Les vacances de Chloé dans une ambiance nudiste et joueuse…
Extrait de ma saga littéraire « En attendant d’être grande », ou le journal intime d’une aventurière de sa naissance à son âge adulte…
Le plus fou est qu’en ce groupe, une telle complicité prit place bien que l’on soit des « nouvelles ». Bien que nous n’étions là que pour les vacances, sans même la garantie de revenir un jour. Eux se connaissaient depuis des années, voire depuis leur venue au monde… Nous avions empiété sur leur petit monde, ils ne s’en étaient pas plaints, ils en avaient même été assez ravis.
Sur un point, on m’avait tout de même un peu menti. Car en réalité, que ce soit avec la petite bande ou les autres copains-copines, que ce soit entre enfants, entre ados ou entre adultes, la sensualité était bel et bien présente aux Trois Chèvres, et notamment dans nos rapports enfantins.
On m’avait répété que tout se vivait naturellement, sans arrière-pensée aucune, et youpi tralala les p’tites fleurs et les p’tits oiseaux, et hop-là le monde des Bisounours, d’Alice au Pays des Merveilles et de la Petite maison dans la prairie. Mouais… Bon, d’un côté ce n’était pas tout à fait faux. D’un autre, ce n’était pas totalement vrai non plus. J’avais déjà eu quelques premiers aveux d’Estelle et Stéphanie. Ça allait en fait plus loin.
Tu me diras, la sensualité est plus ou moins présente dans tous les rapports enfantins, quels qu’ils soient et où qu’ils soient. Certes, seulement ici la note était bien plus particulière. Le cocon dans lequel nous vivions rendait tout cela très spécial.
En fait, nous étions tous très tactiles les uns envers les autres, bien plus qu’au premier jour. Des parties de chat au ballon dans la piscine, des chatouilles au jeu de sumotori, les occasions ne manquaient pas. Les corps se frôlaient, se touchaient, se frottaient. Tantôt vêtement contre vêtement, tantôt peau contre peau.
Plus d’une fois mes bouts de sein touchèrent un bras, un torse…
…et dans nos bagarres pour de rire, la confusion était telle que j’ai même dû avoir mon sexe contre un mollet ou une hanche, sans même savoir si cela appartenait à une fille ou un garçon.
De même que j’ai senti plusieurs fois un pénis contre mon bras, mon ventre, mon oreille. Je me retenais pour ne pas chercher à toucher de la main l’air de rien, me souvenant de la douceur du sexe et des testicules de Julius. La nature a bien fait les choses, ces attributs sont si doux qu’une fille ne peut s’empêcher d’avoir envie de s’y frotter. Dieu n’est pas un pervers, il est simplement soucieux de la perpétuation de notre espèce.
Pour en lire beaucoup plus et soutenir mon travail, procurez-vous mes eBooks sur Google Play ou KoboBooks.
– Pour recevoir gratuitement mon eBook « Sex Boxing », c’est par là ! –