Fantasme numérique
— Parfois, qu’est-ce que j’aimerais être un ordinateur !
— Pardon ?
— Clarissa, ma collègue de bureau. Elle m’a toujours dit non. Enfin, elle me l’a toujours fait gentiment comprendre… Son PC par contre ! A longueur de temps il arrête pas de lui donner des ordres et de lui poser des questions. « Voulez-vous installer… ? », « Confirmer que… », « Pour continuer, veuillez approuver… ». Et cetéra. Une fenêtre s’ouvre, lui pose une question en lui demandant de cliquer sur Oui ou Non, pas une seule fois je l’ai vue cliquer sur non. L’ordinateur est son maître absolu, elle lui est entièrement soumise. Elle lui dit « Oui », « Oui » et encore « Oui », et à moi « Non », « Non » et toujours « Non ».
— T’oublies un détail : un PC obtient des « Oui » parce qu’il formule des demandes décentes et raisonnables. Le jour où une fenêtre s’ouvre lui demandant « Déshabillez–vous et mettez-vous à quatre pattes – Oui -Non », elle cliquera sur « Non » tu verras.
— Mais il est normal qu’une proposition d’ordinateur soit pas la même qu’une proposition humaine !
— Donc il est normal aussi que la réponse soit différente. Tu veux des « Oui » ? Formule des questions raisonnables. « Je t’amène un café ? », « Je range ces dossiers pour toi ? »… Là, elle t’aura jamais autant dit oui.
— Ou bien je fais… le contraire. J’installe un hacker sur son PC qui changera les textes des pop-ups. « Voulez-vous une sodomie ? » à la place de « Voulez-vous la mise à jour ? », et comme ici les mises à jour sont obligatoires elle sera bien forcée de cliquer sur « Oui », même si du coup ça me rendra jaloux du PC. Ce serait pas hyper compliqué à coder. Mais noooon… je plaisante.
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« un PC obtient des « Oui » parce qu’il formule des demandes décentes et raisonnables »
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Tu viens de lire une histoire de « Dialogue Interdits », nouvelles sulfureuses de (vraiment) toute taille, sans narration ni didascalies.
Ne pars pas ! En voici une autre…
Ancien temps
— T’as vu ? Dans ce quartier on a le droit de laisser sécher son linge au balcon.
— J’avais pas remarqué. C’est devenu rare ?
— Très rare. Du temps où je vivais chez mes parents c’était une autre époque : tout le monde le faisait.
— Est-ce que ça n’a pas quelque chose de… gênant ?
— A partir d’un certain âge si. Je voyais clairement les garçons mater. Que veux-tu, on mate ce qu’on peut ! A savoir, culottes et soutien-gorges. Quant aux strings, je ne sais pas si certaines voisines en portaient, si c’était le cas elles les nettoyaient à la main.
— Tes sous-vêtements à toi étaient beaucoup matés ?
— Pas forcément plus que d’autres. Pour moi le seul souci était d’en avoir à laver. J’en mettais jamais ! Du coup pour pas faire trop louche, j’allais mettre à la machine des culottes et soutien-gorges propres. Ah j’te jure…
— Et de ton côté tu matais ?
— Les fringues masculines m’indifféraient. Mais la lingerie féminine me décomplexait : quand j’ai vu le nombre de copines portant des soutiens rembourrés je me suis sentie tellement mieux !
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« Je voyais clairement les garçons mater. Que veux-tu, on mate ce qu’on peut ! »
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Rêve de trio
— Ça m’était jamais arrivé : j’ai l’impression d’être amoureux d’une seule fille, séparée en trois !
— Explique ?
— J’adore la voix de Candice. L’esprit de Romy. Le corps de Louane.
— Tu couches pas avec les trois.
— Seulement avec Candice. Souvent en imaginant qu’elle a le corps de Louane et l’esprit de Romy.
— Pas hyper cool pour elle…
— La fusion de ces trois éléments feraient LA fille parfaite !
