En tenue d’Eve avec un étranger…

Quatre petites histoires complètes tirées de ma série « Dialogues Interdits », unique recueil d’anecdotes sexuelles ne contenant que des dialogues sans aucune narration…

 

L’étranger

 

— T’as souvent eu des relations cent pour cent cash ?

— Qu’est-ce que tu veux dire.

— Où on se dit les choses direct, sans le moindre sous-entendu. « On va baiser chez moi ? » au lieu de « Je t’invite à prendre un verre à la maison ? ». Ce style-là.

— Ah, oui. Pas tellement. Je suis une fille lambda ! Plutôt dans le sous-entendu, comme les autres. Et toi ?

— J’ai toujours été un peu comme tout le monde aussi, et je le regrette. Dernièrement j’en ai fait les frais !

— Avec ce garçon, là, dont tu m’as parlé… ?

— Oui, un touriste de passage dans la chambre d’hôtes familiale. De mon âge… qui savait que dans notre fiche en ligne, on était

catégorisés dans les « Naturisme possible et autorisé au lac ».

— Lac privé ?

— Ça va de soit. Ce qui nous permet au moins de continuer à nous baigner nus quand on le veut, même s’il y a du monde, et sans choquer, depuis toute petite et encore maintenant.

— Et on vous rejoint dans cette nudité ?

— C’est très variable. Lui c’était un suédois habitué au sauna, à la nage nue, à la nudité familial et tout depuis sa plus tendre enfance. Il a eu aucune difficulté à se baigner à poil, et oh putain, beau de la tête aux pieds le mec. Bien bâti, fin, musclé, belle grosse bite. Une apparence comme ça au repos je me suis dit qu’est-ce que ça va donner en érection.

— Donc tu l’as dragué ?

— Je l’ai laissé me draguer.

C’était pas évident : grosse barrière de la langue ! On s’est débrouillés comme on a pu.

— Et si vous aviez été dans l’explicite vous auriez pu baiser tout de suite !

— Absolument. Au lieu de jouer aux échecs ! Si si je te jure, c’est ce qu’on a fait. Alors dans l’idée de passer à la suite, les parents n’étant pas là, je lui ai proposé une baignade. Le temps était trop frais, l’eau ce matin était glaciale… Aucun n’avait vraiment envie. Sauf qu’il le fallait pour passer à la suite. Alors on y est allés. Dans l’eau, on a pu

se frotter l’un à l’autre et commencé à flirter, s’enlacer,

s’embrasser. Là enfin je me suis permise de faire ma chaude : heureusement car soit on mourait de froid sur place soit on passait à la suite. On est ressortis, on s’est séchés, je l’ai pris par la main et emmené dans ma chambre.

— Et ?

— Et le souci est qu’on avait VRAIMENT eu trop froid. La température avait rendu son pénis tout rabougri ! Plus du tout appétissant ! On grelottait. On s’est mis sous de grosses couvertures pour se réchauffer en se câlinant. Enfin ça devenait bien… mais moins que si on était passés au plumard sans l’étape du lac.

— Vous êtes quand même parvenus à le faire ?

— Oui mais à peine. Oui mais tout juste ! Qu’est-ce qu’on avait pris froid ! En me faisant l’amour il reniflait, et moi j’éternuais !

J’ai joui en claquant des dents !

Comme on avait très envie on a quand même poursuivi, puis terminé. Mais franchement c’était pas glorieux, limite ça tenait plutôt du gag. On a passé la journée à prendre des médicaments et se faire des inhalations. Mes parents se sont sûrement doutés de quelque chose… J’aime pas le lac quand l’eau est trop fraîche, j’y vais absolument jamais. Là, j’y étais allée… et avec lui.

— Comme quoi, l’inviter tout de suite dans ta chambre aurait été beaucoup, beaucoup plus sage ! Sans prétexte, sans fioritures.

— Oui je sais, c’est con ! Ça aurait pu être tellement mieux… C’est juste que j’aime laisser tu temps au garçon, voir s’il pourrait pas, lui, prendre l’initiative.

— Essaye de les comprendre. Un mec qui fait une proposition sexuelle à une jolie fille, c’est un risque. Risque de refus sec, voire d’insulte et de gifle.

Une jolie fille par contre n’a absolument rien à craindre

à ce niveau. A la rigueur, un refus peut toujours arriver. Mais très rarement et jamais violemment. Donc là en tant que jolie fille : profite ! Arrête de te torturer, et de te compliquer autant la vie. Moi à ta place ce mec une heure après son arrivée sa bite était dans ma bouche.

