Cinq nouveaux épisodes de ma série littéraire Dialogues Interdits. Pour commencer, le souvenir d’un garçon très embarrassé de devoir passer des vacances tout nu. Et pour cause…
Ça ne se commande pas
— Malgré les apparences la minette était pas une allumeuse « méchante », si j’ose dire, cherchant à se venger de la gent masculine. C’est juste que pour estimer si elle avait envie, l’apparence globale du corps suffisait pas. Ni le visage, ni le torse… ni même me voir à poil ! Non, l’élément déclencheur ou non-déclencheur était l’érection.
— Ouch ! Donc il a fallu qu’elle voit ta bite dressée pour décider qu’elle le sentait pas ?
— Oui. Ça a quand même été rude ! Bon, par politesse elle a accepté de me pomper vite fait.
— T’arrives à ressentir du plaisir face à une fille qui n’en prend pas ?
— J’avais trop envie pour m’attarder là-dessus. Je me suis dit que c’était toujours ça de pris.
— Oui après tout… Ah l’érection c’est un truc compliqué. C’est à cause de ça qu’assez jeune j’ai supplié mes parents qu’on fasse plus de vacances naturistes. Je bandais n’importe quand c’était bien trop gênant.
— Ils ont accepté ?
— Heureusement oui. Ils voulaient pas me traumatiser non plus ! Après, même en camping classique ça restait délicat. Une teub qui se dresse même sous un maillot ça se voit… et pour son propriétaire c’est douloureux !
— Il t’aurait fallu un camping naturiste acceptant les érections.
— Au début c’était le cas, quand j’étais petit. J’ai toujours pas mal bandé, me demande pas pourquoi. Quand t’as moins de neuf ans c’est okay… Mais plus tu grandis moins ça passe ! Jusqu’au jour où on te fait comprendre que non c’est plus possible, faut aller la passer sous l’eau froide ou te couvrir. Faut dire aussi en toute modestie, j’en ai une très apparente.
— Bien membré depuis ton plus jeune âge ?
— Oui ! Je pense que je faisais complexer les copains. En camping classique je mettais parfois jusqu’à trois slips de bain pour contenir mon érection. Là c’était bon, par contre… encore plus douloureux. Alors dans mon petit sac à dos j’avais une thermos contenant des glaçons. Plusieurs fois dans la journée j’allais me planquer aux toilettes, un glaçon sur la teub et hop c’était à nouveau mou en quelques secondes. Mon seul regret est cette fois où j’ai été invité au mobil home d’une copine à boire un jus d’orange, et où j’ai sorti mes glaçons pour rafraîchir sa boisson.
— Oh non… quelle honte…
— Un truc de crétin, je reconnais !
— Mais pourquoi tu bandais si souvent ? Les formes des nanas ?
— C’est ça le pire : non, pas du tout ! Ni les minettes ni les mecs. Je bandais dans l’excitation d’une action ! Donc j’étais capable d’avoir une érection en jouant avec des petits soldats ! Pendant une partie de ping pong ! En lisant une histoire palpitante ! En écoutant une anecdote marrante ! Les filles me prenaient pour un obsédé, même que certaines avaient pas l’air de détester. Alors que ça avait rien avoir, j’avais pas le moindre vrai désir sexuel ! Même aujourd’hui c’est parfois ambigu. Bien sûr j’ai changé et je bande pour des femmes, comme tout homme hétéro lambda. Mais un super bon gâteau peut me faire autant bander qu’un beau cul.
— Remarque, pratique… Par temps de disette sexuelle t’as des alternatives !
Manigances hommes-femmes
— La salope. L’incroyable salope.
— Qui ça ?
— Diane. Qui nous a tendu un putain de piège.
— Quoi, juste parce qu’elle nous a poussées à nous détendre aux vestiaires, après le sport ? Elle a eu raison. Moi je l’aime bien ! Tu culpabilises, maintenant ? Trop tard… Franchement, au début on était bêtes. A même pas prendre de douche après notre cours de gym ! Elle, par contre, était si nature qu’on l’a suivie. Puis, elle nous a poussées à se doucher toutes ensemble plutôt que se mettre chacune dans une cabine individuelle. Là encore c’était Diane la moins bête !
