Deux extraits de mon roman « Chair fraîche sous contrôle », contant l’histoire de Véra et Anastasia, piégées par des maîtres chanteurs.
Au cours de toutes ces manipulations, il découvrit ma souplesse, acquise avec ces années de gymnastique que je pratiquais depuis toute petite. Mes membres étaient capables de tout et n’importe quoi, et il fut comme un gamin s’amusant avec le jouet de sa sœur. Comment aurais-je imaginé que ce qu’on m’enseignait depuis mes sept ans servirait un jour pour cela ?
De ses mains, il plaçait mes jambes dans une direction, mes bras dans une autre, ma tête ici, mes pieds là, accélérait une minute, se retirait, me plaçait autrement, et rebelote. Entre ses griffes je n’étais plus que pantin de bois ou poupée de chiffon.
Le jeune homme montrait à présent son vrai visage, celui de l’envie avide, en réalité aussi grande que son collègue, si pas davantage.
Je pouvais voir la salive entre ses lèvres,
mettant fin à cette nonchalance apparente qu’il avait laissé paraître jusqu’alors.
Je me retrouvai sur le dos, arrière-train soulevé et posé sur ses genoux, jambes dans le vide…
Encore sur le dos, jambes sur ses épaules…
Hanches placées sur le côté, une jambe sur le lit et une autre à la verticale…
Tête collée contre le lit, tout mon corps soulevé et jambes en grand écart…
Puis bien entendu mise à quatre pattes, en me pénétrant le plus loin qu’il pouvait et en me tenant par les cheveux… seule posture que j’avais devinée d’avance.
Ce n’est pas que ma souplesse ne m’avait jamais servi dans mes relations sexuelles. Avec mes amants, lorsque j’étais sur l’homme, ce dernier adorait me voir mener la danse, moi me cambrant au plus haut point… je restais cependant, somme toute, plutôt simple. Et bien sage comparée à ce que je devais faire en cette sombre journée.
J’avais toujours trouvé les positions hards idiotes, conçues pour l’effet visuel et non le plaisir pur. Nouvel imprévu à gérer, ces manières de m’installer lui permettaient de m’explorer en des zones peu ou pas exploitées, ce qui procurait des sensations fortes,
secouant mon corps comme s’il recevait une décharge électrique.
De plus, chaque pénétration exigeait une participation de ma part.
Je devais m’appuyer sur les coudes, me tenir sur le côté, relever le buste, le baisser, garder l’équilibre… Muscles, souplesse, endurance, souffle, je devais puiser toutes mes forces pour gérer la situation. Au moins le petit flic paraissait-il satisfait.
Au fur et à mesure de tous ces coïts, sa verge se mettait parfois à venir entre mes fesses et à se frotter contre mon anus. Peut-être le faisait-il pour me préparer à la suite… non, ce n’était pas son genre. Je devinai qu’il étalait ainsi son gland lubrifié le plus qu’il pouvait contre l’orifice le plus étroit, afin d’y entrer plus facilement lorsque ce serait le moment : il ne me préparait pas moi… il se préparait lui.
Alors que j’étais toujours à quatre pattes et tignasse agrippée,
il abandonna mon vagin et la sodomie fut engagée. Au moins avais-je eu, pour une fois, le temps de m’y préparer, et pus réagir en conséquence : bien écarter les fesses, et se détendre pour mieux laisser la dilatation se faire.
Le vieux était comme halluciné par la scène, regardant en enchaînant les murmures cochons, me traitant en boucle de salope et de petite pute. Je m’en foutais, il pouvait bien dire ce qu’il voulait. Tout ce que je convoitais c’était sauver ma sœur, éviter notre expulsion et surtout, en ce moment précis, faire en sorte que la capote résiste. Tant pis s’il fallait pour cela accepter la position avec zèle.
(…) – Un autre passage du même ouvrage –
— Ah là là mais quel timide… tu veux toujours pas venir ? Allez, sors de ta niche maintenant, ça se fait pas de rester comme ça alors qu’on a des invitées. C’est pas poli ! En plus, t’es censé être à nos côtés depuis au moins une plombe.
Le jeune venait de parler. Pas à son collègue, ni à moi, ni à Vera. Il s’était tourné en direction de la porte, toujours à moitié ouverte. Je découvris alors le pourquoi des étranges regards que Vera avait esquissés furtivement depuis tout à l’heure : de là où elle se trouvait, ma sœur avait une vue sur l’autre côté de la porte. Elle avait vu le garçon arriver, elle l’avait vu tout observer par l’entrebâillement.
Plus tard, je compris qu’elle avait surtout vu les yeux du garçon se détacher peu à peu de la scène pour les porter sur elle, et sur elle seule. Pour qu’il se désintéresse des scènes pornographiques que le vieux et le jeune me faisaient subir afin d’observer un corps vêtu recroquevillé, il fallait vraiment que ses intentions soient évidentes. Du reste, lorsqu’il apparut, il n’était dirigé que vers ma petite sœur. Son visage ne m’était pas inconnu. A elle non plus. Oui, c’était bien lui. Le garçon du square.
En jean et chemise, il avait le look classique de tous les ados qu’on croisait dans la rue, typique de celui ne sachant ni se fringuer, ni prendre soin de lui. Pourtant, il semblait s’être douché dans l’heure et avait changé de tissus : sa présente apparence était le mieux qu’il pouvait faire.
Typique, et à la limite du cliché : le portrait même de l’ado bête,
rêvant de jolies filles sans jamais parvenir à en séduire aucune,
adepte de la branlette quotidienne devant un X en streaming. Et plus concrètement, petit frère du jeune flic. C’était donc à lui que le jeune flic était allé parler à notre arrivée. Cheveux un peu plus longs, brun, yeux noirs, il était plus petit de taille que Vera et était très mince.
Quel âge pouvait-il bien avoir ? C’était difficile à dire, il semblait encore moins âgé qu’elle. Sa bouille toute ronde rappelait que son enfance ne remontait pas à si loin… A son menton, pas un poil de barbe ni l’ombre d’une moustache sous son nez, sa peau était lisse telle celle d’un petit, avec toutefois quelques boutons.
L’aîné considérait avec ravissement l’arrivée de son frangin, de la torpeur que cela suscitait, tant auprès de moi que de Vera. Pourtant, les premières secondes j’eus la naïveté de croire qu’il n’était là qu’en tant que simple mateur.
— Je lui ai présenté son cadeau d’anniversaire tout à l’heure. Si voyons, le parc. Je vous ai pistées… quand vous étiez près du banc, il y avait d’autres nanas autour de vous. Des jolies… J’ai demandé à Nicolas
qui était pour lui la fille la plus bandante parmi la dizaine
qu’il y avait devant nous. En espérant qu’il me désignerait ta sœur… il a pointé le doigt dans votre direction, j’ai eu peur qu’il t’ait choisi toi. Un cadeau de troisième main, t’imagines ?! Mais Nico a du goût… c’était ta sœur sa favorite. Promis, zéro triche ! Fiouuuu j’ai eu chaud… Il aurait voulu une autre qu’elle ou toi, le cadeau tombait à la flotte. C’est le destin, pas possible autrement ! T’aurais vu sa touche… il l’a montrée avec des yeux de chien battu, désespéré, l’air de me dire qu’une bombe comme elle c’était perdu d’avance. Je l’ai convaincu de s’approcher, de tenter le coup. Wow, on peut pas dire qu’elle ait apprécié notre petite Vera. Elle l’a jeté mais d’une force !
Silence. Je ne parvenais pas à croire ce que je venais d’entendre.
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