— Toi tu ferais une excellente fille de chambre d’hôte. Avec toi les avis de clients laissés sur Internet seront dithyrambiques !

— Quand je prendrai mon indépendance et que je m’installerai dans une petite maison rien qu’à moi en province… pourquoi pas !

— Et tu baiseras régulièrement avec ceux que tu accueilles ?

— Avec tous ceux qui me plairont. De la compagnie, de la baise et de la thune. Que du bonheur ! Ça me fera juste un peu bizarre de recevoir des sous d’un amant passager…

— La question est : auras-tu carrément des pourboires ?

 



 

De salope à pute

 

— Il t’a dit un mot sale pendant l’amour, d’accord. Mais lequel : « salope » ou « pute » ?

— Je sais plus… Y a une différence ?

— A mon sens, une grosse. Je dirais même que l’une est l’opposée de l’autre.

Une salope est une princesse, coquine et raffinée.

— Pauvres prostituées !

— Evidemment quand on dit « pute » c’est un sens figuré, c’est pas pour parler des prostituées, tout comme on peut dire « tafiole » sans penser aux homos.

— Je crois pas que le mec était assez raffiné pour faire la différence entre les deux. Qu’il ait dit « pute » ou « salope » était juste une façon de me dire que j’étais bonne, qu’il prenait son pied avec moi.

— Faudrait éduquer un peu plus les mecs alors.

— A mieux parler ?

— A savoir faire la différence. Et pour ça faut que ça vienne de nous. Si nous les filles on fait la différence, ils finiront par la faire eux aussi.

— Donc toi tu peux te fâcher à cause de ça ?

— Me faire baiser en entendant des « oh t’aimes ça ma petite salope », d’accord.

Le sucer et entendre « vas-y pompe sale pute », et là j’arrête.

— Donc il te faut du « salope » à tout va.

— Pas forcément ! Fallait surtout qu’il passe à autre chose ! Faire silence, ou se contenter de gémir, ou élaborer un peu plus son langage. « Salope » répété en boucle c’est comme « je t’aime » répété en boucle. Plus on le répète moins ça a de sens.

— Décidément t’es compliquée…

— Pas compliquée : exigeante ! Eh oui, encore une différence de termes. Est-ce ma faute si maman est une littéraire ?

 



 

Y penser

 

— Mais maman, ça fait quoi si j’ai mis toutes mes culottes à la machine ? Tu préférerais que je sois cradotte ?

— Non ma chérie. Mais il me faut le temps de faire le programme, sortir le linge, l’étendre, qu’il sèche…

— C’est pas long pour les culottes, vu que j’en ai des toutes fines.

Puis pas besoin de repasser. Personne est là pour le voir.

— Repassée ou pas il t’en faut pas une pour sortir ?

— La dernière fois quand t’as vu que j’en mettais pas, tu m’as dit que si c’était une longue robe, j’avais le droit.

— Justement à propos ! Je t’ai aussi vue tout à l’heure dans le jardin. Que tu n’aies plus de culottes, d’accord. Mais alors enfile au moins une robe !

 



 

Cata évitée

 

— Il y a quelques années ! On était tous les trois dans la même pièce, je faisais semblant de dormir d’un profond sommeil. Ils faisaient l’amour…

— Peut-être qu’ils auraient voulu que tu les rejoignes ? Ou qu’ils se savaient observés et aimaient ça ?

— Aucune idée. Moi j’appréciais juste ce petit spectacle en m’endormant peu à peu, ça me suffisait. Mais… souci. Nadine, ma copine de seize ans, dépucelait un gars de treize. Ayant la taille intime de son âge !

Soit pas assez pour la profondeur d’un tel vagin.

Et comme ils avaient commencé sans qu’elle le suce, sans même qu’elle regarde sa queue, elle comprenait pas. Et elle de lui répéter « plus loin », et lui d’avancer désespérément le bassin le plus possible pour tenter de gagner encore un ou deux misérables millimètres.

— Il s’en est senti rabaissé ?

— Nos yeux ont fini par se croiser, Nadine et moi. Je lui ai fait un signe… elle a compris. Alors elle a changé de discours, pour dire : « encore, encore… ». Bien plus passe-partout. Du coup il a accéléré, et a pu compenser le manque de taille par endurance et vivacité. In fine ils ont bien aimé tous les deux je crois. Grâce à moi ! Ma petite B.A. du soir avant de fermer les yeux.


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