Apparences trompeuses

Trois épisodes, où nous découvrons notamment Peggy, aux talents insoupçonnés et fort précoces…

— Extrait de « Dialogues Interdits », ma saga de petites histoires sulfureuses ne comportant que des dialogues sans la moindre narration… —

 

Incroyable actrice

 

— À ce niveau, Peggy m’a bluffée deux fois. La première, quand notre cousin Thomas, de son âge, passait le week-end chez nous, et dormait dans sa chambre comme à chaque fois. La nuit j’ai été réveillée par les sons. Je me suis approchée, j’ai ouvert la porte tout doucement, en silence… et j’ai eu un choc.

— Ils faisaient… du sexe ?

— Je l’ai d’abord cru. Idée stupide : techniquement parlant ils avaient pas l’âge. Surtout lui ! Et malgré tout : tous les deux dans la pénombre, dans le même lit. Peggy, nue, le chevauchant… Remuant son bassin à merveille. Langoureusement, tantôt plus vite, tantôt plus lentement. En soupirant, soufflant, gémissant. Ç’avait beau être absurde, ma petite sœur faisait si bien semblant que je pensais vraiment qu’elle faisait l’amour. Et… en fait, Thomas dormait à côté, dans son lit à lui. J’avais mal vu ! Peggy avait juste assemblé des oreillers pour leur donner l’apparence d’un corps allongé. Rien n’entrait en elle, alors qu’en regardant ses réactions on jurait deviner quand et comment ça sortait, entrait… et même en quelle profondeur. D’un réalisme à couper le souffle.

Le corps tressaillait, frissonnait, la tête se renversait.

Tantôt à accélérer d’un coup, tantôt à ralentir, à faire des ronds, puis à s’agiter frénétiquement. Jusqu’à… « avoir » un orgasme ! Là encore, j’en ai été persuadée. Le corps entier qui se cabre, se fige, la main qui couvre la bouche pour étouffer un cri ! Le visage qui grimace ! Puis se relâche !

— Quoi. Là encore elle simulait ?

— Je l’ai su le lendemain. Je lui en ai parlé, discrètement, sans me moquer ni me fâcher… elle est devenue toute rouge. Est restée silencieuse un bon moment… Puis, les heures passant, voyant que j’irais pas cafter, ça lui a fait du bien de se confier à moi. En fait… y avait pas grand-chose à dire. La seule idée était de reproduire cette chose étrange qu’elle avait espionnée chez tata. Pour de faux, en faisant semblant. Un simple jeu amusant ! Rien de plus, et elle était sincère. Il y avait tout juste un peu d’exhibitionnisme, car en vrai elle s’était confiée au cousin qui lui avait demandé de lui montrer. Peggy avait accepté à condition qu’il fasse mine de dormir, pour pas qu’elle se sente trop gênée.

— Pour une fille qui rougit et est facilement gênée, elle en fait des trucs ta frangine.

— J’admets que sa gêne est… très relative.

— Donc tu veux dire que c’était pas du tout une masturbation ?

— Peggy n’avait pas ressenti le moindre plaisir sexuel ! Il a fallu que je l’interroge de nouveau… Elle avait vraiment aucune raison de me mentir. Pour me le prouver, elle a proposé de m’en refaire un bout. Et pendant quelques secondes, ma sœur l’a refait ! J’étais sur le cul. Hallucinée. À volonté, là hop sur commande en un claquement de doigts !

Sans la moindre préparation, à genoux sur le lit, yeux mi-clos, à remuer son bassin en gémissant.

Comme une actrice capable d’éclater de rire ou de pleurer sur commande pour le besoin d’une pièce ou d’un tournage. Cette fois, impossible de pas être convaincue. Je te confirme, aucun plaisir sexuel. Un simple jeu ! En fait, Peggy comprenait même pas tout à fait ce qu’elle faisait. Aucune masturbation, juste une reproduction.

— Elle savait pas du tout ce que voulait dire faire l’amour ?

— En ce temps Internet n’existait pas. Nous vivions en province… Éducation sexuelle inexistante dans la plupart des familles, tout comme dans les écoles. Et moi j’avais jamais pensé à lui expliquer vraiment.

— Et c’est là que t’as convaincu votre maman de l’inscrire à un cours de théâtre. C’est ainsi que tout a commencé !

