Expédition nocturne, suite

Chloé est parvenu à se glisser dans la chambre de Léopold, le fils du conjoint de maman. Son but : savoir enfin comment est fait un garçon…

Extrait de ma saga littéraire « En attendant d’être grande », ou le journal intime d’une aventurière de sa naissance à son âge adulte…

 

Me rapprochant de lui, je le considérai un instant. Somme toute, mieux valait qu’il gardât son pyjama. De près comme de loin, il ne m’attirait décidément pas. J’aurais pu m’intéresser à son torse, son ventre, son cou… au moins un peu. Jouer avec les poils, faire frissonner la peau, la caresser… non, je n’en avais nulle aspiration. La nuit serait peut-être plus courte que prévue.

Me rendant directement au lieu désiré, je constatai le tissu déformé à cet endroit, comme une petite pyramide.

Baissant le pantalon, le bout de chair libéré se dandina un peu de gauche à droite.

Je l’immobilisai entre pouce et index. Ce n’était peut-être pas tout à fait l’état qui permettait de faire des choses avec les filles, car c’était dressé tout en étant un peu mou, et on m’avait dit qu’il fallait que ce soit dur comme un bâton de caoutchouc. « J’aime les garçons à la fois durs et tendres », avais-je entendu dire Estelle un jour, et je ne crois pas qu’elle parlait uniquement de leur personnalité.

Une enquête plus longue m’apprit que la nuit, ces garçons en phase de puberté étaient d’humeur physique changeante. Tantôt ça redevient tout mou, tantôt ça se dresse, ou alors c’est entre les deux. C’était donc ça qui fascinait tant les filles ? Ça qui était à l’origine de tant de blagues salaces et de rumeurs incertaines ? Cet organe, pourtant légendaire, me paraissait banal… vraiment, on en avait vite fait le tour.

Et la sexualité humaine me paraissait bien moins mystérieuse.

Peut-être était-ce l’amour qui changeait tout. Ce sentiment magique capable de rendre beau un garçon laid, et de rendre attrayant cet organe adipeux. Ça, je voulais bien le croire, qu’il fallait une sacrée dose d’amour pour vouloir s’insérer cette chair dans le corps. Il paraît que certaines le font sans amour, juste pour le plaisir du sexe. Je ne les comprenais pas. Les deux minuscules globes en dessous n’étaient pas moins laids. À l’autre extrémité, je me risquai à toucher, à manipuler un peu, découvrant ainsi un autre bout de chair, plus rose, d’apparence très fragile.

Je luttais pour ne pas partir tout de suite… Je me traitai de dégonflée, de froussarde, et que si j’étais juste venue pour mater tous ces risques n’en valaient pas la peine. Allez, il fallait que je tente…

Que j’essaye enfin ce drôle de truc dont on m’avait parlé, source de fantasmes et de tabous encore plus vifs que les grands qui font des enfants.

J’ouvris donc la bouche et y fit entrer ce drôle d’objet en m’aidant de mes doigts. Je parvins à l’introduire de tout son long. Était-ce lui qui était tout petit, moi qui avait la bouche grande ? J’y refermai doucement les lèvres. Le goût était bizarre et ne me plut pas tellement. Sans trop savoir quoi faire, j’avançai ma langue et donnai quelques petits coups, sans bien plus de sensations.


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