Après elle nous a invitées à faire comme elle, se doucher sans pudeur,
car c’est vrai que même… voire, surtout l’anus et la vulve doivent être savonnés. Franchement elle m’a libérée, décomplexée.
— C’est que le pot-aux-roses t’a pas été dévoilé. Diane est de mèche avec les mecs du club de basket ! Elle a trouvé un endroit où il peuvent mater, derrière une grille d’aération. Chaque semaine elle se faisait payer. Et chaque fois qu’on était un peu moins pudique, elle leur réclamait de plus en plus de thunes. C’est l’un d’eux qui a fini par me dire, car il est tombé amoureux de moi.
— Oh my god… La salope. L’in-cro-yable salope.
Programme sexuel
— Alors ce deuxième enfant ? Vous l’avez enfin mis en route ?
— Oui, cette fois c’est la bonne, j’ai fait retirer le stérilet.
— Vous comptez les jours ?
— C’est même tout juste si on compte pas les heures. Cycle menstruel, phases de la lune. Des coups réglés comme une horloge.
— C’est bizarre, tu n’as pas l’air super heureuse.
— Je le serai bientôt, j’espère !
— Et en attendant ! Se motiver pour une baise régulière ce n’est pas bien ?
— Ce qui m’attriste surtout, c’est qu’on peut plus se permettre la moindre faciale ! Et puis le goût du sperme me manque.
— Si tu veux je te trouve des candidats…
Préparation
— Donc je rêve pas ? Tu vas bien baiser ici tout à l’heure, dans cette pièce, dans ton propre appartement familial ?
— Oui… pour pas éveiller les soupçons il sera déguisé en livreur Uber.
— Qui vient livrer du sperme !!
— Et pas qu’une seule fournée ma chère.
— Et ça te dérange pas du tout de faire du sexe sur ce canapé, là où tes mouflets regardent la téloche ?
— Jamais de la vie ! Je sors toujours un tapis du cagibi, je le pose devant et on le fait par terre. Jamais mes enfants n’y ont foulé le pied. D’ailleurs t’as vu ?
J’ai retiré toutes leurs photos… ce serait pas moral.
Je peux pas me faire enculer à quatre pattes avec mes rejetons dans le champ de vision, quand bien même ce n’en sont que des images. C’est mon côté, malgré tout, bonne mère de famille.
— Oui mais… toutes ces photos de ton mari, elles sont là, d’habitude ? Il me semble que non…
— Ah oui, ça par contre c’est mon côté pervers.
Détail anatomique
— Tiens, finalement tu laisses repousser les poils de ton pubis ? C’est nouveau ça.
— C’est que j’en ai marre qu’on me mate.
— On te mate tant que ça ?
— Je parle de l’équipe de sécu à l’entrée de la plage nudiste. Embauchée pour laisser passer que les gens nus, histoire qu’il y ait pas des voyeurs non-nudistes qui se faufilent. Avant le mois d’août, j’ai passé tout le mois de juillet à bronzer avec un maillot du bas !
Ma peau est brune sauf à cet endroit. Et comme je suis épilée de super près,
en me voyant arriver on croit d’abord que je porte un maillot. Ils s’approchent, s’apprêtent à me dire quelque chose, puis s’aperçoivent que je porte rien et retournent à leur poste.
— Mais ils te font encore le coup ?
— Oui, curieusement à chaque fois ils se laissent avoir de nouveau. Curieux… très curieux… Et comme si ça suffisait pas, il y a des vacanciers qui font appliquer eux-mêmes le règlement. Même jeu ! Ils matent, constatent qu’en fait j’ai aucun maillot, et s’éloignent. Mon cul et ma chatte passent leur temps à être observés, et j’en ai marre. Quand j’aurai de nouveau une toison au moins ça arrivera plus !
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