Un florilège de petits épisodes de mes Dialogues Interdits ! Histoires complètes, pour s’exciter, s’amuser mais aussi réfléchir…
Maniaco-intrusive
— Elle est maniaque. Avant d’emménager avec elle je l’ignorais !
— Ça t’a pas mis la puce à l’oreille, son appartement ? Ce parquet lisse et brillant, chaque pièce parfaitement rangée…
— J’ai pas été bien malin. Déjà quand on baisait les fringues éparpillées partout dans la pièce, après coup je me levais la nuit et retrouvais tout proprement plié et rangé sur le canapé. Limite si elle les repassait pas !
— Plaisant ou angoissant ?
— Plutôt angoissant. Depuis deux semaines tout va bien sauf ça. Elle fourre son nez partout à la recherche de poussière à essuyer ou de trucs à ranger.
— Partout ?
— Partout. Je peux plus laisser traîner le moindre truc, dans l’heure qui suit ça disparaît et elle lui a trouvé une place. Une place adéquate… de son point de vue. Pas du mien ! Dans le désordre que je fous j’ai mon petit ordre personnel.
— Je viens de saisir ! Son goût pour le rangement et la propreté n’est qu’un prétexte. En réalité, elle fouille. A l’affût du moindre petit détail. Une tache, un billet doux, une note d’hôtel ou de resto…
— Possible. A un point presque paranoïaque ! Hier elle m’a demandé d’où venait ce cheveu sur ma veste… alors que c’était l’un des siens.
—
« Quand on baisait les fringues éparpillées partout dans la pièce, après coup je me levais la nuit et retrouvais tout proprement plié et rangé »
—
Tu viens de lire une histoire de « Dialogue Interdits », nouvelles sulfureuses de (vraiment) toute taille, sans narration ni didascalies.
En voici quelques autres…
Il suffit parfois de si peu…
— Ouf ! Enfin j’ai arrêté les pornos. Pour une fille il était temps.
— T’en regardais tant que ça ?
— C’est surtout que ça déteignait sur moi ! Pomper à fond à genoux, d’un bout à l’autre de la verge, avec puissance, vitesse, sans la moindre subtilité. A quatre pattes avec un mec me bourrinant sur le même mode. Tout ça pour gommer vainement la platitude de l’acte ! Juste de la performance sans intérêt. Tu vois le genre ? Du visuel. Des mises en scène, toujours les mêmes, où on recherche un certain contexte plutôt qu’un certain plaisir.
— Et qu’est-ce qui a créé le déclic ?
— Trois fois rien, trois fois tout. Un homme doux et autoritaire qui arrête mes mouvements, gentiment mais fermement. Et qui me demande pas mais m’informe que là, on va prendre tout notre temps et y aller en mode zen… Et là j’ai transformé mes cris de bête en doux gémissements…
Quand le cochon tire sa chiennasse
— Oui, je reste moi aussi dans la vieille idée que l’homme domine… en tout cas au lit.
— Si t’en es convaincu, pourquoi t’es sorti avec une féministe ?
— Parce que les plus rebelles et casse-pieds en apparence sont les plus soumises dans l’intimité. J’ai jamais pu avoir autant de comportements crus qu’avec une féministe.
— J’en connaissais une, pourtant, qui voulait jamais se mettre à genoux. Elle désirait que ce soit moi qui le fasse.
— Aucun souci je prends ! Un garçon peut être à genoux. Du moment que la fille, elle, est devant lui à quatre pattes !
—
« les plus rebelles et casse-pieds en apparence sont les plus soumises dans l’intimité »
—
Faire comprendre à l’autre
— Qu’est-ce que t’aimes toi dans le fait d’être dominée ?
— Appartenir à quelqu’un. Avoir plus rien d’autre à penser qu’à mon plaisir… ne plus être responsable, même de moi ! J’adore. Au point que mon dernier mec j’ai dû lui rappeler son rôle : « regarde mon corps. C’est ton territoire, faut que t’en prennes possession ! Ce cul est plus le mien, c’est le tien. Montre-moi que tout ça est à toi ». Radical, mais généralement le message passe.
Port de sous-vêtement facultatif
— T’as remarqué que notre Iris fréquentait beaucoup Yvon ?
— Elle dit que ce n’est rien. Que c’est juste un copain. Qu’elle mente ou non, de toute façon elle est en âge de flirter. Et même de coucher d’ailleurs… Elle s’y est peut-être déjà mise, ou pas encore… C’est pas tellement notre affaire !
— Et les risques ?
— Elle est formée à ça… Et informée ! On lui a tout dit de A à Z. Je te connais, t’es une maman fouineuse ! C’est ne pas savoir qui t’agace.
— Je pense déjà savoir en fait.
— Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
— Tu sais qu’elle porte parfois une robe sans culotte ?
— Difficile de louper vu le nombre de fois où elle se change n’importe où à la maison. Je crois que c’est surtout par confort.
— Je me demandais si ce serait sans culotte son prochain rendez-vous… Et elle en a mis une.
— Ce qui veut dire quoi ? Qu’il y a rien entre eux deux ou qu’il y a quelque chose ?
— J’ai surpris un échange téléphonique avec une copine : « Jamais j’irais le voir sans culotte : il aime bien trop me l’enlever ».
—
« elle porte parfois une robe sans culotte ? — Difficile de louper vu le nombre de fois où elle se change n’importe où à la maison »
—
Stratégie de soirée
— Alors, ta soirée se passe bien ?
— Je dirais que ça sent plutôt bon…
— En tout cas tu m’étonnes, la fille avec qui t’échanges t’es toujours pas passé à l’action.
— Ce soir c’est différent, je suis tombé sur une féministe. Faut lui faire croire que les décisions viennent d’elle. C’est tout un art… Si je veux pouvoir la mettre à quatre pattes et la tringler en la tenant par les cheveux et en lui mettant des claques sur le cul, pas le choix !
Tradition ancienne
— Si je t’assure. Il y a encore des endroits où après la nuit de noce une personne de la famille vérifie s’il y a au moins une goutte de sang sur les draps.
— Beuh… quelle horreur. Pour prouver que la fille était bien vierge la veille, c’est ça ?
— Oui. Alors même que ça saigne pas forcément lors du dépucelage.
— Vraiment n’importe quoi. Si au moins ils pouvaient évoluer un tout petit peu. Je ne sais pas moi… Se mettre à chercher des traces de mouille. Que le mari doive prouver que sa femme a eu du plaisir. Ce serait déjà mieux !
Dis-moi ce que tu t’enfonces dans la bouche, je te dirai…
— Je lui ai demandé de prendre davantage soin de lui ! Surtout par rapport à son alimentation !
— Qu’est-ce que ça peut te faire ? Eh dis, t’es pas sa mère.
— Heureusement, on ne baise pas avec sa mère voyons. Non c’est surtout pour moi en fait. A force de bouffer n’importe quoi, n’importe comment, il s’épuise trop vite. Je veux pas d’un amant Leader Price ! Leader okay, Price, non.
— On est ce qu’on mange alors ?
— Oui, un peu.
— Si on mange du cochon on est un cochon ?
— Pas forcément non plus. Car en vrai, les musulmans ne mangent pas de cochon tout en étant plus cochons les uns que les autres.
—
« Je veux pas d’un amant Leader Price ! »
Pour en lire beaucoup plus et soutenir mon travail, procurez-vous mes eBooks sur Google Play ou KoboBooks.
– Pour recevoir gratuitement mon eBook « Sex Boxing », c’est par là ! –