— Oui. Je l’ai un peu testée, elle savait tout faire. Pleurer, rire, se mettre en colère, s’émouvoir… en un instant ! Pour de faux, et de façon tout aussi réaliste que quand elle faisait mine de baiser ! Un don ! Ma sœur était une géniale génie.

— Et trois ans plus tard elle débutait sa carrière d’actrice.

— Je prévoyais qu’elle se hisserait très haut. Et j’avais vu juste !

— Grâce à ses talents de simulatrice ?

Pouvoir baiser avec le directeur de prod en sachant simuler d’incroyables orgasmes ?

Et ainsi obtenir…

— Je t’arrête tout de suite. Pas du tout ! Enfin ! ! D’ailleurs maman et moi on a tout fait pour la tenir éloignée des prédateurs sexuels, et de tous les plans coucherie contre boulot. Avec succès je pense. Toute façon ça n’a jamais été son genre. En tout cas, désormais tu sais comment ça a débuté !

— Peggy ment lorsqu’on lui demande ?

— Elle se contente de débuter l’histoire par son premier cours de théâtre.

 

String

 

— J’ai fait un peu de ménage dans la chambre de notre fille…

— Elle est pas censée le faire toute seule ?

— Les études, tu sais… les examens. Elle est tellement prise. Heu, par les révisions.

— Mouais…

— D’ailleurs je suis rassurée. Ces derniers temps, tous ses strings restent dans sa garde-robe.

— Ah, c’est pour ça que t’aimes autant ranger… Pour fourrer le nez dans ses affaires !

— Je crois qu’elle a enfin dépassé sa période petite allumeuse !

— T’as vérifié ? En tirant sur les tissus par exemple…

— Comment ça ?

— J’ai un collègue qu’a acheté un lot d’une centaine de strings à sa femme. Tous les mêmes…

Que des jetables ! Son plaisir est de lui arracher. Donc elle en change à chaque fois.

Ou plutôt à chaque coup. Si ça se trouve, c’est juste que ce ne sont jamais les mêmes.

— Mince… Tu me mets le doute ! Allons voir…

— Okay ! Bien bien bien… voyons ça…

— Laisse-moi tester. Gnnnnn… non, rien à faire ! Du vrai tissu, pas du jetable. Je tire pas plus sinon je vais abîmer. Rassuré ?

— Tu remarques rien ?

— Quoi donc ?

— Regarde bien. Regarde mieux ! TOUTES ses culottes sont devant nous, strings ou pas strings. Signe qu’elle est sortie en robe, sans rien dessous.

 

Pari gagné

 

— Frangin, tu m’avais pas menti : premier jour, t’as reconnu toutes les filles. Pari réussi ! Je te dois un restau.

— T’y croyais pas hein ?

— Pas un instant. Quand tu m’as dit qu’au retour dans ce camping naturiste suffirait qu’on aille au bord de la plage… Qu’un coup d’œil vers les filles allongées sur le ventre et tu les reconnaîtrais toutes… Rien qu’à leurs culs ! J’en suis sur le cul.

— Pas qu’à leurs culs. Aussi l’allure générale, les cheveux, les jambes… même les pieds ! Les filles je les admire de haut en bas sans rien oublier, surtout quand elles sont nues. Je suis un voyeur gentleman.

— T’en as plus après leurs corps que leurs regards. D’ailleurs invisibles.

— Eh ! Toute l’année je croise des filles vêtues et je me concentre sur le regard. Ici c’est l’occasion ou jamais d’être focus sur le corps. Je te rappelle notre écart d’âge : j’en suis pas encore à déshabiller les nanas !

Toi t’es une fille, et majeure, si t’as envie d’un mec, fastoche.

L’été passé tu t’es pas tellement privée. Hein ?

— Peut-être…

— On va refaire le même pari, de ton côté cette fois. Mate les garçons sans regarder les visages : tente de reconnaître qui c’est rien qu’à leurs bites !

— Bon, j’ai bel et bien eu un certain nombre d’aventures ici. Mais… quand on a du désir, pas le temps de trop observer : place à l’action. Pendant la baise, compliqué de regarder l’étui. Et de toute façon elle est si différente de sa version molle ! Le moment où je pouvais observer de près, théoriquement, c’est quand je… Là d’accord, je prenais le temps d’observer. Et le problème est le même.

— Évidemment… On va pas leur demander de bander juste pour notre jeu !

— Non. Une fille qui demande à un mec de bander, le mec veut quelque chose en retour…

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