Aimer la nudité en commun, au grand air ? Pourquoi pas. Mais lorsqu’on grandit, on peut aimer encore plus… l’art du dévêtement
Un épisode de « Dialogues Interdits », ma série de petites histoires sulfureuses uniquement constituées de dialogues, sans aucune narration ni didascalie…
Joueuse un jour joueuse toujours
— J’ai l’impression que plus tu grandies moins tu es naturiste… Tu veux plus qu’on vienne ?
— Si ! J’aime bien ici.,
— N’empêche. Il y a peu t’étais encore plus naturiste que ton père et moi réunis.
— Normal ! J’étais une « Eve ». Pas nue parce que j’adorais ça, juste je le remarquais pas. Je m’en foutais ! C’était la règle, c’est tout… ça aurait pu être celle de porter un chapeau vert ça n’aurait rien changé.
— Non. Vraiment ?
— T’es déçue ?
— Je te pensais fan de ce mode de vie.
— Je suis fan… de jeux ! De baignades, de soleil ! Avec ou sans maillot peu importe.
— Et aujourd’hui alors ?
— Ma libido s’est développée. Aujourd’hui ce que j’aime c’est me déshabiller.
Je trouve ça super sexy, et puis c’est là que les garçons me regardent le plus. Or il fait si chaud, puis c’est un petit camping où la règle de la nudité est hyper bien respectée. J’aurais l’air d’une plouc à tout le temps me dévêtir et me revêtir !
— C’est pourtant ce que tu faisais aux vacances d’avant non ?
— Pas pareil, la température le justifiait.
— La dernière fois quand on est arrivés t’as mis un temps fou à tout retirer. Alors que d’habitude c’est dans les cinq minutes. Ton petit comité d’accueil masculin n’était pas au rendez-vous ?
— Si, et fébrile de voir le spectacle comme toujours. Impatient d’observer comment j’avais changé depuis la dernière fois. A mon âge c’est à chaque fois de nouvelles belles surprises que je suis toute fière de montrer. Je ne peux le faire que ces années, et que dans des endroits naturistes. Donc… si j’en profite pas tout de suite je le ferai jamais.
— Tu voulais les faire languir ?
— Le naturisme doit être une libération : jusqu’à maintenant quand on débarquait c’était après de longues heures de voiture sous un soleil étouffant. On arrivait le soir, tard, tous les copains rhabillés : comprimée dans mes fringues, rouge, en sueur,
je me mettais à poil devant eux, puis douche froide et piscine de nuit.
Je les hélais, ils me rejoignaient tous. Partie de Chat dans l’eau, même à un âge où on a plus du tout l’âge, à se frotter les uns les autres, s’entrechoquer. Enfin les uns les autres, non. Eux tous se frottant à moi. Ils ressortaient de l’eau en claquant des dents. Je vous rejoignais, et plus la nuit s’installait plus je faisais un… strip-tease à l’envers. D’abord à remettre juste un t-shirt déboutonné, un peu plus tard je le boutonnais, puis un pull mais toujours rien en bas, puis un paréo tout fin autour de la taille…
— Finalement remplacé par un pantalon. Plus enfin chaussettes et chaussures. Moi bataillant pour que tu te rhabilles plus vite et prennes pas froid. En bonne maman qui se respecte ! Notre petit jeu, notre rituel à toi et moi. Et toi finalement rhabillée de la tête aux pieds… quand il est l’heure de se déshabiller pour enfiler la nuisette ou le pyjama et aller dormir.
— Voilà !
— Tu aimes bien plus te déshabiller et te rhabiller qu’être nue ?
— J’aime tout ! Mais faut qu’il y ait des phases de déshabillage et de rhabillage, oui.
— Et comme tu peux pas danser devant tout le monde en le faisant, comme une vraie strip-teaseuse, tu te contentes de le faire très lentement. Dans un sens ou un autre. Si j’ose dire… Et la dernière fois alors ?
— Bah, on est arrivés de pas loin, après un voyage super court et par temps frais. J’étouffais pas, j’étais pas du tout en sueur. Et le naturisme devant être une libération après une longue souffrance, je suis restée habillée un bon moment. Jusqu’à « souffrir » et étouffer suffisamment pour avoir besoin de me libérer.
