Fille sensuelle avec beaucoup d’imagination…

Deux petites histoires complètes tirées de ma série « Dialogues Interdits », unique recueil d’anecdotes sexuelles ne contenant que des dialogues sans aucune narration…

Entraînement préliminaire

 

— Vraiment, c’est pour ça que t’es devenue sportive ?

— Oui, et chaque sport correspond à un domaine de baise qui me faisait défaut. Bon, au début de ma vie sexuelle je restais en étoile de mer… ou à la rigueur à quatre pattes, ce qui est pas bien plus fatiguant.

— Et c’était bien quand même ?

— Difficile de pas ressentir de plaisir ! C’est l’avantage et en même temps le défaut du sexe : on prend toujours à peu près son pied.

— Pourquoi le défaut ?

— Ça pousse à la fainéantise. Au… non-dépassement de soi. C’est pour ça que

beaucoup de filles, tout en baisant beaucoup,

sont pas bien imaginatives.

— Qu’est-ce qui t’a fait changer ?

— Le jour où un mec m’a éjaculé dessus. C’était si beau qu’avec les types suivants je savais plus quoi faire : le laisser jouir en moi ou le faire jouir sur moi ? Je voulais les deux. Minimum… Du coup tout s’est enchaîné : j’ai recherché des partenaires plus endurants, donc j’ai dû devenir moi aussi plus endurante… Cours de boxe, pour le cardio saccadé. Et footing pour l’endurance plus classique. Puis j’ai adoré pouvoir observer la pénétration, telle une caméra de film porno. Donc cours de yoga pour savoir me contorsionner. Ce qui m’a donné envie d’explorer encore d’autres positions. Et malgré tout je suis encore parfois un peu frustré : je voudrais un corps transparent, pour absolument tout voir du rapport !

— Ton copain actuel a l’air de te satisfaire pas mal, vu comment t’empêches ta voisine de dormir.

— Oui, la pauvre… On en a parlé, elle m’a dit qu’à condition que ce soit une fois moi chez lui une fois lui chez moi elle ferait pas d’histoires. Malgré tout elle en a du mal à dormir… Parfois le matin elle a les yeux éclatax alors que les miens sont pétillants :

la baise intensive me donne une énergie incroyable.

Du coup l’immeuble pense que c’est elle qui se fait sauter. Si ça continue à la prochaine assemblée de copros je reproduis des gémissements pour prouver le contraire !

— Et qu’est-ce qu’il a de si spécial, l’amant du moment ?

— Il a un peu de chaque amant de ces derniers mois ! Tout ça en un seul homme, la perle rare ! Il sait jouir plusieurs fois, et dans mes entrailles et ailleurs. Il sait me baiser en retirant entièrement son pénis pour me le rentrer d’un coup. Et quoi de plus beau qu’une grosse belle bite toute brillante de mouille ! Je me lasse pas d’observer, de ressentir.

— Donc chez toi l’extase joue à moitié par le visuel ?

— Je pense que oui.

— Au final ta pratique sportive c’est plus par nécessité que par plaisir ?

— C’est pas un déplaisir. Mais… si demain ma libido diminuait, si baisse de baise, ma quantité de sport diminuerait en fonction.

— Pour l’heure c’est loin d’être le cas. Il te fait chavirer ce mec hein ?

— Oui, même si on ferait bien de développer autre chose que le sexe. On aime tellement, on prend même pas le temps de construire vraiment la relation !

— Moi j’aime bien le sexe pour le sexe.

Certains hommes sont parfaits pour ça. Fais attention ! Parfois, construire est un tue-l’amour… Enfin, un tue-le-désir. Tu t’entends sexuellement hyper bien avec ton amant, et le jour où tu fais une sortie classique avec lui chacun trouve l’autre con.

— J’ai dans l’idée qu’un homme me sautant si bien peut pas être un con.

— Naïve !

— Peut-être.

— Tu m’as fait la liste de tous tes sports ?

