Mateuse de garçons, suite

Chloé profite de l’atmosphère nudiste de cette communauté de vacances…

Extrait de ma saga littéraire « En attendant d’être grande », ou le journal intime d’une aventurière de sa naissance à son âge adulte…

 

Pour espionner, le mieux c’était la piscine, où je m’armai d’un masque et d’un tuba. J’y ai passé un temps ! Je ne pouvais plus sortir la tête de l’eau. Tu vas te moquer toi lecteur, toi lectrice, et tu as tort. Un ballet de pénis flottants est proprement fascinant. Toute fille devrait avoir vu cela au moins une fois dans sa vie. Quel bonheur de ne pas avoir dû attendre d’être jeune fille pour voir toute cette anatomie.

C’était encore mieux de découvrir ces sexes avant toute vie sexuelle.

La plupart des filles commencent à en voir à l’âge de se faire pénétrer, moi j’avais le privilège de voir tous ces bouts paître et s’ébattre en toute liberté. Comme un consommateur de viandes qui visiterait la prairie des cochons et des taureaux, en sachant qu’on lui servirait cela un de ces jours dans son assiette.

En plus, ceux que je voyais étaient bios et élevés en plein air. Je suis sûr qu’un petit oiseau élevé au burger et au Coca n’a pas la même vigueur. Je le supposais à l’époque…. aujourd’hui, je le sais. Quand on en a vu de tels, si frais et fleuris, si éclatants de santé, on devient exigeante par la suite.

À force de scruter, j’avais l’impression de pouvoir connaître l’état de santé d’un garçon rien qu’à son organe.

Il m’est même arrivé, jeune fille, de décrire à un amant d’un soir ses habitudes alimentaires uniquement en étudiant l’objet sacré.

C’est que j’en connais des trucs, moi, pour épater les mecs. Un dernier détail, plus subtil encore, m’avait accaparée : l’état des testicules. Là il fallait avoir l’œil, et je l’avais. La taille était bel et bien en rapport avec l’activité sexuelle, j’en étais désormais persuadée.

Sur le moment, cela me troubla beaucoup : comment des garçons de treize, douze ou même onze ans pouvaient-ils coucher, qui plus est si souvent ? L’instant d’après j’éclatai de rire, tant je venais de comprendre l’idiotie de cette supposition. Évidemment qu’une telle activité, ils la pratiquaient seuls. Je me promis de garder un petit œil là-dessus… qui sait si cela donnerait lieu à des révélations intéressantes, et… très instructives.

Si tu as de la suite dans les idées, tu as déjà compris. Dans le cas contraire, patience : tu saisiras un peu plus loin. En attendant, je me contentai d’observer, encore et encore. Mon intuition me dit que plus tard, il y aurait un plaisir fou à puiser de tous ces attributs masculins.

Un nombre incroyable de bonheurs m’attendait pour ma vie de grande. Tous ces sexes me donnaient confiance en l’avenir. Quoi qu’il arrive, même si je devais connaître la faim, la troisième guerre mondiale ou l’apocalypse, tant qu’il resterait des hommes sur terre, il resterait des pénis. Et donc du plaisir. Ce plaisir que je percevais encore mal, et dont j’étais toutefois certaine : il suffisait de voir les yeux d’Estelle, quand elle avait un petit copain, pour savoir qu’un homme avec une femme était à la fois l’événement le plus beau et le plus simple de toute la création.


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