Expérience extatique hors-norme

Une jeune fille vient d’être pénétrée par son petit copain décédé. Oui, son fantôme vient de la visiter de partout… vraiment partout.

Extrait de « De corps et d’âme », une histoire de désir et de défunt…

 

Sandrine émergeait peu à peu… tout doucement, elle reprenait ses esprits. Tout doucement, elle redevenait elle-même. Chamboulée. Apaisée… A la fois heureuse et peinée. En tout cas, désormais sereine.

Elle se dit que sa vie sexuelle serait désormais bien morne.

Certes, son existence se poursuivrait. Elle affronterait les épreuves du quotidien avec courage et s’efforcerait d’être épanouie, coûte que coûte : c’est ce qu’Amaury aurait souhaité. La jeune fille ferait de son mieux pour garder la tête haute et s’en remettre coûte que coûte. Nul doute qu’elle connaîtrait des hommes, ne serait-ce que pour son équilibre ou se changer les idées.

Il ne lui en voudrait pas. Seulement, le meilleur d’entre eux ne saurait offrir ce qu’elle venait de connaître. Quelle semence pourrait exploser partout en son corps ? Quel membre la visiterait jusqu’aux intestins, son foie, son colon ? Quelle pénétration pourrait exécuter dans le même temps un mouvement d’entrée et de sortie ?

Oui, tout rapport classique avec un être humain de chair et de sang semblerait dorénavant très fade. Outre l’incroyable cadeau que son ami lui avait offert, elle y percevait également, à présent, une pointe d’orgueil. Quoi qu’elle vive, d’aujourd’hui à sa mort, ce serait en dessous de ce que lui aurait fait. Qu’elle couche avec un acteur pornographique, un expert du tantra, un homme aux mille amantes… qu’elle ait affaire à un pénis de vingt-cinq centimètres de long pour dix-huit de circonférence, qu’elle suce les glands les plus excitants du monde, partouze avec des apollons… qu’importe.

Rien, absolument rien ne saurait dépasser cela. Outre la fierté masculine, elle y voyait aussi une extraordinaire preuve d’amour. Et de se faire la réflexion, avec une pointe d’humour et de poésie, que le monde serait plus beau si tout un chacun pouvait coucher avec un fantôme, ne serait-ce qu’une fois. D’ailleurs, les gens ayant peur de la mort n’en auraient ainsi plus la moindre crainte.

Faire l’amour à un mort, rien de mieux pour revenir à la vie,

se réconcilier avec son existence.

Vanessa poussa timidement la porte et retrouva son amie dans un état incroyable. Poil hérissé de la tête aux pieds, en sueur de partout, essoufflée, toute rouge. Son corps s’agitait encore un peu, comme parsemé de secousses, quant à son entrejambe la lubrification féminine avait dégouliné sur les cuisses et taché la moquette.

— Pupuce ? Je peux entrer ?

— Oui… viens Vanessa.

Elle s’assit. Sandrine, reprenant conscience de la situation, commença à ramasser ses affaires.

— Attends, te rhabille pas tout de suite, faut finir le rituel. Rassis-toi et ferme les yeux.

— C’est pas la peine : il est déjà parti.

— Si on ferme pas la procession il pourrait avoir du mal à se détacher complètement. Je sens qu’il est pas encore tout à fait dans la lumière.

L’étudiante s’exécuta. Vanessa reprit son grimoire et récita une sorte de prière. Après quoi elle éteint l’encens et traça un pentacle sur la carte avec l’embout braisé.

— Maintenant son âme est en paix, conclut l’amie.

Sandrine lui sourit.

— Vanessa, je pourrais même pas te décrire !

C’était… dingue. Absolument dingue.

— Oui, j’avais cru entendre, répondit-elle avec un regard complice.

– J’ai été… bruyante ?

– Je suis désolée d’avoir pas pu te donner autant d’intimité que t’aurais voulue. Moi qui ai l’habitude de m’attendre à tout lors d’une séance, j’avais pas prévu ça. Tu comprends il fallait que je reste, en cas de phénomène dangereux, telle une sortie hors du corps. Et aussi pour finir le rituel après coup.

– T’as eu peur ?

– J’ai été à deux doigts d’interrompre : tu criais comme si t’étais possédée par un démon, comme si ça te faisait mal.

– C’était tout le contraire.

– C’est ce que je me suis finalement dit. Surtout que t’en redemandais, tu le suppliais de continuer. Et puis comment t’a joui !

Je me demande si t’as pas eu jusqu’à 6 orgasmes.

— Peut-être. C’est flou… et c’est fou ! Les voisins vont me prendre pour la dernière des catins !

— Forcément ils auront du mal à comprendre. Va leur expliquer un truc pareil !

Laissons un peu De corps & d’âme pour retrouver quelques épisodes des Dialogues Interdits

Vivre l’instant !

— Et toi t’es capable de pardonner un lapin ?

— Un mec qui tire comme un lapin tu veux dire ?

— Non, qui te poses un lapin.

— Ah… Oui, s’il a une bonne raison. Par contre un des buts de tout rencard, pour moi, c’est de baiser. S’il vient pas, je tiens tout de même à avoir ma baise, et alors je le remplace par le premier qui passe.

— Non…

— Quasi. En tout cas, que ce soit avec le premier ou le troisième, peu de temps après l’heure du rendez-vous l’affaire est réglée. Du coup comme je cache jamais rien à personne,

quand je revois enfin le petit copain j’ai moi pardonné,

mais c’est souvent lui qui pardonne pas.

— Me dis pas que tu fais ça. Et aussi vite !

— Aussi vite, ça dépend !

— Je parle pas de l’acte, je parle de sa mise en route.

— Ah pour ça oui. Je sais, pour toi c’est difficile à comprendre ! T’es le genre de fille qu’a du mal à admettre qu’on puisse croiser le regard d’un garçon pour la première fois et dix minutes plus tard avec ses couilles dans la bouche.

Pénétrations inattendues

— J’ai mis le temps ! Après plusieurs années de vie sexuelle j’ai enfin compris qu’un sexe de fille s’utilisait pas juste là où on te l’expliquait dans le bouquin de bio. Qu’il pouvait se mettre absolument n’importe où. Un orteil, un doigt, un nez…

— Un nez !?

— En fait, tout membre raide et allongé peut pénétrer toute cavité pouvant être pénétrée.

— Pourquoi pas une cuillère alors ?

— J’ai parlé d’un membre, pas d’une chose ! Puis c’est pas parce que tout peut convenir qu’il faut choisir n importe quoi.

— Un nez c’est pas n’importe quoi ?

— Oh que non !

— A la rigueur si tu couches avec Cyrano je veux bien…

— Ou avec Pinocchio en lui demandant de raconter plein de mensonges. Je connais on me l’a déjà fait !

— Oui mais un nez…

J’arrive pas à comprendre comment ça peut être excitant,

un membre de deux ou trois centimètres dans le minou.

— Parce que l’amant un tant soit peu doué te le fait tout en donnant de la langue sur l’autre trou !


Pour en lire beaucoup plus, RDV ici. Mes livres offrent des heures de lecture et soutiennent mon travail.

– Pour recevoir gratuitement mon eBook « Sex Boxing », c’est par là ! – 

Laisser un commentaire