Le piège – Part II – tribulations de 3 filles soudainement nues

Résumé de la première partie : une mère emmène ses deux filles et sa nièce en vacances… dans un camping naturiste. Ces dernières n’ont pas su refuser. Le domaine est grand, les vacanciers sont en nombre. L’arrivée à la piscine est un choc. La maman s’est éclipsée, les trois filles sont laissées à elles-mêmes devant tout ce petit monde. Suite du dialogue nous contant ce souvenir…

 

— Et vous êtes restées plantées là, comme ça, à regarder ?

— Au début oui, alors que c’était pas prévu. Mes deux connes de cousinette-sœurette s’étaient ré-enveloppées, si, dans la grande serviette, en ayant l’intention de la laisser tomber à leurs pieds juste avant de sauter dans l’eau. La première étape accomplie, elles stoppèrent net.

— Serviette à leurs pieds ? En état de sidération ?

— Oui. Et j’ai même pas eu l’occasion de me moquer d’elles car…

— Tu étais dans le même état.

— Oui. J’avais peut-être encore plus de raisons qu’elles d’être sidérées ?

Peut-être qu’elles en avaient déjà vu, et eu, de la bite. Moi jamais, pas une seule, même de loin.

— Y avait pas que de la bite.

— Mais c’est devant les bites qu’on était sidérées, pas devant les chattes !

— Pendant combien de temps ?

— Aucune idée. Je dirais une bonne grosse poignée de secondes ? Puis ma sœur Mirelle a fait un pas en avant et bim, dans l’eau jusqu’au cou. La cousine a suivi… Quant à moi, j’ai un peu joué la rebelle. Fière, là encore, de rester dressée là comme un pic, nue, debout. Elle ont avancé dans l’eau, j’ai marché à côté d’elles. Puis les ai rejointes. Trop envie de fraîcheur ! Oh my god… libération. Ça a fait un bien fou.

— Que d’histoires pour si peu !

— Oui mais c’est aussi le sel de la vie ! Si on était tout le temps blasé par tout, surpris de rien, ce serait triste. J’aime le choc !

— Mmm… ça se tient en fait. Bien dit. D’ailleurs c’est le propre de la jeunesse de se faire tout un méga plan de petites choses ! Et vous êtes restées longtemps dans l’eau ?

— On a rigolé, nagé. Elles faisaient sans cesse des plaisanteries pour avoir l’air détendu. Ça n’en finissait pas, car je crois qu’elles redoutaient le moment où il faudrait sortir de l’eau. Pourtant, au point où on en était ! J’en ai eu marre… alors j’ai de nouveau fait mon indépendante… et ma meneuse. J’y tenais plus, j’ai foncé aux toboggans. Puis aux plongeoirs, puis à la petite piscine avec ses jeux de ballons où tu pouvais entrer dans n’importe quel groupe d’enfants sans problème. Puis toboggans, ballon, plongeoir, et encore et encore… Et de me faire des copains copines en un instant, et de rire avec eux…

Une… libération, cette fois une vraie de vraie ! Bien plus intense que la précédente. ÇA c’était excitant.

Pas sexuel, mais excitant. J’en avais plus rien à faire que ma nudité soit en mode « visible » ou pas. Je m’en occupais plus ! Dans l’escalier menant au toboggan y avait toujours un garçon ou une fille derrière moi, tête à niveau de mon cul, de mon sexe, et vice versa pour la personne devant moi. Qu’importe ! Les toboggans, sauter, plonger, jouer, c’était si bon.

— Est-ce que la nudité était un plaisir supplémentaire ? Comme ces naturistes disant que c’est un effet de bien-être incroyable ?

— Aucune idée. J’étais trop concentrée sur le plaisir des jeux. Me comporter avec des quasi-inconnus avec la même complicité que si je les connaissais depuis longtemps… Plonger, sauter, glisser… C’était ça le kif. Est-ce que la nudité aidait ? Vraiment je ne sais pas. Je me demande si je me serais pas autant foutue qu’il y ait bonnet de bain obligatoire, ou même costume de bain du début du vingtième, ces trucs qui partaient des mollets pour arriver au cou.

