Fin d’été… Chloé et Clarisse font appel à l’expérience sexuelle d’Estelle
Extrait de ma saga littéraire « En attendant d’être grande », ou le journal intime d’une aventurière de sa naissance à son âge adulte…
Le sage dit que plus on en sait, moins on en sait. Effectivement, après avoir tout vu, tout entendu, tout fait cet été, Clarisse et moi avions le curieux sentiment de n’être pas plus avancées. (Je précise : nous pensions avoir tout vu, fait, entendu. Bien évidemment à tort).
Nous brûlions d’interroger Estelle. Nous avions mille, que dis-je, dix mille questions, et savions que nous ne pourrions toutes les poser. Surtout, elle ne devait se douter de rien, ni des espionnages ni du reste. Peut-être se doutait-elle des trois-quarts, voire avait tout deviné… je préférais ne pas y songer. Clarisse se demanda si elle accepterait de parler sans tabou. Je la rassurai. Pas une fois ma cousine n’avait refusé d’aborder un sujet.
Ce matin-là, on accompagna la cousine tirer de l’eau au puits. Ça faisait bien longtemps qu’on n’avait pas marché avec elle en lui tenant la main. Estelle en fut surprise et réjouie. Je lui dis alors qu’on aimerait en savoir plus sur les câlins filles-garçons.
– Ah d’accord ! J’aurais dû me douter que vos gentillesses n’étaient pas désintéressées ! S’écria-t-elle.
Et elle éclata de son joli rire. Quand Estelle vous fait une remontrance, elle vous pardonne à la seconde même : encore plus rapide que le Christ, et même pas besoin d’éprouver des regrets. Le ton était donné pour passer aux confidences. Comme nous ne savions pas trop par où commencer, Clarisse raconta qu’il était arrivé à sa mère d’avoir un petit ami, et qu’elle ne comprenait pas pourquoi sa maman s’arrangeait pour amener l’homme quand sa fille n’était pas là. Que veux-tu, bien souvent on ne pose des questions que pour entendre les réponses que l’on a déjà.
– Je sais qu’elle a besoin de sexe, même à son âge, dit Clarisse. Mais pourquoi toute la maison rien que pour elle, alors qu’un lit suffit ?
– Parfois, savoir qu’il y a du monde tout près peut être très agréable. Mais pas quand il s’agit de sa progéniture. Puis, y’en a qui aiment tester le tapis, la baignoire ou la machine à laver.
– Alors, ils l’ont peut-être fait aussi dans ma chambre ?
– Ta maman est pas une perverse, enfin Clarisse…
– Elle pourrait se contenter de son lit, surtout avec ses problèmes de dos. Je la dérange jamais quand elle est dans sa chambre.
– Elle veut pas te déranger, toi. Si ça se trouve, c’est une bruyante.
Les mères bruyantes n’aiment pas la présence de leurs enfants dans la maisonnée quand elles font l’amour.
– Quand bien même j’entendrais…
– Elle veut sûrement pas que tu entendes. Si tu es là, elle se retient et ça peut empêcher l’orgasme. Vous savez ce que c’est, vous vous souvenez ?
On lui répondit que oui, à peu près. Bien qu’on ne saurait vraiment que le jour où on les vivrait. On prétend que lorsqu’on en ressent un vrai on le sait immédiatement, on ne se pose même pas la question. Tant qu’on se pose un peu la question c’est qu’on n’y est pas tout à fait.
– Et toi aussi tu fais du bruit ? Demandais-je pour voir si elle dirait la vérité.
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