Charlie en recherche de partenaire…

Charlie est une femme originale… Débordante d’énergie, elle s’est mise à la boxe afin de calmer ses ardeurs. Néanmoins, ses fantasmes la travaillent encore beaucoup. Son péché mignon ? Les postures sexuelles extravagantes. Mais pas facile de trouver un partenaire suffisamment doué…

Extrait de « Sexe Boxing », une histoire de sexualité joyeuse et survoltée

Ce désir de postures extravagantes m’habitait depuis un bon moment. Au départ, je ne pensais vraiment pas que l’amour pouvait prendre une telle apparence. Quand j’étais petite, on ne m’avait pas expliqué les faits ainsi. On m’avait dit que le papa câlinait la maman, qu’ils se mettaient nus, puis que le papa, pour être encore plus proche de la maman, glissait doucement le pénis dans le vagin. Franchement si c’est pour expliquer aussi mal, autant ne rien raconter et laisser les rumeurs de cours de récré faire leur office.

Non seulement cela laissait entendre qu’il n’y avait qu’une seule position, faisait croire que c’était juste une technique pour rapprocher les corps, mais en plus ça n’expliquait même pas le mouvement.

Lorsque j’appris plus tard que le coït consistait à entrer et sortir en permanence,

j’ai tout de suite repéré la contradiction avec le bouquin. On me le révéla lors d’une pyjama party entre copines où j’étais la seule à ne pas être au courant… je ne savais plus où me mettre.

Par la suite c’est un autre bouquin, bien moins sage, qui me mit la puce à l’oreille. Pour trouver ce livre il fallut fouiner jusqu’en haut de l’armoire parentale, en leur absence, hissée sur un tabouret. Un livre d’illustrations pour adultes, sorte de résumé du Kama Sutra, détaillant différents procédés pour faire l’amour. Là, je compris que dans l’acte, il n’y avait pas que la notion de se câliner et faire un enfant. Il y avait aussi et surtout le plaisir de la pénétration et du va-et-vient.

J’avais passé plus d’une heure à feuilleter et revenir sur les pages, fascinée. Était-il vraiment possible que deux corps exécutent tout cela ? Très naïvement, je me mis alors à croire que tous les couples s’y adonnaient. Le jour de mon dépucelage, je n’ai eu aucune exigence particulière. Ensuite, j’ai recherché des plaisirs plus subtils, et bien plus délicats à mettre en place.

Et c’est là que j’ai pris conscience de mes limites… et de celles de mes partenaires. Tenant à davantage d’expérimentation, bien des garçons me déçurent. Grosso modo, leurs fantasmes restaient au nombre de deux : la fille à genoux, la fille à quatre pattes. Et surtout pas à genoux pour un coït vaginal l’un sur l’autre, ni à quatre pattes de façon un tant soit peu originale.

À genoux pour se faire sucer, à quatre pattes pour la levrette, rien de plus.

Bien longtemps, je m’en accommodais. À présent, j’étais de nouveau dans une période de déceptions sexuelles, et toute admirative qu’elle était, Lydie avait du mal à me comprendre.

– Franchement Charlie… À quoi bon se compliquer autant l’existence ?
– Se compliquer l’existence ? T’es idiote ou quoi ? Il ne s’agit pas de se la compliquer, il s’agit de l’embellir ! De s’offrir des expériences impérissables !
– Tu trouves pas toute cette panoplie un peu gadget ?
– Au contraire, chaque posture est hyper étudiée. Aucune n’est gratuite : l’une permet d’explorer le périnée, l’autre laisse les mains libres pour qu’il te caresse les seins et le clitoris en te pénétrant. Telle autre fait frotter la verge contre le point G, telle autre te visite plus en profondeur…
– Si ça se trouve, le jour où tu testeras tout ça c’est là que tu seras déçue.
– Je ne pense pas. Et quoi qu’il en soit ce n’est pas une raison pour ne pas essayer.

– Passe des annonces ! Recherche des libertins, des adeptes du tantrisme… je sais pas moi.

– Les libertins aiment bourriner, pas forcément faire preuve de tact. Puis j’aime tellement les hasards de la vie ! Ce serait vraiment malheureux que je sois forcée de déposer une demande en bonne et due forme. Est-ce qu’il n’y a donc aucun mec pour pratiquer le collier de vénus ? Le marteau piqueur, le lotus inversé, le jeté arrière ? Ils ne savent même pas ce que c’est.
– Moi non plus. Tant que j’ai mon orgasme, ça me va. Tu n’aurais pas du mal à jouir ? Et à cause de ça tu rechercherais d’autres chemins ?
– Jouir ne m’a jamais posé problème. Même quand je ne jouis pas ça ne me pose pas souci. Ce que je veux développer, c’est le plaisir qu’on ressent AVANT l’orgasme. Là est le secret des relations sexuelles au top, enfin de mon point de vue.

Tous ces babillages ne m’avançaient pas beaucoup plus. Heureusement, une solution allait faire son entrée… Qui allait m’apprendre ce proverbe : « On va toujours chercher bien loin ce qu’on a sous les yeux ».

Chapitre 4 – Sexy sparing partner

Le jeune homme qu’il me fallait n’apparut pas : il était déjà là. Que n’y avais-je songé plus tôt ? Pourquoi espérer d’hypothétiques rencontres alors que j’avais le mâle de la situation sous la main ? Avec toutes ces histoires, je l’avais oublié… François, bien sûr. Un corps long, fin et sec, des muscles bien dessinés sans bodybuilding extrême, un sourire et un regard vraiment craquant… Encore étudiant, le garçon approchait des vingt-cinq, et faisait moins.

Ses cheveux d’un noir d’ébène mettaient en valeur ses yeux d’un bleu intense, combinaison rare de couleurs, pourtant naturelle.

Son style de boxe était fendard et super mignon, sans cesse en mouvement, on aurait dit une sorte de danse. Plutôt d’un bon niveau, François ne cherchait jamais à frimer devant les nouveaux, ni ne se froissait quand notre prof, pas toujours pédagogue avec les garçons, lui corrigeait un défaut. Il prenait tout à la rigolade et adorait m’envoyer des piques.

Celles-ci, tant physiques que psychiques, avaient un fort effet sur ma personne. Côté psychique, c’était de gentilles petites vannes qu’il me sortait à l’occasion, lorsqu’il trouvait un bon mot (à la différence de Lydie qui vannait à tout-va, avec ou sans bon mot). Côté physique, il adorait pointer mes maladresses de sparing en me donnant de petites touches au ventre, dans les côtes ou au visage.

Elles ne faisaient jamais mal, il s’arrangeait juste de temps en temps pour en rendre une un peu humiliante. Et quand en retour je lui jetais un regard noir, il me décochait un sourire amical qui métamorphosait immédiatement ma colère en tendresse. Bref, je l’aimais vraiment bien ce garçon-là. Il aurait été célibataire qu’il ne m’en aurait pas fallu beaucoup plus pour en tomber amoureuse, et je ne comprenais pas pourquoi, avant mon arrivée, il ne s’était rien passé entre lui et Lydie.


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