— Que tu es compliquée ma fille…
— C’est plutôt que je profite de ma chance : combien de minettes de mon âge ont l’occasion de vivre ça ? Se mettre toute nue devant des garçons, faire du sport devant eux,
des exercices de yoga où on se met à quatre pattes, où on écarte les cuisses…
Puis ils me regardent cambrée sous la douche, allongée sur le ventre, sur le dos… en me pavanant. La plupart des filles de mon âge adoreraient vivre ce genre de scènes. Et ne peuvent pas. Moi, vous m’emmenez dans un lieu où j’ai le droit d’être toute nue devant mes copains, et en plus c’est carrément encouragé ! Voire obligatoire ! C’est fantastique… J’aurais bien tort de me priver.
— Justement tu pourrais pas te contenter de vivre nue ?
— Je préfère ajouter du piment. Nue H vingt-quatre la tension se relâche. Et j’adore quand l’atmosphère est électrique… Donc tu vois, c’est pas du tout que je sois moins naturiste qu’avant maman : juste je le vis à ma manière.
— Quand je pense à comment j’ai moi vécu cela. Dans mes années hippies, élevée par une mère hippie… C’était toute nue du réveil au coucher, à ton âge et même après.
— Oui mais vous vous rattrapiez en baisant tous ensemble dans les bois à droite à gauche. Je le sais.
— Et toutes les autres filles de ton âge qui font du naturisme, tu ne les trouves pas plus simples que toi ?
— Elles aussi vivent le naturisme à leur manière ! A chacun sa façon. A chacune, surtout.
— Leurs jeux à elles sont plus discrets.
— C’est surtout que tu les remarques moins. Je suis ta fille, tu me surveilles. Normal.
— Ou bien c’est la taille du camping qui est en cause ? Parce que c’est pas très grand ? La fois où on est allés au camping naturiste le plus grand du pays tu m’avais l’air… moins joueuse.
— Que si ! Je l’étais ! Grâce au règlement. Dans certaines zones l’habillement était obligatoire. Pfff… Dans un domaine naturiste, un comble ! Nudité obligatoire à la plage. A la piscine, au solarium, au sauna. Optionnelle dans les allées et aux emplacements. Interdite à la supérette et au bazar ! Du coup les copains s’arrangeaient pour que je me déshabille et me rhabille en permanence tout au long de la journée. Et viens qu’on va à la plage, et qu’on passe à la supérette, et qu’on va à la piscine…
Je leur étais totalement soumise, je les suivais.
J’ai adoré. Ils m’ont pas demandé plus.
— Bon, écoute après tout… A chacune sa manière de vivre la nudité, tu as raison. Tant que tu passes de bons moments et que ça ne va pas trop loin.
— Oh pour ça t’en fais pas : ce sont de vrais benêts. Incapables de tenter quoi que ce soit, et ça me va. C’est pas parce que j’ai une libido que je suis si impatiente de débuter une vie sexuelle. Chaque chose en son temps.
— Vraiment tu me rassures ! Quand on doit aller dans des zones à maillots de bain ça doit t’agacer du coup ?
— Je trouve toujours un moyen de faire bosser mes désirs. Plus le droit d’être nue, même le temps de me changer, mes seins ont trop poussé et le reste aussi. Alors je m’enveloppe tout juste, on me regarde en espérant apercevoir un petit bout de quelque chose, quelques centimètres carrés de chair fraîche, j’adore. Et puis ce maillot une pièce qui me moule la moule… ça reste bon à prendre.
Ça rend mon intimité encore plus voyante que si j’étais nue.
Puis ça me rentre dans la vulve à un point… excitant. A se demander ce qui est le plus agréable, l’air frais qui passe sur une vulve nue ou un tissu qui le « viole ». C’est pour ça qu’en maillot, assise, je croise et décroise les jambes en permanence : c’est quasiment une masturbation.
— Je vois. Quelle que soit la situation…
–––––
Pour lire cet eBook en entier (et bien d’autres) RDV sur Apple Store / Kobo Books / Google Books… ou ta plateforme préférée. Acheter mes ouvrages soutient et encourage mon travail.
Pour lire ma nouvelle gratuite « Sex Boxing », rdv ici.