— Y a une nouveauté. Car… le mieux avec lui c’est la fin. Il s’allonge et m’installe sur lui, remue juste un peu… et à chaque fois je craque : je me mets à bouger le bassin, toute seule, sans qu’il fasse plus rien, et j’y vais à fond.

— Et pour parvenir à bien le faire tu t’es mise au twerk.

— Bingo.

 



 

Hystérie

 

— Est-ce que ça t’es déjà arrivée d’attendre tant un homme, d’avoir tellement envie de lui, quand il est enfin avec toi tu fais tout trop vite ?

— Heu… non, pas vraiment. Quoi qu’il arrive on peut se câliner, ou le refaire ou… Puis mes hommes, tout comme moi, on garde un certain contrôle. Bon, disons je comprends que ça puisse arriver. Pourquoi, ça te le fait souvent ?

— Non mais au concert de Kevin Speeces, j’ai eu l’impression de vivre quelque chose comme ça.

— Un concert vécu par une groupie est comparable à une relation sexuelle ?

— Et même quasi comparable à une sorte de… partouze géante.

— Sauf qu’une partouze géante avec un homme face à des milliers de femmes c’est impossible à gérer.

— D’où le principe du concert. J’aurais jamais cru être aussi hystérique ! Une furie totale.

— Comme toutes les autres autour de toi. Non ?

— Oh que si. Dès les premières lumières on s’est mises à crier. Dès l’apparition de Kevin on s’est mises à hurler. Puis, à défaut d’être un concert de musique ça a été un concert… de hurlements une heure et demie durant. Parole : je ne sais PAS ce qu’il a joué. J’ignore s’il a bien chanté ou non. Il était là, devant moi à trois mètres à peine, c’est tout ce qui comptait. Quand on est en un tel état second, on puise en soit des forces insoupçonnées. On ne s’aperçoit même pas de l’épuisement. C’est à la fin du concert, en commençant à rentrer, que tout s’abat d’un coup.

Le corps entier se révolte !

Autant pour moi que les quatre copines qui m’accompagnaient. Retour en taxi, dépense imprévue.

— Vous aviez juste un besoin de délire en commun. D’hypnose collective volontaire… De gourou ?

— Sauf que là c’était sans danger. Si ce n’est qu’on a mis des jours à s’en remettre ! Physiquement je veux dire. Extinction de voix, courbatures de partout… Bel et bien comme une partouze géante.

— Pas une pour rattraper l’autre ?

— Si : Prune. La seule silencieuse… de toute la salle je pense. Yeux rivés sur Nino. Oui, y avait pas que des filles non plus !

— Mais aussi des mecs s’en foutant de Kevin Speeces, là dans l’espoir de vous draguer ?

— Sans doute… Dans l’idée qu’une fille pouvant pas coucher avec sa rock-star se rattrape sur ce qui reste ? Prune est restée très calme… préservant ses forces. J’ai compris qu’au retour ils sont enfin allés baiser ensemble. Loin de nous… elle est revenue le lendemain en fin de matinée : exactement dans le même état que nous. Si ! Courbaturée, plus de voix. Nous parce qu’on avait vociféré notre frustration de pas être attrapées par Kevin. Elle d’avoir été défoncée toute la nuit par Nino. C’était décidément Prune la plus intelligente.

— Quatre magnifiques minettes comme vous. Vous auriez pas pu tenter, après le concert ? Il est pas rare que

ce genre de gars attrape deux trois fans en coulisses

après son show, non ?

— Pour nous Kevin n’est qu’une image. Un fantasme lointain. Et doit le rester ! Mon intuition féminine me dit qu’autrement la déception serait encore plus grande. Et au fond la frustration est un plaisir !

— Et les autres copines hurleuses ? Satisfaites ?

— On aurait dit qu’elles venaient de vivre leur plus bel orgasme. En un sens, entre filles ! De mon côté c’est curieux, ça m’a vacciné de Kevin. Et du fanatisme en général. Il me fallait au moins ça !


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