— La Sainte Trinité ? Et comme la fusion n’est pas possible, il faudrait que tu baises Louane pendant que Candice simule et que… heu, je sais pas, que Romy te tienne un discours philosophique ?
—
« j’ai l’impression d’être amoureux d’une seule fille, séparée en trois ! »
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Improbable libertine
— Ah d’accord. Donc si j’ai bien saisi, toi quand t’entends un garçon déclamer un beau poème, ça te donne immédiatement envie de te foutre à poil.
— Ben… oui. Tu trouves ça cliché ?
— C’est surtout rare. Les filles sont généralement bien moins sensibles à la poésie qu’on le croit. Et qu’elles le prétendent. Et les pauvres poètes d’imaginer que leur sensibilité et leur talent d’écriture fera mouiller les meufs… Et de voir lesdites meufs pomper des machos musclés et sans culture ! Enfin, sans d’autre culture que le cultur…isme de la salle de sport.
— Fille rare, ça me va ! Fille cliché ça me va moins !
— Le poète te donne envie de pomper et de tout prendre dans la bouche. Non ?
— Si !
— Donc aucun danger, tu seras JAMAIS une fille cliché. Le cliché c’est la fille séduite par un poème qui rêve de sauter dans les vagues avec le poète au soleil couchant… Pas d’avaler son sperme.
Quelle époque
— Ce que j’aimais bien à la base dans la fellation, c’est que toute pipe rendait les mecs dingues. Tu pouvais être coquine et imaginative, ou blasée et fatiguée… Tu pouvais le faire de la façon la plus banale possible, et malgré tout il adorait. Et tombait à tes pieds. Et se pliait en quinze pour toi !
— Et… c’est plus le cas ?
— Non, aujourd’hui TOUTES les filles sucent. Ah quelle époque !
—
« Tu pouvais être coquine et imaginative, ou blasée et fatiguée… »
—
Sauvons la terre
— Vraiment ? T’es arrivé à lui donner un cours de yoga où vous étiez tous les deux nus ?!
— Rien de plus simple. Suffit de faire une avant-séance où j’offre l’infusion. Et après quelques questions, je vois si c’est une militante écolo forcenée. Le must c’est quand elle est aussi un peu vegan, new age et tout. Il suffit alors de lui parler de l’empreinte carbone par rapport aux vêtements, qu’en Bolivie il y aurait un mouvement prenant de plus en plus d’ampleur : les gens vivraient nus pour moins user les habits, et auraient ainsi diminué par deux la pollution du pays… Ensuite je lui fais prendre des positions pour « renouer avec son corps », prétexte à ouvrir ses jambes dans tous les sens, qu’elle s’en écarte les fesses et les lèvres du bas… Et ainsi de suite jusqu’à ce qu’elle soit si excitée que la… « proposition » vienne d’elle.
— Voilà donc pourquoi tu couches plus qu’avec des gauchistes !
Jour de soldes
— Moins soixante-dix pour cent ! J’arrive pas à y croire. Moins soixante-dix ! Pour une robe à la mode, qui moule super bien et pile à ta taille ! L’affaire du siècle. Quel dommage qu’aucune soit assez grande pour moi.
— Heu, je pense pas la prendre.
— Je te laisserai pas passer devant une occasion pareille. Je te l’achète.
— Elle sera pas portée, inutile ! Même si t’es la top des copines.
— Mademoiselle fait sa tatillonne. Bon, laisse-moi deviner. C’est la longueur, mmm ? Tu rêverais que ce soit un poil au-dessus des genoux plutôt qu’un poil en dessous ?
— Pas du tout.
— Je sais, ce sont les petites perles sur les lanières.
— Elles sont très jolies.
— Ou encore la forme des boutons…
— T’y es pas.
— Alors quoi, merde !
— Voyons ma chère. Cette matière n’encaisse pas du tout les taches de mouille, encore moins celles de sperme. Et elle me rend bien trop excitante pour que je prenne le risque.
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