— Et tes deux accompagnatrices, elles en étaient où ?

— Elles ont fini par… craquer ! Et me rejoindre !

— Une nouvelle fois grâce à toi ! Oui. Meneuse ! C’est bien le bon mot.

— Au bout de la quinzième fois où je passais devant elles en leur criant « venez venez ! » avec de grands signes… elles sont venues. T’as vu, malgré tout je les oubliais pas !

— En mode « allez faisons-lui plaisir ».

— C’était le prétexte. Et de se prendre au jeu, et de s’amuser bien vite autant que moi. Ou presque… en se lâchant quand même un tout petit peu moins. Et en se pavanant… un tout petit peu plus !

— Aller au toboggan en se pavanant !?

— C’est le chic de ces adotes ! Propre à leur âge ! Quoi qu’elles fassent, elles se pavanent. Les cheveux placés sur la droite ou sur la gauche, marcher précieusement, mesurer chaque geste… Elles pourraient le faire en allant acheter du pain ! Que dis-je, elles le font bel et bien en allant acheter du pain. Moi je les regardais en me disant : « vraiment, je serai comme ça moi aussi un jour ? Paraît que c’est logique et biologique. Paraît qu’on peut pas y échapper. Mince, pourvu que ça vienne vite… histoire que ça reparte plus vite encore ». Je les trouvais bête, mais bête !

— Et elles étaient en représentation en permanence ?

— Non, et c’est ce qui était le plus drôle. Sans cesse entre les deux : la gaminerie et le pavanement.

— Très paradoxal surtout : plus on se pavane plus on vous voit ! Alors qu’elles étaient supposément gênées d’être nues à la vue et au su de tous.

— Et qui plus est, entre autres, devant des garçons de leur âge ! Qu’elles avaient remarqués, qui les avaient remarquées. Et elles avaient remarqué qu’ils avaient vu qu’elles les avaient remarqués, et que… et cétéra.

— Pendant ce temps, toi t’étais… le contraire. Une Eve ! Qui n’a pas conscience de sa nudité !

— Peut-être pas à ce point non plus.

— Faudrait savoir.

— J’y peux rien : c’était ambigu !

— Donc ça a changé ?

— J’ai fini par être comme… repue. Repue de jeux, d’excitation, de fraîcheur. J’avais tant bougé, je fatiguais. J’ai comme repris conscience.

— T’en as été plus pudique ?

— Plutôt observatrice. Je me suis… comparée aux autres. Et j’ai constaté, à mon agréable surprise, qu’à force de me dire que je grandissais jamais et prenais pas de formes, je commençais, l’air de rien, à en avoir. Encore loin de rivaliser avec mes aînées mais assez pour concurrencer celles de mon âge. Et même je m’estimais mieux foutue que pas mal d’entre elles !

— Et les deux plus grandes en étaient où ?

— Elles avaient débuté une sorte de petit jeu de séduction à distance. Pour ma tranche d’âge, seul le jeu tout court semblait exister. J’avais à peine conscience de jouer avec un garçon ou une fille. Je me suis parfois surprise à baisser les yeux pour connaître le sexe de la personne avec qui je jouais.

— Le visage suffisait pas ?

— Pas toujours… Dans l’eau, les cheveux plaqués au front, avec parfois des filles aux cheveux courts ou des garçons aux cheveux longs…

— C’est sûr… Que je sache t’as toujours été hétéro. Donc pour qu’il y ait au moins un semblant de début de jeu de séduction, mieux vaut connaître le sexe.

— Tu crois pas si bien dire ! Dès que je voyais que mon partenaire de jeu avait une bite je me sentais séduite. Dingue le pouvoir d’une simple petite bite…

— Tu regardais que ça ?

