Détacher un prédateur sexuel…

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Une jeune fille décide de détacher un tueur en série et de s’offrir à lui. Mais pourquoi ?

— L’arme dont je me suis servi le plus dans ma carrière, c’est mon bras droit. Commence par là.


Il termina sa phrase sans être certain qu’elle le ferait. En cet instant, il ignorait encore si tout cela n’était pas une sorte de blague. Ou si cette jeune libidineuse n’allait pas se rendre compte de la folie de sa présence, et fuir aussitôt. Mais non : la petite se dirigea vers le bras concerné et décliqua l’attache. Elle ôta ensuite les fermetures à scratch disposées au poignet, au coude et à l’épaule.


C’était donc vrai : elle était prête à exécuter tout ce qu’il lui dirait. Downest secoua son bras endolori. Ce membre menaçant avait mis fin aux battements de cœur de bien des femmes. Celle-ci ne reculait pas. Elle semblait juste attendre la suite. Il tenta de se libérer le bras gauche, mais son corps étouffé sous les liens avait perdu en souplesse. Voyant qu’il peinait, l’infirmière marcha de l’autre côté du lit et procéda de la même façon. Sans attendre, elle fit de même pour les jambes. L’homme prit son temps pour s’asseoir, se lever. En fait, tout en réhabituant son corps à ce semblant de liberté, il réfléchissait à ce qu’il allait faire. Son premier réflexe fut de jeter un œil vers la porte. Si s’enfuir de cet étage tenait de l’utopie, tenter le tout pour le tout serait une jolie fin. Et puis, aussi infime était sa chance, elle existait. Seulement…

— C’est pas vrai, t’as refermé la porte ?

— Bien sûr ! Et elle ne s’ouvre que de l’extérieur. On est coincés ici tous les deux jusqu’à demain matin. Je ne pouvais quand même pas vous donner une occasion d’évasion.

— T’imagines qu’on va entamer un dialogue sur la repentance ?

— Je n’imagine rien. Je suis là, c’est tout.

— T’as conscience que je peux te briser en deux ?

— Faites-le si ça vous chante et qu’on en finisse.

— J’ai jamais vu autant de fous mystiques qu’aux U.S.A.

— Je ne suis pas une religieuse ! D’ailleurs je ne suis même pas baptisée. C’est juste que je pense savoir ce qu’il y a de l’autre côté. Et j’ai décidé de vous aider. Au moins d’essayer.

— T’aurais jamais dû venir ici ma belle. Je veux pas de rédemption. On me l’offrirait sur un plateau que je voudrais même pas y goûter. Et quand même, si je m’essaye à être honnête rien qu’une seconde dans ma vie… je dirais que je suis le dernier gars sur terre qu’on devrait venir voir pour ça.

— C’est justement parce que vous êtes détesté que vous avez besoin d’aide. Ceux qui sont aimés ont déjà tout. Plus on sème la haine, plus on a besoin d’amour. C’est dire combien vous devez en avoir besoin. La vie est mal faite ! Personne n’est jamais là pour les monstres. On préfère aimer les gens bons et généreux, alors qu’eux en ont moins besoin que d’autres.


Pour tout savoir de ce combat sexuel entre le bien et le mal…

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