Chez Chloé, un acte anodin peut devenir machine à fantasmes…
Extrait de ma saga littéraire « En attendant d’être grande », ou le journal intime d’une aventurière de sa naissance à son âge adulte…La plus forte expérience sensuelle que j’ai eue avec Carl, je me dois de te la raconter. C’était jour de lessive. Carl, homme d’intérieur, passait dans ma chambre avec le bac à linge pour prendre mes affaires.
– Toc toc, Chloé je peux entrer ?
– Je t’ai déjà dit cent fois, t’as pas besoin de demander.
– Bon, aujourd’hui c’est la grande machine. Ta mère veut plus un seul habit qui traîne. Fais bien attention de rien oublier, sinon c’est moi qui vais me faire engueuler à ta place.
– Mais oui, oh la la, t’inquiète pas pour ça.
– Je te préviens, je suis chargé de vérifier sous le lit et derrière les meubles.
– On me fait pas confiance dans cette maison.
– Ta maman dit que tu laisses toujours traîner des culottes et des chaussettes partout.
– C’est scandaleux de fouiller une chambre pour chercher des sous-vêtements de petite fille !
– En principe, si tu as rien oublié, j’en trouverai pas. Mmm ?
– Oui chef. N’empêche, toi tu te laisses trop faire par ma maman.
– Tu es sa fille et je suis chez elle. Normal que ce soit elle qui décide.
– C’est qui l’homme, ici, à la fin !
– On en a déjà parlé. Dis donc, tu m’as pas l’air très féministe.
– Non, je suis pour le pouvoir aux hommes.
Le ton était celui de tous les jours : affectueux et léger. Le temps qu’on échange ces quelques mots et j’avais réuni ce qu’il y avait sur le lit dans le panier qu’il me tendait.
– Donne-moi aussi ce que tu as sur toi si tu veux, que j’ajoute ça à laver.
Je portais une chemise entrouverte, un t-shirt en dessous, et un pantalon. Carl savait que c’était ma chemise préférée, et qu’à chaque lessive je tenais à l’y mettre pour l’avoir toujours bien propre et repassée. C’était la première fois que j’oubliais, il ne faisait que me le rappeler. Il parlait de la chemisette, bien entendu… et de rien d’autre. Je le savais bien, et fis mine de saisir de travers.
Sans réfléchir, d’un geste machinal mais vif pour ne pas lui laisser le temps de réagir, j’ôtai la chemise, puis fit glisser tout le reste entre mes mains, t-shirt, jogging, culotte, et rajoutai le tout au monticule déjà présent.
Carl esquissa un mouvement pour me faire comprendre que ce n’était pas la peine, il était trop tard. C’était la première fois qu’il me voyait ainsi dans cette fameuse tenue de naissance que je chérissais tant. Un instant, il fut comme paralysé par la situation. Et c’était moi qui lui faisais cet effet !
Tenant à faire durer le moment, j’ajoutai « ah oui, faut que je vérifie qu’il y ait rien qui traîne » et fouillai ma chambre à la recherche de vêtements égarés. Accroupie devant la table de chevet, à quatre pattes sous le bureau, à plat ventre pour vérifier sous le lit, arrière-train en avant pour chercher sous le placard. Tout en lui sortant le grand jeu, je sentais la température monter en moi.
Lui s’était repris : ce flegme un peu british de celui que jamais rien n’épate l’habitait de nouveau, et il avait l’air de se ficher de la situation, regardant ailleurs. Sans doute devait-il se demander si c’était de ma part un acte enfantin innocent ou bien une provocation.
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