— Je me suis mise à tout regarder. Tout, partout. Les vieilles bites flasques surplombant de vieilles couilles tombantes aux poils blancs, les chattes rasées, les sexes de ceux de mon âge, ou plus jeunes, ou plus âgés. Des adultes, des ados, des mamans, des bébés… des retraités, des jeunes couples…

Mes yeux devenaient des scanners ! Mon regard était on ne peut plus impudique… J’en ai abandonné les jeux.

Pour faire dix fois le tour de la piscine afin de regarder chacune et chacun.

— Ça n’a gêné personne ?

— J’étais comme invisible. Une enfant comme moi tout le monde s’en fout. Personne me voit ! Ou bien on fait semblant de pas remarquer. J’en pouvais plus de mater du sein, du cul, de la chatte et de la bite. Un festival ! J’en étais comme ivre, d’autant que de nouvelles personnes arrivaient sans arrêt.

— Et Mireille, et Pauline ?

— Je les calculais plus trop. Elles avaient débuté un échange avec deux trois garçons habitués du lieu, j’avais cru remarquer ça du coin de l’œil.

— Vous êtes restées assez longtemps j’ai l’impression…

— Je dirais… au moins deux bonne heures. Plus encore peut-être ? Le temps non plus je le calculais plus trop. Ni moi ni elles. Je pensais que chacun repartirait à son emplacement… mais les copains copines nous ont proposé d’aller se balader.

— Ton groupe à toi ? Celui des deux grandes ?

— C’était plus ou moins devenu un groupe commun.

— Magique !

— Et logique ! Mes nouveaux copains copines avaient des grands frères et grandes sœurs, dans la tranche d’âge de Mirelle et Pauline. Je me demande même si l’accroche est pas venue de là ! Du style « ah c’est ta petite sœur qui joue avec mon frangin ? ».

Quel pied, j’étais la reine du lieu. Celle par qui tout arrive, celle par qui tout survient… et surgit.

— Donc vous êtes repartis tous ensemble ?

— Oui, et c’est là que les choses sont devenues encore bien plus inattendues. Pourtant, on aurait dû la sentir venir celle-là !

— Je crois deviner.

— Je pense ! La dame de l’accueil nous remet un mot de maman. Nous disant qu’elle prenait l’apéro à un mobil home chez des amis. Qu’on se recroiserait peut-être dans la journée, qu’elle nous donnait rendez-vous à vingt heures sur la place principale du camping, où elle nous invitait au resto.

— Quant aux vêtements…

— Oui. Elle les avait gardés !

— Ouh putain le coup bas.

— La dame connaissait bien maman. Elle nous dit que nos fringues étaient sales, pleines de sueur et de poussière, que maman avait tout mis au Lavomatic. Que ce serait sec d’ici ce soir.

— Bon ceci dit… vous étiez dans un centre naturiste, non ?

— Oui mais souviens-toi. Un GRAND centre. Et dans les grands centres, en dehors de la piscine et de la plage c’est moitié de gens nus. Grand maxi ! Et encore, souvent en nudité partielle ! Surtout, nos copains-copines, les habitués, qui devaient être huit ou neuf, étaient tous en train de se rhabiller !

Maintenant qu’on était sortis de la piscine, à poil c’était terminé pour eux !

— Quand même pas ceux de ton âge…

— Me voyant, ils ont hésité… mais ont quand même suivi les plus grands.

— Et la grande serviette ?

— Hem ! Marcher l’une contre l’autre enveloppées… d’une seule serviette… elles auraient été ridicules.

— Donc vous étiez soudain forcées d’être plus royalistes que le roi. Vous qui n’aviez JAMAIS fait de naturisme, et même qui l’appréhendiez, surtout Mirelle et Pauline. Plus naturistes que les naturistes ! Vous trois toutes nues dans un groupe… habillé !

— Exactement.

 

A suivre…


D’autres histoires de « Dialogues Interdits », nouvelles sulfureuses sans narration ni didascalies… très bientôt. Soutiens mon travail en achetant mes eBooks sur KoboBooks, en partageant cet article, en parlant de mes écrits dans tes réseaux.

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