Anastasia face au dominateur

Il s’approche, il la dévore des yeux. Elle sait qu’elle doit se laisser faire…

Extrait de « Chair fraîche sous contrôle », une histoire à la fois extrêmement tendre et terriblement obscure…

 

Le jeune dodelina jusqu’au canapé en sifflotant. Sa détente était exagérée, on sentait qu’il le faisait pour marquer sa différence avec son collègue, d’une part, par provocation envers moi d’autre part. Il entreprit de déplier le canapé clic-clac en position lit, puis d’y amener des oreillers et une bouteille d’eau.

Cela laissa le temps au vieux de commencer son ouvrage.

Me prenant par la taille, il m’amena vers lui et me fit m’asseoir sur ses genoux, à califourchon sur lui.

Sa tête était à présent baissée et ne se relevait plus : il n’en avait plus que pour ma poitrine, mon pubis et mes hanches. Ses affreuses mains se posèrent sur moi et n’en décollèrent pas.

Il commença ainsi à me peloter, passant ses doigts partout où il le pouvait. Poitrine, dos, fesses, hanches, cuisses, et il repartait de plus belle, trop excité pour s’attarder à quelque endroit, comme s’il voulait m’avoir toute entière d’un seul coup, et qu’il voulait toucher toute l’étendue de ma peau en un seul temps.

J’avais beau m’être préparée mentalement au passage à l’acte, j’avais du mal à me retenir de ne pas le repousser.

Si mes mains restaient passives, mon corps avait tendance à se courber dans le vain espoir de lui échapper.

Il le sentit, eut l’air de se renfrogner un instant. Je devais absolument faire cesser cet acte de rébellion réflexe. Je fermai les paupières et me calmai, obligeant mes membres à une totale passivité. Fort heureusement cela fonctionna, et le vieux put reprendre son manège avec davantage d’entrain. Je faisais mon possible pour m’y habituer tout de suite, sachant, pas naïve, que j’aurais ensuite à subir largement pire.

Son collègue avait achevé de préparer le terrain. Il y mit la touche finale en soulevant le revêtement laissant place à des draps et un matelas. Le vieux me souleva tel un sac à patates, m’y porta et m’y allongea, ceci dit en douceur. Vera n’avait pas bougé, jetant de temps à autre de petits regards furtifs et apeurés sur la terrible scène qui se préparait sous ses yeux. J’aurais voulu la faire s’éloigner de là, qu’au moins ils lui disent d’aller dans la pièce voisine afin de lui épargner ceci… d’instinct, je pressentais que je n’en avais déjà que trop négocié.


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