du centre ! Sacré challenge.

— L’occasion de vous départager ?

— Pffff… salope de Magalie. Tu parles ! Le tournoi se faisait sur la plage avec des jeux géants. Quadrillage tracé dans le sable, grosses pièces en plastique. Et… alors que même

à la plage notre amie avait toujours son paréo,

là elle est arrivée…

— Entièrement nue.

— Oui. Sans même un sac ou une serviette ! Cheveux détachés ! Tout le groupe de garçons en émoi. Et Mag de s’asseoir en tailleur, montrant bien sa vulve ouverte à tout le monde. Et pendant les parties, se lève pour déplacer les pièces en choisissant les postures les plus glamours et… anatomiques.

— Retour en enfance !

— Quoi que… sans plus la moindre innocence ! A la déloyale. Aucun fair-play ! On a joué comme des pieds. Et un certain nombre d’autres mecs aussi… Elle a fini première.

— Vous lui en avez voulu ?

— Secrètement. En vrai on pouvait rien lui dire. Fallait garder la face !

— Elle était excitée aussi pendant le tournoi, ou bien juste concentrée sur le jeu ?

— A la fois concentrée et excitée.

Ses seins avaient gonflé, ses tétons pointaient, tout durs.

En tailleur, on voyait que sa chatte brillait… presque dégoulinante ! Basile et moi on l’avait jamais vue ainsi. Sauf qu’elle, ça se voyait sans se voir. Tandis que plusieurs garçons ont dû se sauver, sentant, je pense, l’érection qui arrivait, et qui partirait pas avant un bon moment. Déclarant forfait ! La méga honte !

— Les garçons du camping, habitués chaque été à voir plein de filles nues ?

— Pas d’aussi jolies que Magalie. Et puis la rareté crée le manque. En la regardant, bien que furieux je pouvais pas m’empêcher d’être admiratif. Me disant : « elle ira loin notre amie… elle ira loin ».

— Hem ! Si elle prend l’habitude, et aussi jeune, d’utiliser son corps pour parvenir à ses fins…

— Tout dépend comment. Maga était pas que bonne tout court. Elle était aussi bonne… aux échecs ! Quelque part, la symbiose parfaite du corps et de l’esprit. Celle qui sait jouer de ses charmes sans avoir besoin de faire du sexe est la plus maline de toutes.

Allégorie sexuelle

— Alors, toujours en abstinence forcée gars ?

— Pour l’instant, oui. Trop de boulot, pas de temps pour sortir…

— C’est compliqué à vivre ?

— Ah là là… L’abstinence est comme ma bite : longue et dur.

Héritage des Bronzés

— Est-ce qu’on utilise toujours le terme de… conclure ?

— Est-ce qu’il s’est seulement déjà dit ? C’est pas juste une punchline marrante du film Les Bronzés ?

— En tout cas ça reste l’état d’esprit de pas mal de mecs.

Ils imaginent qu’une fois la fille nue en leur compagnie,

on est en mode « conclusion ». Et ça me choque !

— Car toi tu considères le contraire ? Qu’une relation sexuelle devrait être le début de quelque chose, et non pas sa conclusion ?

— Pas forcé ! Des coups d’un soir je peux en avoir. Non, surtout, si conclusion il doit y avoir, c’est après l’acte. Pas avant, ni sur le moment ! Penser à une sorte de… « conclusion » alors que t’as même pas débuté la pénétration, c’est pas respecter la fille. Ni se respecter soi-même. Une fille nue devant un mec devrait être un challenge ! La faire jouir, ou au moins lui donner du plaisir. Echanger, partager. Le faire bien.

— Et de ton côté ?

— De mon côté C’EST un challenge. Bien sûr qu’il faut réussir la pipe, les mouvements, les positions, les préliminaires… penser à mon plaisir oui, mais aussi au sien. Et je peux pas supporter qu’il me rende pas la politesse. Le lendemain matin d’accord, au réveil il peut estimer avoir conclu. Mais pas avant, si on met la « conclusion » trop tôt plus rien n’a de sens.

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