Pourquoi donc suis-je si libertine

Quatre petites histoires complètes tirées de ma série « Dialogues Interdits », unique recueil d’anecdotes sexuelles ne contenant que des dialogues sans aucune narration…

 

Magie de la vie

 

— J’ai enfin compris pourquoi j’étais une libertine.

— A cause de ta forte libido ?

— A cause du côté pratique.

— Pratique ?

— En fait, j’adore vivre de belles choses. Fortes, excitantes et tout. Je peux y parvenir avec une grosse rando, en admirant des paysages fantastiques en haut d’une montagne. Ou par de la danse, un concours sportif… ou pourquoi pas la lecture, le théâtre. Mais c’est jamais garanti, pas toujours facile à mettre en place. Ça demande du temps, du matériel, parfois des moyens et de l’argent…

— Ah oui je vois ! Tandis qu’avec le sexe…

— Avec le cul, le flirt, la séduction… la magie débute partout, n’importe où, tout le temps ! Suffit juste d’être venue avec son corps, et que l’autre ait le sien. Ça démarre d’un rien, on peut être le jour, la nuit, dans une ville bondée ou une campagne désertique, il y a TOUJOURS moyen de démarrer un truc.

— Si ce n’est que l’autre peut être absolument n’importe qui.

— Hormis quelques grossiers personnages et situations dangereuses, tout le reste est bon à prendre. Du moins selon moi. J’ai jamais tout à fait compris pourquoi les jolies jeunes filles de mon style étaient si exigeantes en matière de chair.

— Précisément car être super bonnes nous le permet ! Nous offre le luxe de s’offrir la crème de la crème !

— Et le gratin du gratin, oui je sais. Ce qui est une mauvaise manière de profiter. Pas assez rock n’ roll, bien trop princesse ! Ah ma chère, si tu savais

le plaisir de baiser avec deux célibataires endurcis

d’un petit village… de faire découvrir sa bisexualité à une grosse mère de famille, de sortir avec le petit timide du coin. Entre autre… En plus quel beau cadeau tu leur offres. Pourquoi s’en priver, vu que le beau jeune homme musclé à mâchoire carrée tu peux l’avoir aussi ?

 



 

Quand les vêtements s’ôtent avec talent

 

— J’aurais jamais dû faire quelque chose avec ce vieux parano…

— Si vieux que ça ?

— Si vieux, non, pas forcément tant que ça. Mais parano, oui sûrement !

— En général t’aimes pas trop le bling-bling.

— C’est son charme qui m’a plu. Aussi un peu le resto quatre étoiles, c’est sûr ! Je savais à peine qui c’était. C’est ensuite que j’ai compris qu’il était plus ou moins pisté par des courants politiques de son pays d’origine, qu’il recevait parfois des menaces et tout.

— Quel rapport avec toi, avec vous deux ?

— Aucun ! C’est lui qui y a vu une corrélation.

A son hôtel, j’ai décidé de lui faire un striptease hyper sexy.

Puis de me mettre à genoux et lui donner un bon plaisir de bouche. Et déjà à la fin du striptease son cœur commençait à s’emballer.

— Dans quel sens.

— Dans le sens : fragile du cœur.

— Ouch !

— Au début il était difficile de distinguer si c’était parce qu’il adorait ou s’il avait vraiment un problème. Et puis, j’ai vu qu’il y avait un souci. J’ai appelé la réception, qui est venue voir, qui a appelé le samu.

— Hospitalisé ?

— Oui, il en a fait un malaise cardiaque cet idiot ! Affreuse soirée. Et le pire, c’est qu’ensuite

j’ai appris qu’il avait cherché à se renseigner sur moi.

Voir si je n’étais pas une agent de l’étranger, si tout ça n’était pas une sorte de tentative de meurtre. Je l’ai jamais revu mais là si je le croisais je le giflerais volontiers !

— Je comprends ! Mais… en un sens c’est flatteur. Ce type est un charmeur, ça se sent qu’il fait des conquêtes. Tu es sa première qui a été… « trop » bonne et excitante pour lui. Une amante bien trop douée pour les fragiles du cœur !

 



 

Sel et poivre

 

— Je devrais employer d’autres exemples pour répondre aux questions sexuelles de Leïla.

— D’où vient ta gaffe ?

— Elle m’a demandé ce que c’était un orgasme. Je lui ai demandé si elle se souvenait de la dernière fois que j’avais éternué, et que quelque part ça ressemblait un peu à ça.

— Quelque part… c’est pas tout à fait faux. Non ?

Tu respires fort, tu sens quelque chose monter en toi,

puis il y a expulsion, libération, soulagement.

— Sauf que du coup elle arrête pas de piquer le poivre à la cuisine pour se faire éternuer. Elle va finir par se bousiller les narines ! Et puis, plus elle tente moins elle a l’air de comprendre. Et elle le fait devant tout le monde, en respirant de plus en plus fort avant, je te jure tu fermes les yeux t’as l’impression d’entendre une fille qui couche. Evidemment on peut pas vraiment appeler ça un jeu sexuel mais…

 



 

De scène en scène

 

— Annabelle a toujours adoré donner dans le théâtral.

— Genre, à surjouer et tout ?

— Plus ou moins. J’ai jamais bien su pourquoi ! Et à vrai dire elle non plus je pense. Chez elle c’est inconscient.

— Et donc elle l’était avec ce Gauthier ?

— Oui.

Elle et lui ont flirté toute la journée ensemble.

Au sens ancien du terme : sans galoche, avec des petits jeux de séduction, en se rapprochant, se frottant, se chamaillant… tu vois le genre ?

— Je vois. Trop chou ! Ça arrive si peu de nos jours… Et toi, tel que je te connais tu tenais à savoir comment ça se terminerait.

— J’avoue, je les ai limite espionnés. Que dis-je ? J’ai fini par… carrément les espionner.

— Et alors, la journée s’est achevée comment ?

— Annabelle a abandonné ses apparats.

Elle a fini par le faire ! Par devenir vraiment très naturelle. Spontanée, franche. C’était la pleine lune, ils se sont baladés près du lac, et hop il faisait si bon qu’elle est allée se baigner nue. Et c’est là que le plus dingue est arrivé.

— Qu’est-ce qu’il y a de si dingue qu’ils baisent dans l’eau. Ou au bord.

— Justement ! Le plus dingue est que rien n’est arrivé. Annabelle était en mode petite gamine. Elle avait envie de s’amuser, sauter dans l’eau, éclabousser, nager !

— Alors qu’il est allé la rejoindre ?

— Oui. Et qu’il n’attendait qu’un micro signe de sa part. Et puis… rien. Elle est sortie, s’est rhabillée, et basta.

Je crois qu’ils se sont même pas embrassés !

— Au moins la soirée fut originale. T’étais déçue ?

— Pas autant que lui sans doute. Mais… avec le recul, elle aussi je pense aurait aimé davantage. Elle s’est trop laissée emporter par son naturel. Par son côté enfantin. En un sens c’est charmant !

— Eh oui… Elle faisait plus du tout dans le théâtral… Et c’est bien ça qui lui a joué un jour.


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