Excitation en attente d’action

Charlie est une jeune fille ayant de l’énergie à revendre. Et pas seulement sexuelle…

– Tu sais Charlie, j’ai aussi essayé de faire de la ligne haute à fond dès la première année… Le truc à ne pas faire ! Résultat, une blessure dont j’ai mis trois mois à me remettre. Tu devrais y aller plus doucement…

Lydie est de bon conseil, bien plus expérimentée, et pourtant je n’en fais un peu qu’à ma tête. Sur le moment, je lui donne raison. Puis, c’est toujours pareil : dans le feu de l’action, dans l’adrénaline du combat, j’oublie tout et frappe, esquive, abuse de mon propre corps. En sport, il faut savoir prendre garde, effectivement. Plus encore lorsqu’il s’agit d’un sport de combat tel que la boxe française. Et il ne faut pas croire que c’est plus doux dès lors qu’il ne s’agit ni de Free-Fight ni de Mix Martial Art. Tout a débuté par ce sport : je n’aurais pas vécu ensuite de moments si chauds et intenses sans mon inscription au club.

Toute boxe peut se pratiquer en mode détendu ou intense, selon la méthode d’enseignement, surtout selon qui on a face à soi. Lydie est telle une bonne joueuse d’échecs. Vas-y mollo, elle te répondra mollo. Fonce, elle foncera… en prenant toujours soin d’être un niveau au-dessus de toi, afin de bien t’épuiser et de t’en faire tirer un enseignement. À chaque sparing en sa compagnie, je ressors moins sotte. Immanquablement, je découvre une petite subtilité supplémentaire : mieux calculer la distance, esquiver différemment, envoyer plus joliment mon pied dans sa gueule, ou plutôt le pied que j’essaie inlassablement de lui mettre dans la poire et qui atterrit toujours dans son gant…

Bref, en plus d’être une bonne copine, ma partenaire est un bon coach. Depuis la petite année que je suis le cours, Lydie, me voyant timide et maladroite tout en étant déterminée, m’a prise sous son aile. Entre nous, il y eut ce je-ne-sais-quoi créant des atomes crochus au premier échange. Ce club de savate est mixte. Pour les parties les plus percutantes on sépare filles et garçons, pour l’entraînement général on est ensemble. Tant mieux, toute occasion de fréquenter des garçons reste bonne à prendre, d’autant qu’il y en a un, François pour le nommer, qui ne me déplaît pas.

Avant mon inscription, je gardais en moi une énergie qui le soir me rendait nerveuse, ainsi que les fins de semaine.

Pour m’apaiser, ma première trouvaille fut la baise… à vrai dire, ce ne fut pas une excellente idée.

Non pas que ce fut désagréable, au contraire. Surtout, je me mis à mal gérer et à trop en demander. Mon petit copain du moment ne comprenait plus rien, je me mettais à vouloir plus qu’il ne pouvait, il n’osait pas me refuser et je sentais que le cœur et le corps n’y étaient pas. Lorsque notre histoire s’est achevée (non pas à cause de cela, je le précise), j’ai un peu papillonné d’une plante à une autre, et les tiges qui m’exploraient ne me contentaient pas pleinement.

En fait, j’ai fini par m’apercevoir (je n’ai pas été vive !) que j’aimais surtout faire l’amour lentement, en prenant le temps. Les caresses, de déshabillage, la pipe, le cunni sont des actes trop beaux pour être vécus dans l’empressement. Surtout je m’étais mise à coucher par besoin, pour assoupir un trop-plein qui me torturait. Or là encore, le sexe est trop sacré pour être utilisé ainsi. J’ai alors décidé de ne faire plus que du sexe par plaisir, par pur plaisir de donner, de partager et de recevoir. Il me fallait donc changer mes plans : d’une part, faire du sexe zen. D’autre part, avoir une activité extra-sexuelle pour me défouler. Séparer l’un et l’autre, voilà ce dont ma vie avait besoin.

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