Douche à deux, prétexte à instant coquin…

Enfin, le beau Tom semble avoir une proposition indécente pour Chloé…

Extrait de ma saga littéraire « En attendant d’être grande », ou le journal intime d’une aventurière de sa naissance à son âge adulte…

 

Le soir était tombé, on avait fait des jeux de mimes auxquels je n’avais pas plus participé que lui, trop accaparés l’un par l’autre que nous étions. Comme toujours ce petit échange de regards… Clarisse, Charlie, tous les autres avaient disparu. Tom finit par venir s’asseoir discrètement contre moi. Si : non pas près de moi, contre moi.

De nouveau je ressentis cet effet magnétique dont il avait le secret, qu’il délivrait malgré lui.

Je priais pour que cette veillée s’étale, s’allonge des heures et des heures. Je voulais qu’elle ne prenne jamais fin, uniquement pour le plaisir de ce contact charnel. La tension montait plus encore qu’en journée, sans qu’on ait rien besoin de se dire ou de se faire. Coup du destin, la soirée s’acheva tard. Tout le monde se leva, rejoignit le Home ou son habitat respectif. Nous deux, on traînait…

La famille de Tom partit, lui ne semblait pas pressé de les rejoindre. Il aida tout de même à ranger, puis m’accompagna, l’air de rien, au Home collectif. Je me demandais s’il n’allait pas dormir avec les autres enfants dans la salle du premier. Nous tous avions besoin d’une bonne douche, mais nous sentions trop fatigués pour aller au bloc sanitaire à cette heure et dans ce noir. Tant pis, ce serait pour demain matin.

Fébrile, je savais que Tom rôdait dans le coin et se demandait lui aussi que faire. Alors que j’allais me résigner à rejoindre les autres au dortoir, une main me saisit le poignet dans le couloir du premier étage plongé dans la pénombre. Tom me chuchota à l’oreille « Tu viens prendre une douche ? »

Chez toi ? Que vont penser tes parents ? Ou alors au bloc ?

Ni l’un ni l’autre. Ici, à cet étage.

L’eau elle est glaciale.

Non, je viens de vérifier. Il y a de l’eau chaude.

De l’eau chaude. Incroyable. Indubitablement, les anges étaient bien avec nous.

T’es sûr ?

Je savais bien qu’il était sûr, je voulais juste qu’il continue à me chuchoter des mots à l’oreille.

Sûr et certain. Je connais bien, ici, tu sais. Y’a pas d’eau chaude le matin, y’en a juste des fois le soir. Personne y pense jamais. Allez, viens.

Je le suivis d’un pas de somnambule, comme hypnotisée. La douche n’était pas très loin du dortoir, tout le monde ne dormait peut-être pas encore… j’espérais qu’on n’entendrait pas le jet, si ça les rendait curieux et qu’ils venaient voir, tout serait gâché. Le pommeau était petit. En principe, c’était une cabine prévue pour une seule personne : aucun souci, en cet instant on ne faisait qu’un.

En un clin d’œil nous fûmes dévêtus, ses habits à terre posés sur les miens, vision angélique qui m’émut.

Ces habits entremêlés me rappelaient ces scènes de cinéma témoignant d’un déshabillage fougueux d’un couple et d’une nuit torride. Nous entrâmes, et je me blottis immédiatement contre lui, sans réfléchir.

La douche était accessoire, inutile de se mentir ni de faire perdurer les gamineries. Tom fit couler le jet au-dessus de nous. L’eau était bel et bien chaude… nos corps étaient déjà très chauds avant d’entrer.


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