Quand un obsédé croise une princesse libérée…

Chloé nous conte un souvenir sexuel de son adolescence…

Extrait de ma saga littéraire « En attendant d’être grande », ou le journal intime d’une aventurière de sa naissance à son âge adulte…

 

De toute façon, j’avais dans l’idée que les garçons se laissant engloutir par leurs pulsions n’arrivent jamais à rien. Enfin, jamais à rien d’intéressant du moins. J’en connaîtrai un vers mes dix-huit ou dix-neuf ans, un peu dans le même style. Celui-là, je lui céderai. Un peu car je tenais à lui et ne voulais pas qu’il parte, un peu aussi par curiosité pour voir jusqu’où il irait. On peut dire que j’en ai fait des études sociologiques de terrain.

J’ignore si ce mâle était fou de moi, en tout cas il l’était de mon corps, et je lui ai fait comprendre que, d’accord, il pouvait tant qu’il le désirait. On est restés ensemble quelques semaines, chaque soir et chaque matin il y revenait. Tantôt à midi, tantôt plusieurs fois par nuit. C’était sauvage et passionné, quoi qu’un peu à sens unique car il ne se souciait qu’à moitié de mes ressentis, tant que j’étais consentante l’affaire lui convenait. Il s’épuisait plus que de raison, s’esquintait le corps sans jamais s’apaiser.

Naïve, je me dis d’abord qu’après avoir joui cent fois, il se calmerait. Eh bien, pas du tout. Je finis par comprendre qu’en ces actes il recherchait quelque chose qu’il ne parvenait jamais à atteindre, c’était pour ça qu’il n’en avait jamais assez. Dès que c’était achevé, sa frustration l’assaillait de nouveau, et il lui fallait sans cesse remettre le couvert telle une fuite en avant.

Que cherchait-il ? De l’amour, des je t’aime, une épouse, un orgasme surnaturel… ?

Je n’ai jamais su. Dommage, j’aurais tant voulu le lui donner. J’ai tout essayé, tout fait avec lui pour le satisfaire, et plus j’essayais, plus il remettait ça, encore et encore. La plupart du temps, l’hypersexualité est ainsi : elle poursuit un rêve imaginaire et se désole de ne pas parvenir à le matérialiser.

Le copain du moment finit par se l’avouer à lui-même, je crois bien, car il conclut notre relation en me disant que « y’a un truc qui fonctionne pas ». Ce n’était pas une réflexion hautement philosophique de sa part, mais ça en disait long. Faut bien commencer quelque part, c’était pour lui un premier pas vers plus de maturité et de remise en question.

Il a été certainement très surpris qu’une fille accepte tout jusqu’au bout, sans jamais le stopper ni en avoir assez. J’en avais assez depuis un bon moment, je n’en laissais rien paraître, bien trop curieuse de voir comment il évoluerait. J’espère l’avoir aidé à mieux se connaître… à mieux comprendre que même une fille aussi endurante que lui ne lui apportait pas davantage de bonheur.


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