Deux filles seules, une chambre et un désir…
Episode de « Dialogues Interdits », collection de petites histoires complètes uniquement constituées de dialogues…
— Bon, ton père vient de claquer la porte, on est seules.
— …Et censées terminer l’exercice de maths, Rose.
— Lætitia, on pourra le terminer demain matin, avant le cours. Tu sais bien que le vendredi la prof arrive toujours avec dix minutes de retard.
— Tu veux qu’on se roule quelques patins ? D’accord…
— Je parle de plus.
— De plus, c’est-à-dire.
— Je te parle de ça Lætitia.
— Eh ! Tu te mets toute nue ici, dans ma chambre !? Pour quoi faire ?
— Pour me faire bronzer ? Enfin, réfléchis… pour que tu me baises.
— Attends, je vérifie un truc… ah non, désolé c’est bien ce que je pensais : j’ai pas de bite.
— Y a d’autres manières voyons ! Après, si je te plais pas ou que tu apprécies pas la proposition, je peux me rhabiller encore plus vite.
— Tu me plais beaucoup Rose. C’est pas pour rien que j’adore te câliner et t’embrasser. Franchement, c’est presque encore mieux qu’avec un garçon ! Et d’ailleurs je dis pas, nue t’es encore plus jolie.
— Tu veux pas m’imiter et faire aussi valser ta robe ?
— T’as… envie de moi alors ?
— J’ai envie d’un rapprochement plus tactile et plus mouillé. Dis pas oui par politesse ou pour faire plaisir. Est-ce que t’as envie aussi, ou pas ?
— J’ai envie. Je sais pas de quoi… enfin, on peut voir ce qui est possible de faire. Mais pourquoi maintenant alors qu’on a si peu de temps ?
— Parce qu’il est super rare qu’on soit toutes les deux dans une maison vide. Qui sait quand sera la prochaine. Oui on a que quelques minutes devant nous, raison de plus pour faire vite.
Si ça te dérange pas je te déshabille moi-même.
— Ben, que je dise oui ou non t’es décidée apparemment.
— Eh, oh ! T’es pas une poupée inerte. Si tu te laisses faire c’est que t’es d’accord. Wow, joli soutif… ce qu’il y a en dessous doit être encore plus beau je parie.
— Décidée et drôlement rapide. Ce serait pas plus prudent qu’on fasse quelque chose en gardant des fringues ? Tu m’enlèves tout alors que juste la culotte suffirait et…
— T’as un corps si attirant, dès que je te vois avec des vêtements j’ai envie de te les retirer. Tous.
— Tout le temps alors ?
— Tout le temps.
— Mmmm… tu me fais beaucoup honneur à te mettre à genoux comme ça devant moi…
Tes baisers sont super doux. Tes mains aussi…Tu sais je… faut pas croire, je suis pas lesbienne.
— Moi non plus t’inquiète. C’est qu’un peu de tendresse partagée. C’est notre avantage, nous les filles quand on fait du sexe entre nous c’est bien moins violent qu’entre garçons. Puis c’est qu’à partir du cinquantième cunni qu’on commence à changer de bord, pas avant. Tiens à propos, je peux descendre plus bas ?
— J’osais pas te demander.
— Alors écarte un peu les jambes…
— Ooooh… Hhhh… C’est… ton… premier ?
— Ouihh…
— Qu’est-ce que ça sera ton dixième alors. Hhhh… Attends faut qu’on se rapproche du mur, que je puisse poser la main. Je titube trop, faut pas que je tombe à la renverse. Avance lentement, t’esquinte pas les genoux. Reste bien contre moi… Rose t’es super. T’es… t’es extraordinaire.
— Chhhht.
— Hhhh, hhh, hhh… Après c’est mon tour.
— On n’aura pas le temps.
— Attends, j’entends du bruit. Oh putain mon père qui rentre ! Déjà !?
— Vite, nos fringues ! C’est pas vrai. Juste quand ça devenait bon.
— Arrête de causer, dépêche-toi ! Allez allez !
— Recoiffe-toi. Attends je te le fais. Voilà. Et moi ? Parfait. Hop, sur le devoir vite.
[ Toc toc toc ]
— Les filles, je peux entrer ?
— Bien sûr p’pa !
— J’ai pris des pains au chocolat en plus de la baguette. Vous en voulez ?
— Non merci monsieur, je passais juste finir l’exercice… ma mère m’attend.
— D’accord. Et toi Lætitia ?
— Un peu plus tard. Je raccompagne Rose.
[ Pas de la porte ]
— Allez bisous.
— C’était super.
— Tu crois qu’il a… remarqué un truc, dans nos yeux ou… ? Il a eu un air bizarre.
— Il a toujours un air bizarre quand il te voit. T’inquiète. Allez, à demain !
[ Clac ]
— Vous avez fini l’exercice ?
— Oui, c’était facile !
— Je veux bien le croire, ça a pas dû vous prendre plus de dix secondes.
— N’exagérons rien.
— Je n’exagère pas. Quand vous êtes entrées dans la chambre tu portais ta robe jaune et Rose… une rouge. Cinq minutes plus tard, vous ressortez, tu portes la robe rouge de Rose qui vient de filer avec ta robe jaune…
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